Bolivie 1
Bolivie :
La monnaie:
le bob:1o=01.37 fr
ou 1 fr=7.27bob
Mercredi : 30.05.2012. Le matin tôt on passe la douane Bolivienne qui est assez folklorique car on doit faire l’émigration ici et l’aduana pour le véhicule 50km plus loin à plus de 5000 m.Après ce bâtiment perdu au milieu de nul
part, on nous taxe une entrée de 150 $ Bolivien (bob)= 20sfr, alors je ne déclare qu'une personne. On roule sur des chemins ou pistes pas terribles où les panneaux sont inexistants! On se déplace à la boussole, arrivés à la Laguna Verde on continue notre chemin par de superbes vues pour arriver à une source d’eau chaude 35°, où on se baigne. De là, on repart pour arriver à un croisement, on prend sur la gauche car on espère que c’est là que l’on va trouver la douane, pour faire l’importation temporaire du véhicule. Cela grimpe toujours plus pour arriver à passer 5000 m, notre maison mobile peine, car comme nous elle manque d’aire et c’est en première vitesse qu’on arrive devant une barrière où se trouve une usine (carrière)! Je demande au portier où est l’aduana et il me montre un bâtiment sur la droite. Le douanier en civile me reçois très sympathiquement et en 20 minutes mon importation temporaire est enregistrée par internet! Il me sort deux copies que je lui signe et on peut continuer notre route en toute légalité. Avant de repartir le douanier nous donne quelques conseils, nous prend en photos avec le véhicule sous le panneau où est inscrit 5020m en dessus du niveau de la mer.
On revient sur nos pas pour 5 km pour
continuer notre route sur ce plateau accidenté à plus de 4500m et sans panneaux indicateur, on est toujours un peut inquiet qu’on soit sur la bonne route, mais cela nous rassure quand on voit des 4X4 de tours opérateur. Le soir avant le coucher de soleil on arrive à la Laguna Colorado 4500m où on retrouve un couple de Belge! On a des problèmes pour
sortir du chemin, car il y a un petit talus, la roue avant droite est décollée du sol, on est
cote et le 4x4 ne s’enclenche pas!!
Alors on met des pierres sous la roue et ½ h plus tard avec l’aide du belge on est sorti de notre posture. La nuit est très fraîche -18° mais au lever du soleil
tout de suite les températures monte au dessus du 0° et on se prélasse à regarder les flamants rose. Dans l’après-midi on reprend notre route à travers des plateaux et des montagnes où les chemins ne sont pas toujours très facile à traverser, mais très jolis à voir.
Le soir on bivouac sur un plateau à 3500m où les Belges nous rejoignent, les températures sont déjà meilleures et la nuit se présente beaucoup mieux a cause du souffle dû à l’altitude.
Vendredi : 01.06.2012. Avant de repartir, je regarde avec le Belge car il a un GPS et il me dit que l’on doit bientôt croiser une route et prendre à droite! Nous voilà reparti et arrivés au croisement, cela me convient pas de bifurquer à droite, on sort la boussole et je ne veux pas redescendre contre le sud! On attend un moment le Belge, une voiture s’arrête ( un argentin) et me demande le chemin pour la Laguna et je profite de me renseigner pour Uyuni et il me confirme se que je pensait! Il faut bien tourner à gauche et on ne voit toujours pas le Belge venir, alors on poursuit notre route pour arriver le lendemain à Uyuni où on retrouve les Belges. On est content de se retrouver après ses chemins chaotiques.
Après avoir passé quelques jours à l’hôtel, on part sur le Salar, une immense étendue de sel où on passe la nuit. On fait plein de superbes photos sur cette immense étendue de sel à perte de vue, et on retourne à Uyuni à notre hôtel pour passer encore une nuit à 100 bob =13. sfr inclus le petit déjeuner. Le soir on va souper dans une petite gargote où les Boliviens vont manger, on mange bien pour 36 bob =5 sfr à deux personnes.
On visite le cimetière de trains, juste a la sortie de la ville, plein de trains et loco qui rouillent sur place, j'en connais qui serait intéressé à la ferraille
Jeudi : 07. 06.2012. On quitte ce village mitique pour arriver deux jours plus tard à Potosi qui est une ville minière. L’arrivée dans le centre ne fut
pas des plus facile, car les rues sont étroites, en côte et énormément de circulation, donc beaucoup de pollution. Cette ville ne nous rassure pas trop donc on cherche un hôtel avec parking gardé pour
mettre le véhicule en sécurité. Celà trouvé pour 110 bob= 15sfr, nous visitons la ville qui est pleine de charme avec ses ruelles étroites et ses balcons qui ressortent des façades et toutes ces églises plus de 80.
