Le monde du proche et moyen-oriental est apparu comme le berceau de la « Révolution néolithique » (Gordon Childe).
L’homme paléolithique vivait essentiellement de la cueillette et de la chasse, depuis 1400 000 ans av. J. C.
Les traces graphiques depuis 50 000 laissées par les chasseurs et cueilleurs, l’homme sapiens sont gravées sur les murs des grottes, probablement le moyen de mémoriser et de transmettre de messages et des idées sur de lieux, d’initiation, d’éducation ou socialisation (E. Anati).
Les fouilles trouvées sur le site Natoufien se relève entre 12500 à 10000 av. J. C.
Le Proto Néolithique on le trouve sur le site palestinien d’EL Khiem entre 10300 à 8800 av. J. C., avec maisons rondes et serrées en cercle.
A Jéricho le Néolithique est daté entre 8800 et 8200 avec des maisons rectangulaires qui possèdent un étage comme à Petra en Jordanie.
La période suivante entre 7000 et 6500 av. J. C., débouche sur la découverte de la céramique.
L’aspect le plus impressionnant de cette période est la découverte à Jéricho du « culte des crânes » ça-veut-dire les crânes des morts détachés pour être exposés dans les maisons.
A Jéricho, surtout à Aïn Ghazal au nord d’Amman ce sont des statues complètes qui furent modelées en chaux et enterrées rituellement, sans doute aussi pour un culte des ancêtres.
L’archéologue britannique Kathleen Kenyon en 1951 sur les fouilles à Jéricho met à jour la plus ancienne agglomération d’agriculteurs du VII millénaire av. J. C.
La ville Mari se situe à la frontière Syro irakienne. Les vestiges qu’on a trouvés dans cet endroit montrent le début du III millénaire av. J. C. (André Parrot).
Jean Bottéro est un historien assyriologue, spécialiste de la Bible du Proche Orient et de la Mésopotamie.
L’assyriologie commence avec Benjamin de Tudèle qui parcourant la Haute Mésopotamie vers 1165, retrouva pas loin d’un pont sur Tigre, les ruines de Ninive l’antique capitale des Assyriens. Et Pietro De la Valle au retour de son voyage en Perce et Bagdad rapporta en Europe les premières « briques inscrites » ramassées sur les mêmes ruines.
Mais il ne faut pas oublier qu’une quantité des documents sont incomplets. Les archéologues trouvent la majorité de pierres fragmentées.
Pour comprendre mieux le début de l’écriture au monde nous avons exposé les lieux et les peuplades nomades avec leur langue.
La Mésopotamie se trouve dans la vallée entre deux fleuves : Tigre et Euphrate (aujourd’hui Iraq), c’est là-bas la naissance de notre Occident à partir du VI° millénaire av. J.C.
La Mésopotamie ancienne comprend ; le pays de Sumer, d’Akkad, de Babylone et de Ninive.
Sumer est la partie du sud de la Basse Mésopotamie et Akkad le nord de cette partie.
Avec la sédentarisation de la peuplade apparait l’agriculture.
Les peuplades apportent avec eux la culture.
Dans la vallée d’Euphrate sur le site de Hassuna la culture est rependue entre 6200 à 6000 av. J. C.
Aux pieds de Zagos au Moyen Tigre à Samarra entre 6200 à 5700 av. J. C., on trouve une culture dérivée de celle de Hassuna.
Vers 3000 av. J.C., une classe de lettrés spécialisés à la fois dans l’art et le « métier d’écrire » et de lire, ont commencé s’intéresser et étudier un certain nombre de phénomènes. Ils ont recopiés, étudier sans relâche, remanier, enrichir, réédités jusqu’à la fin, peu avant notre ère.
Le cadre géographique de recherches se trouve dans la partie inférieure d’Iraq plus près de Bagdad, où on a trouvé centaines de mille de documents, de fragments inscrits sur friables plaquettes d’argile, dans un lagunage et une écriture morte et oublié depuis deux millénaire, qu’on n’a pas pu traduire.
En France le seul livre sur assyriologie est « L’histoire commence à Sumer » ça veut dire en Basse Mésopotamie, dans la première partie du III° millénaire av. J.C.
