Le nom original, écrit 麻雀 et prononcé máquè en mandarin , signifie moineau , allusion au bruit fait par les tuiles qui s'entrechoquent lors de leur mélange. Cette écriture est toujours utilisée en japonais, où elle est prononcée majan, ainsi que dans les langues du sud de la Chine (minnan, cantonais). Le nom Mah-Jongg a été donné par l'Américain Joseph Park Babcok qui voulait vendre le jeu aux États-Unis sous une marque déposée à consonance plus chinoise. Ce nom s'est ensuite imposé en Asie orientale, en particulier en Chine où il est écrit 麻將 (májiàng en mandarin). En français, l'orthographe communément acceptée est « mah-jong », mais d'autres orthographes existent, provenant de l'anglais pour la plupart : Mah-jongg (marque de commerce américaine), majong (rectifications orthographiques orthographiques du français en 1990), mahjong (orthographe officielle en anglais), Mah Jong et Mah-Jong.
ORIGINE :
Les historiens s’accordent sur le fait que les jeux de cartes et de dominos (qui sont des dés accolés) ont été inventés par les Chinois. Au fil des siècles, les Chinois ont joué à toutes sortes de jeux de dominos et de cartes, et notamment aux cartes monétaires (à l’origine : des billets de banque), aux cartes d’échecs (Xiang Qi) , et aux cartes dominos.
Mais les légendes foisonnent autour de ce jeu pour lui ajouter du mystère et du charme asiatique.
On raconte qu'il aurait été joué sur l'arche de Noé pendant le déluge. L’Est a été le vent dominant pendant la tempête, devenant de ce fait le vent dominant de la partie. Cette théorie suggérerait que le jeu remonte environ à 2350 avant Jésus-Christ!
Une autre histoire suggère que Confucius, le grand philosophe chinois, aurait développé le jeu aux environs de 500 avant Jésus-Christ. L'aspect du jeu dans diverses provinces chinoises coïncide avec les voyages de Confucius lorsqu'il enseignait ses nouvelles doctrines. Les trois "Honneurs supérieurs" (dragons) coïncident avec les trois vertus enseignées par Confucius. Le "Chung" (moyen) le rouge, le "Fa" (prospérité) le vert, et le "Po" (blanc) le blanc, la Bienveillance, la Sincérité, et la Piété filiale. Les termes utilisés dans le jeu "Pung", "Chow " et "Kong" appuient également cette théorie : Confucius était de la famille Kong, son nom complet étant Kong-Fu-Tze, il a épousé une fille appelée Che et a adopté le nom "Chee" signifiant ‘se relier', que les occidentaux auraient déformé en "Chow".
Ce que nous savons avec plus de certitude c’est qu’après 1920 le jeu s’est rapidement répandu dans les différentes régions de Chine devenant peu à peu le jeu populaire qu’il est aujourd’hui. Les chinois ont par la suite supprimé les éléments peu élégants et ont complété le jeu par des règles, des codes et des rituels. Ces règles et rituels apparaissent par exemple en début de partie avec la construction méthodique des murs, la division, et la distribution des tuiles, et varient souvent d’une région à une autre.
Tout ces codes et rituels peuvent parfois sembler un tantinet mystiques ou inutiles pour les néophytes. Il s’agit cependant d’éviter un acte malveillant. Ainsi, il est important de comprendre que le Mahjong est à la base un jeu d’argent ou les paris animent les parties. Il était donc essentiel d’éviter la tricherie.
Ce sont ces améliorations qui ont progressivement (1910-1920) fait du mahjong un jeu de réflexion intéressant et particulièrement élégant.
C’est aux environs de 1920 que la diffusion du mahjong commence. De façon générale, en Asie les règles du Mahjong sont restées très proche de celles d’origine.Le Mah Jong fut introduit au Japon en 1907 pour la première fois et jouit immédiatement d’un succès grandissant jusqu’en 1929. De nombreux clubs de Mah Jong furent créés dans les grands centres urbains et des compétitions furent organisées entre la Chine et le Japon. Suite à la guerre sino-japonaise le jeu fut dûment interdit mais à la fin de la guerre, l’intérêt du public pour ce jeu refit surface et il devint encore plus populaire qu’il ne le fût avant guerre. Au Japon, le jeu devient également populaire après 1920, et après simplification des règles le jeu va connaitre un tournant pour devenir une variante appelée “Riichi”, plus complexe et subtile que la version chinoise traditionnelle. En Occident, et en particulier aux Etats-unis, les règles ont également été adaptées et certaines tuiles ont été ajoutées (tuiles joker).
