Triathlon Laval 2017

Vu par François

Un passage de témoin.

Alors qu’une partie de Martigné Running est partie arpenter les côtes normandes pour le trail de l’archange, la section triathlon se prépare à s’élancer en ce dimanche matin d’un WE de l’ascension estival pour le Triathlon S de Laval !

Tanguy avait coché cette date comme un événement clef de sa saison de tri. Pour ma part, c’était une course normale. Je n’avais pas prévu de m’y aligner à l’origine. Souhaitant plutôt m’orienter sur le M de l’après-midi (1500 de nat, 40Km de vélo, 10Km de CAP). L’épisode mayennais étant encore bien présent, j’avais décidé de sagement basculer sur le S (650 de nat, 20Km de vélo, 5Km de CAP). Pas vraiment de pression au moment de prendre mon coéquipier pour co voiturer. Je le sais depuis un moment, il n’a rien à faire derrière moi dans le classement. Le jour de la prise de relai approche inexorablement et c’est franchement serein que je m’y prépare (tout en faisant de mon mieux pour retarder l’échéance).

Nous rejoignons le parc à vélo pour nous préparer. Nous ne sommes pas à côté et je ne retrouverai donc mon Tanguy que plus tard.

La natation

Bon, soyons clair, si je veux avoir une (maigre) chance de continuer à « dominer » va falloir compter sur 2 facteurs : que je fasse une bonne nat et que Tanguy se rate…ainsi en estimant gagner 5’ sur lui, je pense pouvoir rester devant jusqu’à la fin. Pour mémoire, mes 2 dernières courses ici sur 650m j’avais nagé en 12’28 et 12’08 donc il me faudrait gagner encore 1 ou 2’ pour assurer le coup.

Je sors de l’eau, un coup d’œil sur ma montre 9’47 : « yes ! », j’enfourche le vélo confiant. Objectif, limiter la casse.

Le vélo

Le parcours ne change pas, vallonné à souhait, il offre néanmoins des bonnes portions de plats où je m’éclate. Je gère les cotes et relance dès que possible. A la fin du tour, sur le retour vers Laval au niveau du rond point de Changé, je ne sais pas trop comment je m’y prends mais je me retrouve à embrasser le bitume. J’ai chassé de l’arrière sur la fin du virage. Note pour plus tard : on finit le virage et on relance après…pas les 2 en même temps !

Pas de Tanguy à l’horizon, mon plan de route semble fonctionner. Je m’étais fixé un lieu précis qui correspondait à mon point de non-retour. Si je croisais Tanguy avant ce point, c’était bon…le cas contraire…il finirait devant.

La cap

Je pose le vélo et ressors très vite du parc. Le temps de prendre un goblet d’eau et je sens une petite tape dans le dos…vous l’aurez deviné, Tanguy me reprend dès le début de la CAP. Il a réalisé une natation plus que correct et a appuyé (beaucoup) plus fort que moi sur les pédales. Je reste néanmoins à distance de mon camarade tout le long de la petite montée vers Pritz. Malheureusement, lui accélèrera plus vite que moi et je le perdrai de vue juste après la descente sur le halage. Je ne finis pas trop mal, je retrouve même une foulée correcte sur les 2 derniers kilomètres. Pas suffisant pour espérer concurrencer mon poulain toutefois !

En conclusion

Et ben…ça y est…Tanguy est passé devant. Au prix d’une très bonne nat et d’un vélo efficace il a su combler l’écart rapidement. Je ne suis resté devant que 400m en CAP avant de me faire déposer. En ce qui me concerne cela reste néanmoins une très bonne expérience après Mayenne. J’ai repris plaisir à triathlonner et même je me suis surpris à prendre plaisir sur la partie CAP….et pourtant je me suis fait doubler par un wagon de coureurs !

On repart maintenant vers le M de Saint Suliac dans un mois, avec Tanguy. J’essaierai de contenir le bonhomme aussi bien que sur Laval mais je ne me fais pas trop d’illusions, la partie vélo est plus difficile qu’ici et le connaissant, je ne serai pas longtemps devant. Au diable, à défaut de courir devant lui, je courrai après !