C’est Kramer qui dégage les briques où on trouve les milliers de tablettes représentant la littérature sumérienne.
En 1851 on a trouvé les tablettes d’Assurbanipal sur le site de Ninive.
« Mésopotamie » le livre de Jean Bottéro présente quatre parties et chaque partie est présentée sur plusieurs chapitres.
Dans ce livre Bottéro relate la première écriture, la mentalité et la religion de la peuplade qui est passé sur ce territoire à partir du IV au I millénaire av. J.C., à l’époque néo assyrienne.
En 1821 l’anglais Rich a apporté des objets intéressants de cette époque.
Seulement en 1842 que les fouilles archéologiques commencent au nord de Mésopotamie par Paul-Emile Botta, qui avait apporté des briques inscrites en cunéiforme.
Les documents qu’on possède aujourd’hui viennent du Proche-Orient et surtout de l’Iran et du sud-ouest en Iraq.
Estelle Villeneuve archéologue est spécialiste du Proche-Orient nous apporte beaucoup des informations.
Les plus vieux documents bibliques et grecs sont de la seconde moitié du II millénaire av. J. C.
Ermete Pierotti ingénieur et militaire, en 1857 découvre l’Arc monumental roman « ecce homo » (Voice l’homme) dit Pilat envoyant Jésus à la mort.
Sarzec fouilla à partir de 1877 le site de Tello au sud de Mésopotamie.
Il mit au jour deux périodes successives : la plus récente représentée par les statues de Gudea et la plus ancienne sur les débris de la « Stèle de Vautours », probablement au début du IV millénaire av. J.C.
William Flinders Petrie égyptologue anglais (1853 à 1942) découvre une belle stèle en granit noir vantant les victoires du pharaon Méneptah.
Petrie trouve un système d’écriture utilisé en Egypte du IV millénaire av. J. C., la période romaine, où sur 28 lignes de hiéroglyphes présentant la guerre contre les Libyens du 1210 av.J.C.
La civilisation mésopotamienne, née au IV millénaire av. J.C., bien implantée, est la plus vieille du monde.
C’est en Mésopotamie qu’il y a eu, des groupes de véritables « intellectuels » et « savants » qu’ils avaient leur manière à eux de chercher, apprendre et savoir.
La Mésopotamie avec la civilisation suméro-akkadienne, est-t-elle la plus vieille connue en ligne ascendante directe, se demandent les historiens aujourd’hui ??
L’aventure de l’archéologie dans le monde est loin d’être finie.
Autour de VI millénaire av. J.C., sur le territoire passent progressivement des habitants venus du Piémont, du Kurdistan et du Zagros où il y avait les Sémites.
Les Sémites venus du nord se sédentarisent cela donne lieu aux constructions.
La langue sémite on le parle encore dans nos jours.
Les Sumériens ils arrivent plus tard vers IV millénaire av. J.C., du sud-est, du pays nommé Sumer.
Les Sémites et les Sumériens vivaient en bonne intelligence dans la moitié supérieure de la Basse Mésopotamie.
De la symbiose Suméro-Somatique on a trouvé une trace d’une organisation sociale et politique.
Le partage du pays en Sumer et Akkad commence probablement vers 1760 av.J.C.
Ur et Uruk sont les plus vieux et les plus grands sites du 5000 av. J. C.
Les sites d’Ur et Uruk au sud de Mésopotamie ont été trouvés par Taylor.
Par la suite C.L. Walley explore le site Ur et sa région.
Sur les tablettes, on a trouvé le nom du roi Kameche avec la vie, la société et les lois de son royaume. Un seul homme avait le droit et la puissance, c’était le roi. Sur un cylindre trouvé, on peut voir graver les hommes au travail les animaux de traits et les inégalités qui commencent dans la société.
L’époque d’Uruk arrive vers 3700 à 3100 av. J.C., pendant les fouilles on a trouvé les « Tablettes d’Uruk », moins connu que celle de « Djemder- nasr » et beaucoup moins que celle de « Fâra » qui ne sont pas décryptables à l’exception de quelques documents.
