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Le climat, enjeu des relations internationales :
les accords internationaux
Le climat, enjeu des relations internationales :
les accords internationaux
Climat : les efforts mondiaux depuis l’Accord de Paris sont insuffisants, Le Figaro, 11 septembre 2023
Avant la COP28, les négociations échouent entre les pays du Nord et du Sud sur les « pertes et dommages » climatiques, Le Monde, 21 octobre 2023
COP28 : 46 millions de professionnels de santé à travers le monde signent une lettre pour demander l'abandon des combustibles fossiles, France Info, 1er novembre 2023
Adaptation au changement climatique : en plus d’être insuffisants, les efforts ralentissent, avertit l’ONU, Libération, 2 novembre 2023
Sans réaction, le monde se dirige vers un réchauffement climatique de 3 °C, Les Echos, 20 novembre 2023
Fast-food : le parlement européen renonce à l'interdiction des emballages jetables, BFM Business, 28 novembre 2023
Le plan de l'Arabie saoudite pour accélérer l'utilisation des énergies fossiles dans les pays pauvres, Geo, 28 novembre 2023
Que devient l’empreinte carbone d’un pays si l’on tient compte de son passé colonial ?, Courrier International, 28 novembre 2023
Douze ministres de l'Ecologie racontent 40 ans de tergiversations face à la crise climatique, France Info, 30 novembre 2023
COP28 : énergies fossiles, bilan de l'accord de Paris, financements... Les cinq enjeux de la conférence pour le climat qui se déroule à Dubaï, France Info, 30 novembre 2023
Allemagne : Le gouvernement d’Olaf Scholz condamné pour son inaction climatique, 20 Minutes, 30 novembre 2023
Douze ministres de l'Ecologie racontent 40 ans de tergiversations face à la crise climatique, France Info, 30 novembre 2024
Tuvalu: que devient une nation quand elle n'a plus de territoire ?, RFI, 28 mars 2024
Droit climatique : « Il n’avait jamais été acté que les émissions de gaz à effet de serre puissent être une pollution de l’océan », Libération, 22 mai 2024
Réchauffement climatique : un "SOS mondial" lancé par l’ONU, France Info, 28 août 2024
Réchauffement climatique : sans réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre, l'objectif de 1,5°C "sera bientôt mort", met en garde l'ONU, France Info, 24 octobre 2024
COP29 : En France comme dans le monde, l'inquiétude face au changement climatique faiblit, selon un sondage, France Info, 23 novembre 2024
Visualisez la vague de plastique qui pourrait déferler sur le monde dans les années à venir, après l'échec d'un traité international à Busan, France Info, 3 décembre 2024
Crise climatique : près de 200 pays n'ont pas remis leur nouvelle feuille de route à l'ONU, France Info, 10 février 2025
Face aux alertes climatiques, se tient en juin 1972 la première conférence des Nations unies sur l'environnement humain (CNUEH) à Stockholm en Suède. Cette conférence que l’on nomme « Le sommet de la Terre » réunit 112 pays de l’ONU et 250 ONG. Un fond spécial sur l’environnement est créé en complément de la mise en place d’un réseau de veille qui mesure l’évolution de la pollution mondiale. A la suite de cette conférence, l’ONU fonde le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE).
En 1979, a lieu la première conférence mondiale sur le climat à Genève. Aucun accord contraignant mais une déclaration de principe des gouvernements du monde prônant la nécessité de combattre les changements climatiques causés par l’activité humaine. Les conférences se suivent et se ressemblent : tous les pays partagent le même constat et sont d’accord pour dire que le changement climatique est un risque qui menace l’humanité. Les engagements, quant à eux, tardent à se concrétiser et à être à la hauteur d’une dégradation rapide de notre environnement.
Le GIEC, Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, est créé en 1988. Il rassemble des scientifiques du monde entier dans le but de synthétiser les travaux scientifiques internationaux sur le changement climatique et d’évaluer les causes du changement climatique et ses conséquences. Depuis 1990, le GIEC a publié 5 rapports dont le dernier est paru en 2022.
20 ans après le premier sommet de la Terre, la conférence de Rio se réunit en 1992. Elle fixe comme objectif de « stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère » à un niveau qui ne mette pas en danger le climat mondial. Il institue aussi un programme d’action pour le XXIème siècle nommé Action 21. Il est adopté par 182 chefs d'État. L’Agenda 21 créée en parallèle rassemble 2 500 actions à mettre en œuvre au niveau international. En complément des Etats, 17 000 personnes et 7 150 ONG ont participé au Forum mondial. La pollution, la dégradation de l’environnement, la perte de biodiversité, le réchauffement climatique sont des thématiques qui rassemblent les acteurs de la société civile.
En 1997, la COP de Kyoto débouche sur la signature d’un protocole dans lequel les 38 pays les plus développés s’engagent à réduire leurs émissions de GES résultant des activités humaines, de 5 % entre 2008 et 2012 par rapport aux niveaux de 1990. Cependant, l’absence de sanctions en cas de non-respect des engagements rendent ce protocole non contraignant.
Il faut attendre la COP 21 qui se tient à Paris en 2015 pour que les engagements pris par les Etats soient véritablement contraignants. Les pays se fixent comme objectif d’agir afin de limiter le réchauffement mondial entre 1,5 °C et 2 °C d’ici 2100.
Bilan : Plus de 4 décennies ont passé entre le premier sommet de la Terre de Stockholm qui marque la prise de conscience de la communauté internationale et les Accords de Paris qui sont considérés comme une grande réussite de par leur ambition et l’adhésion des gouvernements mondiaux aux objectifs fixés. Dès l’encre séchée sur les engagements, les experts scientifiques prévoient déjà une augmentation des températures qui dépasseront les 2°C d’ici 2100…Depuis la COP 21, les réunions annuelles des différentes COP n’ont plus pour ambition d’adopter de nouvelles décisions. Elles visent uniquement à évaluer les progrès accomplis et à identifier d’éventuelles lacunes. En juin 2023, Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres déplore le manque d’ambition des Etats qui, en outre, ne respecteraient pas leurs engagements. Il fustige « Les politiques actuelles (qui) conduisent le monde vers un réchauffement de +2,8°C d'ici la fin du siècle ».