On visite la mine qui est très lugubre
accompagnés d’une guide, mais Bea ne supporte pas
l’enfermement et l’obscurité donc elle ressort à l’air libre et moi je continue la visite seul avec la guide!! Cela est très impressionnant de voir ses mineurs dans des conditions infernale et tout se fait manuellement, sans marteau piqueur et pousser les wagonnets à la main, ils travaillent en groupe pour leur compte.
souper: poulet-riz-pommes frittes -sauce+boisson pour 12 bol pers....
Dimanche matin : 10.06.2012. Je visite seul le musé de la monnaie car Bea est malade, due à la pollution et l’après midi on décide de quitter Potosi pour de l’air plus pur dans les montagnes aux alentour de 4000 m.
Sur la route on peut faire le plein pour 3.74 bob =0.50 sfr qui est le prix officiel mais pour les touristes avec immatriculation étrangère le gouvernement a décider le prix de 9.70 bob! Alors quand cela n’est pas possible de faire le plein dans une station et qu’il m’en faut comme à Uyuni, je m’arrange avec un chauffeur et l’on transvase de son réservoir dans des bidons pour 5 bob.
Lundi : 11.06.2012.On arrive a la capitale Sucre qui est une grande ville mais pas énorme comme je le pensais et on trouve facilement le centre mais les panneaux sont inexistants. On fait plusieurs hôtels pour en trouver un qui nous convient et pour 100 bob avec le déjeuner après marchandage, et à quelques rues de là on trouve un parking fermé pour 6 bob les 24h. On reste 5 jours dans cette magnifique ville où on visite musés, églises et le marché où on peut manger pour 12 bob = 1.70 sfr pers… (riz, frittes, salade, œuf, vienne, et une fine tranche de bœuf, diverse sauces et oignons.)
Après avoir eu des contacts par Email, avec plaisir je fais connaissance de ma petite cousine Noémie et a deux reprises on se retrouve pour souper une fois au marché, et jeudi on s’offre une fondue bourguignonne de bœuf accompagnée de deux bouteilles de rouge, on passe une très bonne soirée et chacun poursuit sont chemin.
Samedi : 15.06.2012. On quitte cette ville qui porte bien son nom car il y a plein de bâtiment blanc (Sucre) mais il n’est pas facile de trouver sa route sans indicateur, enfin après plusieurs arrêts info on se trouve sur la route 6 direction Oruro, une (route ou piste) pas de très bonne qualité mais avec des paysages fantastiques toujours sans indications. On fait de 80 à 150 km par jour tellement le ripio est mauvais (20 à30 km h) et la vue dans ses montagnes, magnifique a 4000 m où ils cultivent des petits coins de terre ; blé, pomme de terre etc. et des troupeaux de lamas, moutons, ânes, vaches, et cochons le tout en liberté. De Macha
on prend à gauche car on comprend que la route est fermée pour cause de travaux et on rejoint le goudron à Ventilla.
On dort en pleine campagne un peut retirer de la route, les nuits sont fraiche car nous sommes toujours en altitude au alentour de 4000 m et plus.
Lundi : 17.06.2012. On arrive a Oruro (3700 m) où on passe trois nuits à l’hôtel! c’est une ville très connu pour son carnaval mais il est déjà outre, c’est une ville qui nous plais bien surtout sont marché où les trains traversent celui-ci impensable !!!!!!!! mais tout ce passe comme sur des roulettes le train siffle et les stands mobiles s’enlève ainsi que les piétons et les voitures.
De là il nous faut trois jours pour arriver a Cochabamba, on traverse des plateaux et des montagnes a plus de 4300 m pour arriver dans une plaine a 2500 m où tout pousse céréales, légumes et fruits exotiques etc. Arrivé dans la banlieue de Cochabamba on a un peut de peine a trouver un coin pour dormir car les habitants nous rassure pas trop et après renseignement il ne vaut mieux pas dormir dans la rue alors on cherche, on cherche et enfin je vois un joli jardin où je pourrais rentrer avec ma chambre à coucher, je demande si je peux passer la "noches" à l’intérieur et pas de problème on m’ouvre le portail, Bea offre des caramels fait "maison" cela est toujours bien apprécié, on passe une nuit tranquille. Le lendemain la propriétaire nous fait visiter les lieux et déguster les fruits exotiques de sont verger.
vue depuis ma chambre a coucher.
Samedi : 23.06.2012. On arrive à Cochabamba qui est une grande ville où il y fait bon vivre, les hirondelles ne quittent pas la région, l’hiver il fait de 3°à 5°la nuit et la journée de 20° à 25° et l’été jusqu’à 30°.