« Fâra » était le siège de la Dynastie pendant laquelle était censé avoir eu le « Déluge ».
C’est une étape du long processus du développement correspondant à la révolution néolithique (Gordon Childe).
A partir du 1928 commencent les fouilles allemandes à Uruk qui permettent à préciser les origines de la civilisation sumérienne.
Le plus vieux pont il était construit vers 4000 av. J. C.
Les fouilles sur les Uruk et Suse ont relevés la céramique non peinte vers la fin du V millénaire av. J. C.
Les constructions ont commencé vers 7000 av. J. C., d’abord sur un niveau, puis ils ajoutent des autres niveaux sur le premier. Apparaissent des collines artificielles nommé Ziggourat qu’on trouve aujourd’hui en Irak.
Après l’époque d’Uruk arrive la période proto-sumérienne dans la basse Mésopotamie.
La période du III millénaire av. J. C., est marqué par l’entrée dans l’Histoire, grâce au développement de l’écriture, « le cunéiforme ».
Les Sumériens qui occupent archaïquement la Mésopotamie méridionale à partir de la fin du IV millénaire av. J.C., sont les promoteurs de haute civilisation et sont aussi les inventeurs de l’écriture vers 3000 av. J.C.
C’est la langue sémitique qui était parlée en Mésopotamie du III au I millénaire av. J. C.
Entre le III et le II millénaire av. J.C., les sumériens sont absorbés par les Sémites plus nombreux.
Au nord de Mossoul au sous-sol on a trouvé les vestiges des statues en pierre du IV millénaire av. J. C.
Les traces de la tradition culturelle suméro-akkadienne on les a trouvés à la frontière d’Irak et la Syrie.
Au cours du IV millénaire av. J.C., est née une haute civilisation complexe et originale, peut-être la première au monde appeler Suméro Akkadienne, qui sort des deux cultures l’une Sumérienne, l’autre Sémitique.
Vers le II millénaire av. J. C., il y a eu le roi Ramsi, un roi très guerrier. Son empire puissant a duré un siècle.
La royauté assyrienne est suivie d’une « royauté babylonien », avec la capitale Hammurabi d'après le nom du roi (1792 à 1750), le fondateur du royaume.
Les grandes époques de l’histoire de la Babylonie sont : vieux babylonien, ou paléo babylonien, avant 1500 (av. J.C.), médio babylonien lors de la moitié du II° millénaire, néo babylonien au I° av. J.C., et babylonien tardif désigne la langue littéraire au cours de ce même millénaire.
En 1908 dans les fouilles dirigées par Koldewey on retrouve les traces de la Ziggourat néo-babylonienne et les reste de la « Tour de Babel » des briques cuites. Le lieu se trouve à 50 km de Bagdad au sud de Sumer où il y avait un terrain marécageux. Sur les tablettes de Jakil il est donné ce lieu.
Pour échapper aux eaux, ils ont construit cette tour de sept niveaux pour arriver au ciel. Ils avaient achevé la tour afin qu’elle monte jusqu’au ciel et en levant de la main-d’œuvre dans le peuple « Que le Senior Marduk lui avait confié ». Esagil est le temple principal de Marduk.
En 1879 sur le site de l’antique Babylone, les ouvriers de Hormuz Rassam ancien assistant d’Henri Austen, trouvent des fragments d’un cylindre où était écrit que Marduk pour sauver le peuple a construit la Tour.
Le roi Nabuchodonosor déporte sa cour et ses élites en Babylonie en 587 av. J. C.
Vers 539 av. J.C., Babylone fut pris par Cyrus II (les Perses arrivent).
L’explorateur britannique Henri Austin Layard, sur les traces de la civilisation des Assyriens trouve à Nimroud à 35 km de Ninive (Mossoul) en 1846 un obélisque en marbre noir, orné de petits tableaux en relief avec 210 lignes en cunéiforme la langue akkadienne. Le palais de l’Assourbanipal (668 à 625 av. J. C.), a été mis au jour à Ninive aussi par Layard.
Layard publie un récit « Ninive and its Remains » en 1849. Plus tard le déchiffrement de ce texte par H. Rawlinson nous apprend le règne du Salmanazar III du 858 à 824 av. J. C.