En 1998 le gouvernement chinois crée la fédération chinoise de mahjong et en fait un sport national avec des règles officielles. Ces règles chinoises ont été reprises pour devenir les règles officielles internationales
STATUT ET REPRÉSENTATION SYMBOLIQUE
Initialement composé de papier, il est constitué de 144 tuiles de plastique, de bois ou d’ivoire, d’où sa filiation avec les dominos. Il fait aussi appel aux dés.
Le jeu relève donc des principes de certains jeux de cartes connus (poker et rami, entre autres) puisqu’il s’agit encore de faire des séquences, des brelans, des carrés à partir des tuiles du « mur » distribuées au départ, ainsi qu’à l’aide des tuiles rejetées par les trois autres joueurs. C’est à l’aide du jet de dés que l’on décidera qui occupera la position du « vent d’est » ou zhuang (banquier ou juge) ; celui-ci joue le premier et sera suivi par son voisin de droite. Le rôle de banquier change après une manche (quatre tours). En Chine, le décompte des points comme les règles du jeu sont très arbitraires et comptent à peu près autant de versions qu’il se tient de tables de jeu.
Les symboles sur les 144 tuiles sont de graphie simple mais leur sens est passible de plusieurs interprétations : en premier lieu, quatre séries de 9 tuiles, ornées de cercles qui représenteraient des sapèques. La simplification de cette représentation de sapèques en simples cercles a donné naissance à de nouvelles appellations, soit tong (tube), ou plus communément bing (galette), dans lesquelles la forme inscrite inspire le nom employé.
L’argent est encore au centre et à l’origine du jeu avec les bambous que l’on nomme tiao (bâton) ou encore suo (corde), répartis aussi en quatre séries de tuiles allant de un à neuf : il s’agirait initialement de ligatures de sapèques (les sapèques en grand nombre étaient retenues par leur centre avec une corde). Un des ancêtres du mah-jong nommé shuqianyezi ou wenqianyezi, que l’on peut traduire par « jeu (de cartes) des sapèques » ou « jeu de l’argent », comportait en effet ce symbole des ligatures qui aurait été remplacé par des bambous.
En troisième lieu, les caractères wan (dix mille), également traduits par « myriades », encore une fois échelonnés en quatre séries de un à neuf. Il s’agirait toujours de la représentation de l’argent où, plutôt que d’illustrer la pièce de monnaie elle-même, on illustre la somme qu’elle vaut. Ceci remonte également au jeu de cartes « des sapèques », dont les symboles « ont été vraisemblablement imités des billets de banque chinois (du XVIIe siècle) dont elles (les cartes monétaires) ont emprunté les symboles picturaux indiquant leur valeur » (6).
Le jeu est complété par la série des quatre vents (bei, nan, dong et xi feng), qui représentent les quatre directions terrestres. Ensuite, la série des trois flèches (san jian) comprend 4 tuiles rouges hong zhong, 4 tuiles vertes lü fa ou fa cai (fortune), 4 tuiles blanches bai ban (tableau blanc). Enfin, le jeu comprend encore quatre fleurs lanhua, juhua, meihua et zhuhua (orchidée, chrysanthème, prunier et bambou) et les quatre saisons chun, xia, qiu et dong, ce qui donne les 144 tuiles du total.
LES PLUS IMPORTANTES VERSIONS
Les six plus importantes versions de Mahjong qui sont jouées actuellement dans le monde.
• Le Style Chinois Officiel de Mahjong -
• Le Style Hong Kong de Mahjong -
• Le Style Américain de Mahjong -
• Le Compétition Riichi -
• Le Style Européen Classique de Mahjong -
• Le Style Taïwanais de Mahjong -
• Le Style Zung Jung -
Bons souvenirs et récidives bientôt…..
Pour participer aux tournois amicaux, locaux, nationaux ou internationaux, nous vous attendons !!!
Des rencontres avec d’autres clubs sont déjà en préparation et réflexion pour d’autres !!!