L'Homme semence


L’homme semence est l’un de ces écrits au destin extraordinaire. Ecrit par une mystérieuse Violette Ailhaud en 1919, il a été transmis de

générations en générations jusqu’à l’une des descendantes de la fameuse Violette... en 1952. A cette date, comme le stipulait le testament de l’auteure, le texte a été lu, les mots ont été découverts pour la première fois et, un jour, le livre a été édité (en 2002 aux Editions Parole).

Mais le mystère perdure autour de l’écrivaine. Qui était-elle vraiment ? Et dans quel village de Provence s’est réellement déroulée cette histoire ? Où est la vérité, où est le mythe ?

Violette Ailhaud y raconte comment son village a été privé de tous ses hommes en 1851. A cette date, Louis Napoléon Bonaparte rétablit l’Empire après avoir pris goût au pouvoir en tant que Président.

Dans les Alpes-de-Haute-Provence, les hommes hurlent contre le vote truqué qui leur est imposé (seuls des bulletins « oui » ont été imprimés), mais la révolte est matée et les hommes sont emmenés, jugés, emprisonnés ou déportés à Cayenne ou en Algérie. Les femmes, elles, restent seules avec les enfants à nourrir, les bêtes à soigner et les champs à cultiver. Elles s’organisent et passent un pacte au cas-où un représentant de la gente masculine viendrait.

Et un homme vient...

L’Impromptu Théâtre propose l’interprétation théâtralisée de cette œuvre. Dans une mise en scène de Valérie Béal, le texte intégral dit par la comédienne Joelle Omont est ponctué de pauses musicales.
Bernard Boudet, musicien qui construit lui-même ses instruments accompagne ce récit lumineux à la contrebasse ou au violon. Le spectacle est mis en lumière par Stéphane Sergent.

L'homme semence