Les Habirou sont des vagabonds insaisissables et belliqueux qui ont envahirent l’Anatolie vers la fin du III millénaire av. J. C., d’après Bottéro.
Vers la fin du III° et début du II° millénaire av. J.C., on a trouvé en Arménie « l’urartéen » une autre langue cunéiforme qui est mélangée avec « l’Hurrite », dont la traduction est en cours.
L’alphabet de la langue « d’Ugarit » était imprimé sur des plaquettes d’argile dont les éléments sont en forme de clous, mais sans rien avoir en commun avec l’écriture cunéiforme.
En 1931 H. Bauer se rendit compte que l’Ugarit est une langue sémitique, rattachable au type « cananéen ».
D’autres groupes éthiques et culturels se sont trouvé dans de conditions analogues, à la fois hautement civilisées à la recherche d’un moyen de communication par l’art plastique de signes et de symboles ; exemple les Incas. C’est ainsi que l’on parle de « l’écriture des mégalithes bretons », qui est en cours de déchiffrement.
L’invasion des Cassites du 1600 à 1200 av. J.C. a mis le peuple dans un sommeil culturel.
En Anatolie au cours du II millénaire av. J.C., une autre civilisation apparait ; l’empire Hittite qui est présenté comme débiteur de l’ancienne Mésopotamie.
On trouve aussi les hittites en Anatolie.
Les grands rois hittites s’établirent fortement en Syrie, après avoir installé à Karkemish sur la grande boucle de l’Euphrate, tout comme à Alep, leur fils comme vassaux.
L’archéologue écossais Philippe L. O. Guy en 1919 sur les fouilles de Karkemish (Turquie) trouve la grande route, un défilé qui relier l’Egypte à la Mésopotamie.
Les hittites ont une langue propre aux indigènes. Seulement en 1915 que assyriologue B. Hrazny commence s’intéresser à cette langue. Aujourd’hui, le « hittite » a sa grammaire et ses dictionnaires. On distingue plusieurs dialectes voisins ; l’urarteen parlé et écrit au I millénaire av. J.C., dans l’ancienne Urartu (Arménie aujourd’hui), et Urrite son ancêtre, sont deux langues étroitement apparentés.
A Erbil en Pakistan les archéologues ont trouvé une ville millénaire av. J. C.
A l’ouest d’Ankara les archéologues ont trouvé une étape intermédiaire entre la vieille civilisation mésopotamienne et le monde hellénique.
Les documents sont écrits dans un système dit « hiéroglyphique ».
Le vieux perse connu aujourd’hui parmi les langues indo-européennes, ce l’idiome n’a pas fourni jusqu’à aujourd’hui de documents intelligibles.
Seulement une petite partie des découvertes apporter par les archéologues ont pu était déchiffrer jusqu’aujourd’hui.
Ce que les peuples croient sur l’écriture :
Pour les chinois c’est le ciel qui leur a donné car c’est un secret de Dieu.
Pour les égyptiennes c’est un don de Dieu.
Pour les Touaregs c’est la découverte pour les femmes.
A Sumer que l’écriture et le document sont nés (J. Bottéro).
Cinq siècles avant l’arrivée des pictogrammes on a eu les dessins dans les grottes qu’on trouve encore aujourd’hui.
L’écriture passe par trois grandes étapes : la pictographie, le phonétisme et l’écriture proprement dite.
En gros on peut parler de pictogramme, écriture cunéiforme, araméen, grec…
L’écriture cunéiforme est apparue vers 3000 av. J. C. servir aux échanges commerciaux.
L’écriture cunéiforme est un système d’écriture ancien utilisant des caractères en forme de coins ou de clous. Inventé en Mésopotamie entre 3200 et 3000 av. J. C. Au fil du temps plusieurs centaines de signes ont évoluent.
On l’a trouvé graver avec un stylet ou calame sur argile, aussi gravée dans la pierre ou métal.
Calame c’est un roseau taillé en pointe dont se sert pour l’écriture sur des tablettes, qui donne la forme de l’écriture cunéiforme. Avec le temps, plus tard il est trempé dans l’encre pour écrire sur papyrus. Il doit être retaillé régulièrement car l’extrémité du bec s’use rapidement.
