Le Falgoux (Cantal)
Repères géographiques
Le village est situé au cœur du parc des volcans d'Auvergne.
La commune de Le Falgoux est située à 13 km de Salers et à 28 km de Mauriac .
Le village du Falgoux est situé au pied du Puy-Mary, volcan qui culmine à 1787 m, et est entouré de 3 cols accessibles par la route : le col du Pas de Peyrol (1 588 m), le col de Néronne (1 241 m) et le col d'Aulac (1 212 m).
La commune du Falgoux, dont la direction est du nord au sud, fait partie de l’arrondissement de Mauriac et du canton de Salers. Elle comprend une grande partie de la vallée du Mars, et est bornée au nord par les communes de Colandre et du Vaulmier ; à l’est, par celle de Cheylade ; au sud par celle de Mandailles, et à l’Ouest par celles de St-Paul et de Fontanges. Elle est arrosée par le Mars, rivière qui, dans tous les anciens titres, est désignée sous le nom de Mar, et dont la direction est de l’est à l’ouest, et par un grand nombre de ruisseaux qui se précipitent du sommet des montagnes.
Le terrain de cette commune est généralement d’origine ignée. Il est très accidenté et se compose de montagnes les plus élevées du Cantal ; on y remarque parmi elles le Roc-des-Ombres, qui est le point de contact des communes de St-Paul, de Fontanges et du Falgoux ; le Puy-de-la-Tourte, et particulièrement le Puy-Mary, dont la hauteur déterminée par les officiers d’état-major attachés au département de la guerre, est de 1 786 mètres. Son sol est fertile, autant du moins que la rigueur du climat qui règne dans ces hautes régions peut le permettre ; ses terres sont de bonne qualité, mais le trop long séjour des neiges et les gelées tardives en détruisent souvent les récoltes ; ses prairies et ses pacages à vacheries sont excellents ; mais n est obligé d’abandonner ces derniers avant le 15 septembre, chassé qu’on est par le retour de l’hiver. Du reste, cette commune possède les éléments d’une grande richesse, qui ne demandent que des voies de communication praticables pour se développer dans le Bois-Mary, forêt de près de 700 hectares d’étendue, et qui est peuplée en grande partie de magnifiques sapins.
La surface de a commune du Falgoux est de 3 036 hect. 68A. 13C. dont 2 995 h. 31 a. 52 c. de propriétés imposables, qui se subdivisent ainsi : terres : 202 h. 8 a. 36 c. ; jardins : 8 h. 14 a. 40 c. ; prés : 528 h. 6 a. 16 c. ; pacages : 1 085 h. 86 a. 46 c. ; forêts : 920 h. 4 a. 21 c. ; rochers et terres vaines : 237 h. 94 a. ; superficies bâties : 4 h. 17 a. 33 c. et 42 h. 36 a. 61 c. d’objets non imposables. Sa population est de 764 habitants, répartis dans un bourg, 11 villages, 16 hameaux et 130 maisons. Cette population émigre en grande parte chaque année, et se répand dans toutes les provinces de France pour y exercer des industries de tout genres.
La commune est traversée, dans un angle de son territoire, par le chemin de grande communication, n° 4 de Murat à Bort, et par la ligne de moyenne vicinalité de Cheylade à Apchon.
Le Falgoux, chef-lieu, est un petit bourg éloigné de 34 kilomètres de Mauriac et de 12 de Salers. Il est situé dans la vallée et sur la rivière de Mars, qui n’y est encore qu’un faible ruisseau? L’église en a été reconstruite depuis quelques années ; elle est dédiée à St-Germain, et était autrefois un prieuré bénéficiaire du monastère de Mauriac.
De nombreuses habitations aujourd’hui détruites, prouvent que ce bourg a été plus considérable autrefois qu’in ne l’est à présent. La terre du Falgoux était dépendante de celle du Vaulmier et appartenait à la maison d’Apchon ; mais les habitants avaient traité de leurs franchises avec cette maison à différentes époques, et notamment en 1295 et 1302. Aux termes de ces transactions, dont les actes sont restés, leurs consuls avaient le droit de porter robes et chaperons, et de chasser librement, avec l’obligation, toutefois, de remettre au seigneur, la hure du sanglier, la patte de l’ours, le râble et le bois du cerf ou du chevreuil, et de veiller soigneusement à la conservation des aires d’oiseaux de chasse noble, dans toute la forêt, et particulièrement sur le Puy-de-la-Tourte.
