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En 1607, des Anglais débarquent sur la côte Est du continent nord-américain (l’actuelle Virginie) et s’y installent de manière permanente. C’est la naissance de la 1ère colonie anglaise aux Amériques qui fait partie de l’Empire britannique. Au total, 13 colonies s’étendant du Massachussetts au Nord à la Géorgie au Sud sont fondées entre 1607 et 1732. Elles rassemblent en 1770, près de 2.1 millions d’habitants. Le 4 juillet 1776, les colons anglais d’Amérique déclarent leur indépendance. En 1783, le traité de Paris met fin à la guerre entre la couronne britannique et les colons. La Grande-Bretagne reconnaît l’indépendance des Etats-Unis d’Amérique. A partir de ce moment, l’ambition des étasuniens est de conquérir et d’étendre leur territoire. En 1803, Napoléon Ier vend la Louisiane aux USA, ce qui permet aux étasuniens de doubler la taille de leur territoire. L’affrontement territorial contre le Mexique s’étend de 1821 à 1848 et permet aux Etats-Unis de s’étendre de la côte Est à la côte Ouest sans interruption. En 1867, l’Alaska est acheté à l’Empire russe et en 1959, Hawaï devient le 50ème Etat des Etats-Unis d’Amérique.
Les étasuniens développent le concept de « destinée manifeste » qui devient une conviction guidant l’ensemble de leurs actions. A leurs yeux, la Providence leur a confié le droit divin de s’étendre en Amérique du Nord par la colonisation, de s’y multiplier et de se développer économiquement. Aujourd’hui, le territoire étasunien s’étend sur près de 10 millions de km2 et rassemble plus de 331 millions d’habitants.
Dès leur arrivée sur le continent et plus encore lors de leur expansion, les étasuniens se heurtent à la nature sauvage qu’ils nomment Wilderness. Celle-ci constitue à la fois un espace à domestiquer et un réservoir illimité de richesses à exploiter : les forêts sont déboisées, les marais sont asséchés, les terres sont clôturées, irrigués et cultivés. Dans leur entreprise d’expansion, ils se heurtent aux tribus indiennes qu’ils déciment en même temps que les troupeaux de bisons qui constituent la base de l’alimentation de ces tribus. Entre le XVIème siècle et aujourd’hui, ce génocide fait passer la population autochtone de 7 millions à 3 millions d’individus tandis que le nombre de bisons passe de 60 millions à 750 en 1890. Aujourd’hui, la population de bisons atteint environ 250 000 têtes. En parallèle, le peuplement de l’ouest du territoire est soutenu par la fièvre de l’or qui est conjoint à la conquête de l’Ouest.