On a eu aussi de calames de bambou.
Au début des lignes sont gravées dans la pierre, ou marquée à la pointe sur une plaquette d’argile molle, séchée au soleil, et plus tard cuite au feu, mais très friable.
La pictographie n’est pas une écriture de mots, était une idée.
Le pictogramme outre l’objet premier qu’il « dépeint » peut se rapporter à d’autres réalités, rattachées à ce même objet par des procédures mentales.
Dans les cas où de telles associations d’images et idées étaient jugées impraticables, on pourrait tourner autrement la difficulté, par recours à d’autres pratiques de l’art, par exemple, de menus tableaux à l’aide de plusieurs signes.
Dans le pays de Sumer il y eu le besoin d’écrire le son du mot, exemple ; pour dire « chapeau » ils dessinent un chat + un pot.
Le roi debout représentera le roi en puissance dans le pays et le roi couché il était mort.
Un dessin qui peut suggère beaucoup plus qu’il ne représente c’est le cas d’un pictogramme. Le principe fondamental de l’écriture cunéiforme, c’était la « pictographie » qui représente des choses par d’autres choses.
Puis on passe à un signifiant en constituant la mise par écrit de la pictographie, c’est une modification qui dévient « déductif et scientifique ».
Dans le Sumer se trouve la naissance de l’alphabet.
Avec le temps arrivent les scribes et leurs élèves.
A l’écriture Assyro-Babylonienne on suppose que chaque caractère désigné d’abord un objet.
L’Assyrie adopte le rituel de Babylone afin de substituer à Marduk son dieu national Assur.
La langue était apparentée à l’hébreu, à l’araméen, à l’arabe et autre idiome sémitiques. On l’appelle langage d’abord « assyrien », puis « babylonien » et aujourd’hui akkadien.
L’écriture cananéenne est probablement du VI siècle av. J. C.
Dans la première moitié du III millénaire av. J.C., il y a eu l’usage du sumérien, la langue sémitique que va devenir la langue officielle de l’Etat à l’époque de l’Empire d’Akkad, entre 2340 et 2150 av. J.C., les traces sont trouvées dans les « Traites ».
Au II millénaire av. J. C., on a les signes graphiques. Les premiers à Sinaï, et Agarit.
En Ethiopien chaque lettre représente une syllabe. Chez le Thaï le pictogramme est une bande dessiné. L’alphabet libyen est linaire.
Japonais et tibétain ont des signes à la place des lettres.
Les grecs ont pris le lagunage phénicien qu’on trouve en Syrie aujourd’hui.
L’ancienne écriture arrive après 2000 ans ; le syriaque, arabe, copte, persan, grec. Les arabes et les chinois sont restés à leur ancienne écriture avec quelques peu de changement.
C’est vers 1380 av. J. C., que fut mis au point le premier alphabet de 30 signes, que l’on adapta à la tradition cunéiforme, pour mettre par écrit la langue sémitique majoritaire.
Les Sémites qui succèdent avaient une autre langue.
Mais cette langue manque de phonétique. Au but de l’histoire, l’akkadien dominera et deviendra la langue phonétique.
B. Landsberger nous laisse un ouvrage intitulé « Lexique de sumérien ».
La langue sumérienne est complément isolée, elle est d’un type que l’on appelle « agglutinat » c’est-à-dire qu’elle traduit les même rapports grammaticaux par juxtaposition aux mots essentiels (mot, pleins).
F. Thureau-Dangin (1872-1944) nous laisse une traduction cohérente et exacte du sumérien
La plurivalence des signes, disent les linguistes, remonte à la « pictographie originelle », fondée sur les choses elles-mêmes et leurs interrelations réelles ou imaginaires.
On savait que chaque signe cunéiforme pouvait être lu, soit comme le nom d’un objet, ou d’un certain nombre d’objets.
L’existence d’un Code et règles s’impose, pour la progression dans le secteur de la connaissance, par les déductions et des conclusions.
Ce Code n’était jamais formulé. Toutes leurs sciences étaient structurées sur des accumulations de cas concrets et individuels énumérés dans la « Liste ».
