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I. Les sociétés face aux risques
Aléa : Possibilité qu'un événement naturel relativement brutal menace ou affecte une zone donnée
Risques : Ensemble des menaces que certains phénomènes et aléas naturels font peser sur des populations, des ouvrages et des équipements
Catastrophe naturelle : Evénement d'origine naturelle, subi et brutal, qui provoque des bouleversements importants pouvant engendrer de grands dégâts matériels et humains
Etude de cas
La forêt amazonienne : un environnement fragile soumis aux pressions et aux risques
La forêt amazonienne est située sur neuf pays d’Amérique du Sud, principalement au Brésil (63%). A elle seule, elle représente la moitié des forêt tropicale du monde et abrite une grande biodiversité.
L’Amazonie est victime d’une très forte déforestation qui déséquilibre la biodiversité et menace de nombreuses espèces animales et végétales. Une surface de forêt équivalente à la surface d’un terrain de football disparaît toutes les 7 secondes. Les causes de cette déforestation sont multiples : recherche de nouvelles terres pour l’agriculture et l’élevage, activité minière, narcotrafic…
Les conséquences sont lourdes : érosion des sols, pollution des cours d’eau, sécheresses...Aujourd’hui, l’Amazonie rejette plus de dioxyde de carbone qu'elle n'en absorbe. De plus, cette déforestation menace les populations indigènes.
Si l’ancien président brésilien Lula a œuvré en faveur de la protection de l’Amazonie, il n’en n’est rien pour le nouveau président Bolosnaro qui souhaite mettre en valeur cet espace et le développer au mépris de l’environnement et des peuples indigènes. Barrage hydroélectrique, pont, routes nationales sont des projets envisagés.
Si certaines entreprises essaient de communiquer sur leur production « zéro déforestation » pour se protéger d’éventuels boycotts par les consommateurs, l’action judiciaire nationale reste une possibilité pour la protection de l’Amazonie.
Etude de cas
L’Arctique : fragilité et attractivité
Les limites de l’Arctique sont fluctuantes. Géographiquement, l’Arctique se situe au Nord du cercle polaire arctique mais météorologiquement parlant elle est définie par une ligne isotherme de 10°C au mois de juillet qui marque l’absence de végétation. Les précipitations y sont très faibles. L’Arctique est composée par de la banquise. Cependant, face au réchauffement climatique, celle-ci ne cesse de se réduire. Le réchauffement climatique comprend à la fois le réchauffement induit par les émissions de gaz à effet de serre d'origine humaine et les changements de régimes météorologiques à grande échelle qui en résultent.
L’Arctique est riche en ressources énergétiques tels le pétrole et le gaz naturel, mais elle est aussi riche en minerais. Ce qui excite la convoitise des 7 Etats riverains. De même, la fonte des glaces entraîne l’apparition prolongée d’un passage maritime reliant le Nord-Ouest au Nord-Est et qui représente un intérêt pour certains pays.
Dans cet environnement déjà fragilisé par le réchauffement climatique, les inquiétudes sont grandes face aux plateformes pétrolières off-shore. La crainte d’une marée noire est présente. De plus, les taux de pollution y sont contre toute attente élevés à cause des courants marins qui transportent jusqu’en Arctique des substances chimiques qui sont ensuite piégées par le froid.
Certains émettent l’idée de développer les énergies renouvelables en Arctique au travers de l’éolien, de la géothermie ou du solaire. Depuis 2014, le code polaire régule tous les aspects de la navigation afin de limiter les pollutions.
II. Des ressources majeures sous pression : tensions, gestion
Selon l'OMS, 11 % de la population mondiale, soit 844 millions d’individus, n’avait pas accès à l’eau potable en 2015. Les pays africains sont ceux dans lesquels la population est la plus importante à ne pas avoir accès à l'eau.
L’Organisation Mondiale de la Santé considère qu’il y a :
- stress hydrique, si un être humain dispose de moins de 1 700 m3 d’eau par an
- pénurie, avec moins de 1000 m3 par an.
9 pays se partagent 60% des ressources en eau du monde : le Brésil, la Colombie, la Russie, l'Inde, le Canada, les Etats-Unis, l'Indonésie, le Congo et la Chine. Cependant, certains de ces pays bien pourvus en ressources hydriques connaissent des pénuries et un stress hydrique plus ou moins important.
Les 9 "puissances de l'eau"
A. Les usines de dessalement d’eau
Face à une terre recouverte à 71% d’eau mais dont seulement 0,5% est de l’eau douce disponible sous forme liquide, de nombreux pays investissent dans des usines de dessalement. Aujourd’hui, même des pays dits du Sud se dotent de telles structures grâce à des entreprises privées étrangères. Mais ces infrastructures déséquilibrent les milieux marins où l’eau est prélevée et où la saumure est rejetée. De plus si les populations locales ont accès à l’eau, celle-ci est plus chère. Ces infrastructures doivent être complétées par un recyclage de l’eau, moins cher et plus respectueux de l’environnement.
B. Conflits d’usage : L’exemple du Colorado