Encore un incontournable du circuit artistique florentin au programme ce matin : la galerie de l’Académie pour laquelle nous avons une réservation à neuf heures, réservation superflue car, à cette saison, il n’y aucune attente.
A l’intérieur, non plus, ce n’est pas l’affluence… même si la majorité des visiteurs s’agglutine autour de l’œuvre-phare du musée, le David de Michel-Ange. C’est vrai que cet athlète de 5,5 tonnes et 5,17 mètres de haut vous subjugue avec ses proportions parfaites et l’intensité de son regard.
Une copie de la statue trône sur la Piazza della Signoria.
Après deux heures à parcourir ce panorama de l’art florentin du XIIIe siècle à la Renaissance, revenons à des occupations plus matérielles. Au marché central, nous trouvons quelques bons produits toscans à ramener dans nos bagages.
Un petit crochet vers l’Eglise de Santa Maria Novella et sa façade en marbre polychrome.
Puis retour sur la place du Duomo pour revoir la cathédrale. Sa façade témoigne de la richesse de l’époque : rosaces, sculptures, niches, marbres polychrome.
Allons jeter un coup d’œil à l’intérieur… d’une grande simplicité ! Dire que cet édifice a été construit sans échafaudage : nous sommes impressionnés !
L’après-midi est consacré aux jardins Boboli… derrière le Palais Pitti, une promenade du dimanche que ne ratent jamais les familles ou les amoureux, nous dit-on !
Bof, sous un ciel couvert, on n’a pas été véritablement séduits par ces jardins à l’italienne.
On retient, malgré tout, quelques images.
Une grande allée bordée de pins
Un petit coin secret
Cette orangerie !
Cette sculpture !
Finalement, un petit crachin nous décide à nous réfugier au musée de l’Argenterie (compris dans le billet d’entrée) où un festival de coupes ciselées, de reliquaires sertis de pierres précieuses, de délicates compositions en ambre ou ivoire nous laisse sans voix. Que de trésors accumulés par les familles au pouvoir à l’époque: Médicis, Habsbourg-Lorraine et de Savoie !
En sortant du musée, il fait presque nuit !
Sur le Ponte Vecchio, nous sommes intrigués par ces grappes de cadenas suspendues aux grilles protégeant la statue de Cellini. Il paraît que c’est le fait des amoureux pour se jurer fidélité.
Ah, la vue depuis le pont, on ne s'en lasse pas !
Ce soir, nous nous laissons guider par notre flair dans les rues de Florence afin de dénicher une bonne adresse : finalement, c’est l’Osteria del Porcellino que nous retenons et c’est un bon choix. Bon rapport qualité/prix et très bon accueil !
Au dessert, nous goûtons un tiramisu. Il est bon mais, incontestablement, le mien est bien meilleur. C’est une fois de plus chez Grom que notre gourmandise nous conduit, nous n’avons pas encore goûté à tous les parfums !