L’apparition des formes supérieures et monumentales de l’art, est un esprit scientifique.
Les lettres avec le texte cunéiforme, publiées par R. F. Harper, sont en majorités traduites et commentées par S. Parpola.
Le nom cunéiforme est donné par les allemands.
Le « babylonien » et « l’assyrien » sont deux dialectes principaux de l’akkadien ; le premier du sud, l’autre du nord de la Mésopotamie.
Il y a eu trois écritures : écriture dans le « Vieux Perse », écriture « élamite » et l’écriture « Akkadienne ».
Vers 3000 av. J.C., arrive la mise au point d’un système d’écriture.
Botta déclenche vers 1970 les fouilles sur le territoire de l’ancien Irak où il trouve des fragments écrits sur les aspects de la vie en Mésopotamie ancienne, qui couvre les trois millénaire av. J.C.
L’évolution « paléographique » du cunéiforme est linéaire et de plus en plus stylisé.
Dans le Proche Orient antique, en particulier dans l’exégèse rabbinique de la Bible, figure un type de raisonnement herméneutique appelé « notarîkon », qui est l’adaptation à l’écriture propre à l’hébreu, vu les procédées étudiés des vieux lettrés de Babylone.
Les premiers documents sur Ougarit on était trouvé à partir de 1929 sur le site Ougarit en Syrie.
A Ougarit Claude Schaeffer archéologue, exhume une stèle de Baal représentant un dieu de la guerre, on ne connait pas encore son nom.
Un siècle plus tard arrive la découverte du « phonétisme » ; on déchiffre quelques groupes de signes cunéiformes, mais une grande partie reste incompréhensible.
Nous nous exprimons nécessairement par des mots nos pensées. Le langage exige une distinction nette et précise entre les objets matériels.
Le défaut radical de l’écriture cunéiforme était qu’elle ne pouvait fixer et communiquer tout ce que le langage parlé pouvait exprimait des choses.
Avec le temps l’écriture s’améliore.
D’après G. Ifrah seul intelligible est le système des chiffres.
Chaque chiffre commandait une quantité correspondante d’un produit spécifique, distribué à, ou perçu de, où par, un individu ou une collectivité donnés.
Les plusieurs dizaines des milliers de tablettes représente les « Traites » où on trouve la littérature, les objets connus, et ce que servait à l’alimentation.
Les « Traites » sont appelées aussi manuels, ils présentent la matière scientifique en Mésopotamie ancienne.
Les « Traites » nous fournissent des analyses d’une extraordinaire minutie impliquant des observations sans nombre, présentés sur une « Liste ».
La « Liste » est la première présentation des ouvrages scientifiques en Mésopotamie.
Dans le « Traite de mantique » on trouve des informations sur les astres et les météorites. Dans les « Traités d’astrologie » il y a l’examen des astres et la présentation du corps humain sur une Liste.
Dans chaque « Traite » on utilise un diagramme opérationnel, une façon de grille que l’on appliquait à l’objet.
A la base du vieux-perse, élamite et akkadien en 1775 Grotefend (allemand) il est le premier qui s’attaque à déchiffrer l’écriture de trois systèmes graphiques (trois idiomes différends) sur 40 pages, grâce à sa connaissance du « vieux perse ».
En 1802 Georg Friedrich Grotefend trouva la clé de l’écriture cunéiforme assyrienne, bien avant que J.F. Champollion trouva les hiéroglyphes égyptiens.
Les déchiffrements sont faits en « cascades ».
Après Grotefend vers 1846 Rawlinson (anglais) déchiffre la deuxième écriture nommée « élamite », d’après les documents trouvés au S-O de Iran sur le site appelle Elam qui semble avoir le plus vieil idiome.
Elle était une graphie principalement syllabique, composé de cent dix signes et présenté par E. Norris entre 1838 et 1851.
En 1850 l’irlandais Hincks va déchiffrer le texte akkadien.
L’écriture s’améliore en ajoutant des signes pour la précision des phrases. Rawlinson et Jules Oppert vont déchiffrer l’écriture sémantique du II millénaire av. J. C.