On raconte qu’en 1265, un Guillaume Comptour d’Apchon, ayant sans doute quelque vengeance à exercer cotre les vicomtes de Carlat et de Murat, rassembla un certain nombre d’habitants du Falgoux et se livra avec eux au pillage de leurs terres ; mais que sur les ordres du roi, Eustache de Beaumarchais, bailli des montagnes d’Auvergne, se mit à la poursuite de cette bande de pillards, la dispersa et fit condamner son chef à une indemnité de 3 000 écus d’or.
Familles notables
Famille Chalvet de Rochemonteix (XIVe siècle - XVIIe siècle) Le fief de Rochemonteil appartenait en 1450 à N. Chalvet (peut être Pierre, marchand à Salers ou Antoine d'après Audigier) père de Jehan Chalvet qui épousa Marie Du Sailhans en 1471. Le 29 janvier 1612, après diverses transactions familiales, le domaine de Rochemonteil reviendra à Pierre deLafarge (époux de Marie Chalvet). Son fils détruira le manoir vers 1650, et le petit fils Pierre de Lafarge Seigneur de la Fauvelie vendra pour 13000 livres le domaine au Sieur Espinouse.
Famille de Neyrestang (de l'origine au XVIe siècle). Elle est restée au Falgoux jusqu'à la fin du XVIe siècle. La branche cadette a été brillante dans le Velay.
Famille du Sailhans (XIVe siècle - XVIe siècle)
Famille Combart de Lacombe (XVIe siècle - XVIIe siècle) Famille de la bourgeoisie fougounière qui se constitua au XVIIe siècle un patrimoine immobilier immense (Pierre Combart) composé de plusieurs domaines (Lacombe, Cher Soubro, La Chaze, Neyrestang et Verdelon). Elle s'attribua certains titres seigneuriaux attachés aux domaines (seigneur de Neyrestang, seigneur de Verdelon, seigneur de Lacombe) ; elle n'a jamais été anoblie.
Famille de Lafarge (XVIIe siècle) ; le domaine de Rochemonteil lui appartint au XVIIe siècle (Cf ci dessus Chalvet).
Famille Vayssière (XVIIe siècle). Appatentée aussi au Chalvet, elle avait au XVIIe siècle le domaine de la Marethie qu'elle vendit à la famille Vizet (Amblard Vizet).
Le Puy Mary
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Le spectacle des vallées commence dès la ligne des crêtes et que seraient :
- L'Impradine et la Santoire sans la brèche de Roland et le Peyre-Arse.- La Petite Rhue sans le Puy de la Tourte et les cols de Serre et d'Eylac.- Le Mars sans le Roc du Merle, le Roc des Ombres et le col de Redondet.- La Jordanne sans le Puy Griou et le Puy Chavaroche.La Vallée de l'Impradine, disposant d'une orientation Est, offre l'un des plus beaux spectacles. De la fraîche lumière matinale aux ombres orageuses des soirées estivales : l'emprise de cette vallée glacière sur la rivière qui serpente impressionne par les forces qui nous entourent. C'est pourtant là que la petite faune et surtout la flore y forment un vaste conservatoire naturel.Les villages de Lavigerie et de Dienne situés sur la Santoire descendant du Peyre-Arse semblent se présenter comme des camps de base préparant l'entrée dans le merveilleux royaume de l'Impradine.
Au Nord du Puy Mary, les Vallées de La Petite Rhue et du Mars sont des réserves forestières immenses prolongées par des exploitations agricoles renommées pour la qualité de leur productions laitières et animales. Sur les chemins d'exploitations des sapinières ou hêtraies, les promeneurs recherchent les framboisiers, les noisetiers et les champignons et croisent parfois des animaux de grandes tailles chamois, biches et chevreuils qui viennent y trouver fraîcheur et nourriture. C'est également sur ces flancs qu'en hiver les stations du Claux et du Falgoux abrite la zone nordique du Haut Cantal.
Le versant Sud du Puy Mary laisse découvrir la Vallée de la Jordanne. L'histoire raconte que ses eaux contiennent des pépites d'or et c'est peut-être pour cela que la Vallée est si fréquentée ... Cet axe important est le chemin des Aurillacois et ce qui surprend le plus est le contraste entre le paisible bas de vallée et qui à partir de Mandailles et son célèbre Grand Tournant nous fait entrer dans l'antre du volcan cantalien !!! En regardant le Puy Griou, le Puy Mary si abrupte et le Puy Chavaroche, nous avons vraiment cette impression d'autant que le Col de Redondet quant à lui semble être un élément supplémentaire stabilisant la ligne de crêtes.