Mes écrits

  • Journal d'une psychologue en institution (2014)

sur Amazon.fr

  • Texte sur l'Ennui publié au sein d'un ouvrage collectif (janv 2016)

chez Jacques Flament Editions

un dessin réalisé par ma fille Diane Perrotin

  • Texte sur la Folie publié au sein d'un ouvrage collectif (sept 2016)

chez Jacques Flament Editions

  • Participation à la recommandation portant sur la qualité de vie en Maison d’Accueil Spécialisée (MAS) et en Foyer d’Accueil Médicalisé (FAM), publiée par l’ANESM - publication sept 2013
  • cf. pièce jointe que vous trouverez un peu plus bas sur cette même page

http://www.anesm.sante.gouv.fr/spip.php?article708&var_mode=calcul

    • Mémoire soutenu en 2011 lors
    • du DU Approche psychanalytique du corps (pièce jointe au format pdf ci-dessous)

C’est pas beau de vieillir… Cette phrase lourde de sens se décline en début ou fin d’entretiens avec des patients âgés de façon répétitive.

Ces patients, tous différents de par leur histoire, leur maladie, leurs douleurs énoncent cette phrase comme une sentence qui en elle-même résume leur condition actuelle.

C’est pas beau de vieillir mais surtout dans cette peur de vieillir surgit de façon cruciale la peur de mourir.

Dans ces histoires de vie et de mort confrontées à un réel envahissant de par la maladie et la dégradation, j’ai pu observer le retour à un fonctionnement qui rappelle ceux des enfants de façon quasi automatique. Le deuil souvent évoqué en milieu hospitalier pour parler des différents renoncements définitifs au cours de la vie prend consistance dans beaucoup d’entretiens en la personne d’un proche décédé ou « effacé », la situation devient difficile tant le « vivant » du mort occupe sa place dans le discours du patient mais en même temps la persistance de ce vivant au-delà de la séparation rassure dans la continuité du lien. (la suite sur la pièce jointe "Mémoire DU" que vous trouverez un peu plus bas sur cette même page)

    • La démocratie

La démocratie, celle que nous désirons tous et qui reprend ses droits, comme nous avons pu le constater à travers le monde retombe toujours dans la convoitise des gens de pouvoir et "d'image" qui manipulent et tordent des idées qui restent souvent obscures et sans suite..Il faut effectivement lutter contre cela et même lorsqu'on ne sait pas écrire, on peut écouter, faire confiance à son bon sens, s'attarder sur ce que l'on ressent d'une personne en dehors de tout jugement.

Cette distance et proximité de l'image nous a joué des tours et continuera de le faire si effectivement chacun d'entre nous ne cherche pas à s'investir dans la compréhension de politiques qui nous concernent et passent par des choix qui sont aussi des rencontres humaines, "pour de vrai".

  • Un monde parfait

Il était une fois un monde parfait où chacun vivrait heureux selon une logique implacable universelle..

Nous voyons très vite les dérives de cette utopie burlesque qui fige la vie au dessus des méandres souterraines de l'humain.

La surface du monde civilisé nous faire croire à cela mais la violence qui éclate à chaque coin d'une société rationnalisée nous rappelle que le mouvement n'existe que dans la contradiction.

La folie n'a plus de droit dans la cité, on la rejette dans des contrées éloignées du coeur de la vie "rentable", à se voiler la face on ignore d'autant plus la cause de nos souffrances.

Eh oui, parce qu'on souffre toujours malgré une volonté d'expliquer tout qui serait censée annuler cette peur qui nous entraîne toute notre vie jusqu'à la mort.

Tout de suite les grands mots (maux) et pourtant ce genre de chose arrive chaque jour, la mort trouve sa place dans ces légions de souffrances modernes: le travail dénie l'existence, l'économie ne fait pas mieux et la politique alimente un monde stérile.

Alors jusqu'où ce monde parfait compte-t-il nous mener? A nous de voir....