C’est l’ouverture vers l’écriture et langue « persépolitains ».
Cette écriture trouvée sur les monuments « persépolitains », est situé en grande quantité dans l’ancienne Mésopotamie l’actuel Iraq.
En 1851 Rawlinson put terminer la traduction de la troisième colonne de l’inscription de Behistun (lignes longues de 112 signes).
Le déchiffrement de l’écriture au XIX siècle est suivi par plusieurs savants : Eduard Dhorme, Charles Virolleaud, etc.
En 1764 l’abbé Barthélemy déchiffre l’écriture Greco phénicien.
Assyriologue E. Smith annonce à Londres en 1872 la découverte d’une tablette cunéiforme trouvée sur le site à Ninive où il vient de déchiffrer un récit du « Déluge » (écriture de Sumer du 3300 av. J. C.). Il trouve aussi les traces du palais de Sennachérib suite aux renseignements de H. A. Layard.
La tablette du déluge dit que Noé pour sauver le peuple construit une arche où il embarqua un couple de chaque espèce.
Dans la civilisation ancienne de Mésopotamie, la dialectique consistait à analyser les mots écrits pour avancer dans les connaissances des choses.
Au regard des antiques lettrés, on écrivait la chose elle-même, munie d’un nom, et ce nom représentait la chose, constituant une donnée matérielle, concrète, massive, comparable à une substance dont chaque portion contenait toutes les vertus de l’ensemble.
Aujourd’hui l’écriture nous sert avant tout à conférer une existence objective, indépendante et durable à la parole. Elle s’efface devant la parole et ce que représente la parole.
Les déchiffrements continus entre 1800 et 1930.
La plus archaïque sortie du sol en Sumer, sont les « Tablettes d’Urk » d’à peu près 3000 av. J.C., qu’on a trouvé aussi en Akkad dans la localité nommée « Kis ». On les juge comme « l’invention de l’écriture » (Falkenstein). Un siècle plus tard on a retrouvé sur le même site les Tablettes de Djemder nasr » (S. Langdon).
Seulement en 1928 qu’on a pu sortir du sol à Uruk les premières Tablettes de la fin du IV millénaire av. J.C., sur lesquelles on pouvait voir un grand nombre de signes. C’est un de plus vieux documents cunéiforme en sumérien, sur cuivre (F.T. Dangin).
Ces Tablettes étaient localisées dans l’enceinte du temple de cette ville, en Basse Mésopotamie (Iraq).
Dans les « Traites » on trouve aussi les « Codes de lois », avec les mathématiques bien poussé pour la première moitié du II millénaire av. J. C., la médecine et la technique.
Le code d’Hammourabi de Babylone, est trouvé par l’égyptologue suisse Gustave Jéquier(en 1901). Le code était situé sur une stèle ressemble étrangement au commandement biblique.
En « Arabie heureuse » (le Yémen actuel), au sud du royaume de Saba on a trouvé l’alphabet du I millénaire av. J. C., qui s’approche de l’alphabet phénicien, hébraïque et araméen.
Un catalogue des caractères « primitifs » de l’écriture cunéiforme a été dressé par A. Falkenstein en 1936, dans son ouvrage les « Tablettes d’Uruk », où il énuméré 891 de caractères plus de 49 chiffres.
Les chercheurs berlinois qui poursuivent l’étude, comptent en gros 1500 caractères suffisamment différencies.
Les recherches et le déchiffrement continu toujours.
Les anciens mésopotamiens étaient persuadés que le monde ne s’explique pas par lui-même, qu’il dépendait totalement de puissances supérieurs, des personnages surhumains, qui l’avait créé et qui le gouvernait d’abord pour leur propre avantage, car ils avaient vécus avant eux.
Pour eux l’univers était régi des seule volontés et libre gré des auteurs de toutes choses. Aux yeux de ces gens-là, « tout » dans le monde, était divinatoire, les songes comme le reste.
Dans la première moitié du II° millénaire av. J.C., il y eu la discipline divinatoire.
Mais d’après Falkenstein, une telle croyance à des révélations divines en rêve, est archaïque en Mésopotamie ancienne. Plusieurs rêves sont pris en sérieux et suivi dans la vie sociale et politique.