Vu par Tanguy

Triathlon de Laval, 1er du nom pour moi et 1er de l’année 2017 également. C’est mon 1er Objectif 2017. En terme de test cette année, je n’ai réalisé que le duathlon de Laval en compagnie de notre maitre cycliste et président de MartigneRunning « titi »et qui s’était très bien passé. Du moins j’étais satisfait de ma course.

Concernant ma préparation, celle-ci c’est très bien déroulée, je sens les bienfaits de la piscine en hiver avec en moyenne 1 à 2 fois par semaine, les progrès se font sentir. Mon assiduité au home-trainer et mon changement de vélo me font apprécier les sorties sur route avec des moyennes qui dépassent les 30/31 km/h. En course à pied, je maintien 1 séance active par semaine pour maintenir le rythme. Bref, je me sens prêt ! Il est à noter tout de même que mon objectif est de dépasser mon maitre du triathlon : François évidement. En effet, il a décidé tardivement de s’inscrire sur la même distance que moi, le « S » car le « M » de Mayenne 15 jour plus tôt a eu raison de lui.

Après quelques tours du parcours vélo en reco la semaine précédente (heureusement d’ailleurs car celui-ci est loin d’être plat), je suis vraiment confiant et pressé de prendre le départ.

Jour J : La natation :

La natation est probablement la plus grosse inconnue pour moi sur ce triathlon car malgré ma maigre expérience dans le domaine, les départs sont toujours aussi turbulents. Cette fois ci, les autres concurrents ne me perturbent pas trop, cela est probablement dû à mes nombreuses séances piscines qui m’ont réconcilié avec le monde de l’eau qui était loin d’être mon dada. Seul le demi-tour à la bouée me perturbera puisque je me prends un coup sur la tête et me fait dégager mes lunettes par la même occasion. Après les avoir remises je repars. En sortant, j’entends les encouragements de ma petite famille et celle de mon compatriote de soirée, Thomas. A ce moment-là j’ignore totalement mon chrono mais j’ai de bonnes sensations. J’ai raison d’ailleurs car suite aux résultats je découvre que je fais 11’08’’, ce qui est un très bon temps pour moi.

Le vélo :

Après être passé dans le sas de transition, très mauvaise d’ailleurs car prêt de 2 min mais bon, moi faire du vélo et courir sans chaussette, c’est impossible. Donc je préfère prendre mon temps et en mettre. J’enfourche mon vélo et c’est parti pour 20km de vélo. Je me suis donné comme objectif intermédiaire de rattraper Thomas dans la cote de Changé. Si j’y arrive, je serai capable de rattraper François durant la CAP. Et là, surprise. Je le rattrape avant le pont de Pritz. Cela confirme ma bonne natation car il est un bon nageur. Ça me donne des ailes. Je remonte les concurrents 1 à 1. Je ne me fais quasiment pas doubler, sauf par une flèche avec un dossard rouge. Pas de panique, c’est un concurrent en relais. J’apprendrai ensuite qu’il aura le meilleur temps de tous. Pour ma part j’enchaine les 3 difficultés assez bien et boucle les 19km en 34’11. En entrant dans l’air de transition, j’entends Aurélie qui me dit « François est juste devant ». En effet, au moment où j’entre dans ma ligne de vélo pour le poser, je vois mon ami François qui entame sa course à pied.

Course à Pied :

Départ pour la course à pied. En sortant de l’air, je crie à Aurélie qui me redit que François vient de partir « C’est bon ça ! Miam miam François ». En effet, je ne tarde pas à le rattraper. Je le double même avant le passage sous le viaduc soit à environ 300/400m de course. Je continue mon 1er km tranquillement pour ne pas faire monter les crampes. Ensuite, j’accélère un peu pour arriver à l’allure de 4’ au km. C’est grisant, je remonte pas mal de concurrents sans douleurs particulières (sauf la fatigue quand même). Pour arriver finalement après 18min de CAP et  68ème au général sur 225 classés.

 

Conclusion : très satisfait de ma prestation… vivement le prochain.

Ça sera le triathlon M de St Suliac. François m’a tanné et une nouvelle fois, je n’ai pas pu résisté. Ça sera une autre musique car ça sera 1.5km de natation, 42km de vélo et 10km de course à pied. Sachant que la partie vélo comporte 5 boucles avec une cote de 1km à 10% de moyenne. Crampes en perspectives, mais quand on aime …..

 

Vu par Aurélie