La perle rare
Ah: Je défaille! J'ai beau gagner...
Mais, l'amertume dans l'âme, je voudrais tout perdre.
je crains d'avoir égarer ce bien si précieux, qui fait goût des plaisirs, quand il est présent et dégout des douleurs à l'absence. Ne sais tu pas que vivre sans pensée n'est pas vivre?
Ah c'est charmant cette étreinte que tu me fis en me serrant dans tes chauds bras. Mais alors ce n'est que de l'anneau qu'elle m'a avisé. J'ai encore ce vide.
Jadis je l'avais cette perle, je la portais en mon coeur, je la sentais en mon corps, comme le sang de mes veines.
Et si je devais vivre sans elle. Jamais personne je ne serais.
Mais vois tu? Tu ne pourrais la perdre, quand bien même, on te l'aurait ôté. Car c'est toi-même, ta volonté. Elle a dû perdre un peu d'éclat de son argenterie, il suffit de la laver. Ou de la teinte dans la laverie, elle la retrouvera en ajoutant une nouvelle couche peinte. Ou bien l'énergie de sa vigueur, il suffit qu'elle se repose. Dans le lit, ou dans la tombe, le sommeil la rendra encore plus belle, au lever.
Que ne donnerait -t-on pas pour la retrouver, si on la perdrait dans les enfers, dans les ténèbres, dans les vies impures des êtres insouciants...?
Une âme! Belle âme! Ne craint pas l'être d'ombre!
Il arrête les passant de chaque vie. Il perd le temps précieux qu'il croit qu'il nous ravie.
mais ce qu'une passade!
Surgissant du passé, il ne porte que lui-même de son passé passif, un passé paresseux.