La divination en Mésopotamie s’est fondée et formée d’abord sur certain empirisme.
Il y a eu deux types de divinations : divination inspirée qui est la révélation des dieux et divination déductive représenté par l’activité mentale des hommes.
La branche de la « divination déductive » prenait ses présages dans la présentation des entrailles de l’animal sacrifié.
Cette divination se prolonge jusqu’à peu près avant notre ère.
Il y a eu le passage du « présage » à l’oracle et avec tant de certitude que leurs propositions étaient toujours valables.
Les oracles, eux aussi ne se présentent guère que généralisés et démunis du moindre trait concret et individuel.
« L’oniromancie inspiré » est fondée sur la croyance que les dieux sont libres de communiquer à qui ils veulent, à leur gré, choisir dans ce but le rêve pour cadre et véhicule.
Du « Traite sur l’oniromancie » nous reste des débris, mais on peut les restituer, en partie, au moyen de parallèles mieux conservés.
La « manière directe » consistait pour les dieux, à révéler sans détours, ce qu’ils avaient à dire, car les dieux ce qu’ils avaient à dire le mettaient par écrit.
Dans les messages divinatoires et l’oniromancie comme dans l’écriture, ce lien sémitique parait souvent fondé sur une relation réelle, imaginaire, analogique ou purement conventionnelle, qui fait de l’un le signe ou le symbole de l’autre.
L’herméneutique est la théorie de l’interprétation des signes comme éléments symboliques d’une culture.
Le symbolique, joue aussi un rôle important dans le mécanisme du déchiffrement des présages.
Pour les mésopotamiens toutes les souffrances de la vie se trouvent dirigé par le surnaturel de personnalités divines, ils les ont rattachés à ce que nous appellerions la « théologie ».
Pour eux le futur et les phénomènes sortant de l’ordinaire venaient d’une divinité. Ils croyaient en une « destinée » dans la vie.
Ils disaient que « l’origine de la terre, la venue de dieux, l’univers, l’homme, tout avait été organisé et se trouvaient dirigé par un cœur surnaturel, de personnalités divines ».
Rien de ce que nous ignorons du passée, du présent, de l’avenir, n’échappait aux « divins », à leurs connaissances et à leur décision.
C’est tout le sens de la divination.
La divination en général, et l’oniromancie en particulier, sont intelligibles en Mésopotamie ancienne, que replongées dans le système de pensée des habitants de ce vieux pays, dans la vision globale qu’ils avaient de l’univers au II° millénaire av. J.C.
Les historiens qui s’occupent de contrées lointaines dans le temps, ne devaient jamais oublier à quel point le contenu des mots est élastique et combien, d’une époque à une autre, d’un milieu culturel à autre, sans doute, mais surtout pour peu que l’on y regarde de près, il est profondément différentes, et dans leur extension et dans leur compréhension… (Bottéro).
On se demande si notre civilisation occidentale ayant été inaugurée et lancée par le christianisme, au confluent de l’idéologie biblique d’une part et gréco hellénistique de l’autre, appartient de très loin aux Sumériens et aux Babyloniens, nos plus vieux ancêtres en ligne ?
La plus grande noblesse de l’homme est dans la connaissance, le savoir de tout ce qu’est utile et servile et de soi inférieur.
L’histoire, commence comme disait Aristote avec la curiosité, le questionnement et le savoir.
Les gens antique lettrés dès la première moitié du II° millénaire av. J.C., avaient à leur temps, découvert la pensée abstraite, l’analyse, la déduction, la recherche et l’établissement des principes des lois à leur manière et à leur temps.
Dans l’histoire comme dans la vie, les historiens savent qu’il y a toujours quelque chose dans le passée qui n’est pas encore définit.
« Les mots sont le souffle de l’écriture ».
La langue s’est rétrécit avec le temps. On exclut de plus en plus les vieux mots et on les oublies.
Aujourd’hui ils arrivent les mots sur la science et la technique qui se développe.
Dans la localité Figeac/Lot en France il y a le musée Champollion, où on trouve aussi l’histoire de l’écriture au monde avec une ample documentation très, très intéressante.