On trouve très vite une bonne place pour bivouaquer qu'on nous a conseillé, on est à côté du téléférique, de fabrication Suisse, le seul de Bolivie, et Juan Rosé le responsable de l’installation surveille notre véhicule et nous donne plein d’infos, on peut se doucher et utiliser les toilettes à notre guise et la nuit il y a un garde.
Juan Rosé est très fier de travailler sur une installation de fabrication Suisse, depuis 12 ans et en septembre 2012 il viendra en Suisse pour des infos sur l’installation et des vacances en Europe! mais malheureusement on est toujours en voyage et je ne pourrai pas le recevoir.
On passe 5 jours à visiter la ville et ses immenses marchés où l’on trouve de tout, du vélo à de la poudre à lessive et à notre grande joie on trouve du gruyère Suisse!!! C’est Noël avant l’heure, on n’est pas dehors du magasin que j’ai déjà le couteau dans les mains…… miam miam miam.
c’est impressionnent comme les murs tiennent debout, ils savaient construire avec habilité. De là on continue direction St-Cruz par de magnifiques vues et traverse un parc avec des vues de la forêt amazonienne qu’ils appellent la Sibérie.
Jeudi : 28.06.2012. On repard par l’ancienne route, la 7 direction St-Cruz, le soir on s’arrête derrière une église, mais peu de temps après un villageois vient vers mois et m’invite a passer la nuit dans sa cour et aussitôt installé, Bea fait la cuisine mais Eduardo nous apporte deux assiettes de ris, pommes de terres et un œuf pour le souper. On sort le pc et on regarde les photos de voyage! Toute la famille est heureuse de découvrir d’autre paysages.
Petit problème, on a un pneus usé, un plat au centre, le reste est bon mais on doit le changer.
Ensuite on continue, on passe diverses montagnes avec des vues magnifiques pour arriver dans une vallée pour visiter un village Inca une réserve de plusieurs centaine d’années et
Lundi : 02.07.2012 On arrive a St-Cruz qui est une énorme ville style à l’américaine qui nous plais pas trop, mais on doit changer un pneu qui s’est usé au centre, on en trouve un de même marque que les autres, pour un prix bien inférieure qu’au Chili! N’oublions pas que nous somme en Bolivie et 135 $ plus tard, nous cherchons un parking gardé pour deux jours. Par hasard en cherchant un resto pour souper on tombe sur l’alliance française ou on déguste un sandwich au pâté français avec un Ricard.
Le lendemain on retourne au café de l’alliance, car ils ont du wifi et on fait connaissance de Mathieu le patron qui vit avec sa famille depuis trois ans a St-Cruz et plus tard vient Alex, un français marié en Bolivie depuis 20 ans il fait de la culture de salades, le courant passe très bien et cela est très intéressant de parler avec eux, on est invité à passer sur son exploitation à Samaipata éventuellement au retour sur la Bolivie et l’apéro se prolonge.
Mercredi : 04.07.2012. On repart de cette grande ville sans l’avoir beaucoup sillonnée, car cela ne nous intéressait pas trop et de plus le ciel est couvert et il fait frais, on redescant contre le sud et on dort dans un petit village tranquille car c’est la foret vierge (l’Amazonie).
Jeudi : 05.07.2012.Le soir on cherche un coin pour dormir, je repère une piscine, je demande à une dame s’il est possible de passer la nuit sur la place du village, et tout de suite elle m’ouvre la barrière pour me parquer sur son terrain privé! Et de suite on est invité à boire un café et là elle nous présente à sa maman qui a 87 ans et pleine de vie, on tombe sur une famille extraordinaire et on fait à souper ensemble, risotto aux bolets séchés qui est bien apprécié de tout le monde. Le lendemain impossible de partir sans prendre le dîner, lasagne aux épinards, poulet avec de la pâte faite maison par Negra… un délice mais après le dîner trop tard pour reprendre la route et Bea improvise des spaghettis carbonaras pour le souper.
Samedi : 07.07.2012. On reprend la route ou plutôt piste direction la douane du Paraguay, on passe des contrôles militaire pour arriver au poste de sortie Bolivie où tout se passe en quelques minutes sans problème mais le bureau si on peut l’appeler comme cela est très basique.
Après plusieurs km de nomansland on arrive devant une barrière de tonneaux où il y a quelques cahuttes et c’est là que l’on me fait mon importation temporaire pour le véhicule et pour l’émigration pour les passeports cela se fait a 250 km plus loin.
