IGP

Date de publication : 17 déc. 2013 10:49:44

29 avril 2014

La noisette de Cervione – nuciola diCervioni obtient l'indication géographiqueprotégée (IGP)

Le règlement européen enregistrant l’indication géographique protégée « noisette de Cervione – nuciola di Cervioni » a été publié au Journal Officiel de l’Union Européenne du 29 avril 2014.

La noisette de Cervione – nuciola di Cervioni est issue de la variété« Fertile de Coutard ». Une fois décortiquée, elle se présente sous la forme d’un cœur aplati, légèrement compressé latéralement.

Son poids relativement faible favorise la concentration du goût et des saveurs qui la différencient des autres noisettes. Elle se distingue également par la taille de son amandon qui est plus petit que celui d’autres noisettes.

La noisette de Cervione – nuciola di Cervioni présente une coloration foncée unie entre brun et rouge acajou. Elle n’est pas striée et sa chair est ferme, de couleur blanc cassé à ivoire pale.

La zone géographique de la noisette de Cervione – nucioladi Cervioni s’étend sur le département de la Haute-Corse. Cette zone qui connaît une forte influence des vents permet de réaliser un séchage de la noisette de manière naturelle.

La culture du noisetier est attesté en Méditerranée depuis la plus haute antiquité. C’est au début du XXème siècle que cette culture trouve son essor. La noisette de Cervione – nuciola di Cervioni a acquis tout au long de son histoire une haute réputation de qualité, tant par son mode de production sain, naturel et respectueux de l’environnement que par la finesse de sa saveur.

L’indication géographique protégée est un signe européen qui existe depuis1992 et assure au consommateur que le produit tire une ou plusieurscaractéristiques de son origine géographique.

Pour les fabricants, l’enregistrement de l’IGP garantirait une protection de la dénomination

« noisette de Cervione – nuciola di Cervioni » sur tout le territoire de l’Union européenne.

Comme pour tous les produits sous signe d’identification de la qualité et de l’origine, des contrôles réalisés par des organismes indépendants permettent de s’assurer du respect des conditions et de la zone de production.

Données chiffrées en 2010 :

- 51 producteurs

- 53 tonnes produites

11 décembre 2013

Le Saint-Marcellin obtient l’indication géographique protégée (IGP)

Le règlement européen enregistrant l’Indication Géographique Protégée Saint-Marcellin a été publié au Journal Officiel de l’Union Européenne du 29 novembre 2013.

Le Saint-Marcellin est un fromage élaboré à partir de lait entier de vache, non standardisé en matières grasses et en protéines, cru ou thermisé. Il se présente sous la forme d’un cylindre à bords arrondis, d’un diamètre de 6,5cm à 8cm, d’une hauteur de 2cm à 2,5cm et pesant au moins 80g. Ce fromage de type pâte molle à caractère lactique présente une flore de surface pouvant être blanche, beige à gris bleu.

La pâte est homogène à la coupe et peut comporter quelques trous. Selon la conduite du séchage, il est obtenu soit un Saint-Marcellin sec à la texture ferme, soit un Saint-Marcellin moelleux à la texture fondante. Le goût franc présente une richesse aromatique équilibrée (goût fruité, de miel…).

Toutes les étapes liées à la production du lait, à la transformation et à l’affinage du Saint-Marcellin doivent avoir lieu dans l’aire géographique délimitée des 274 communes situées principalement en Isère, en Drome et quelques unes en Savoie. Le territoire du Saint-Marcellin s’inscrit dans la région du Bas Dauphiné, entre plaines du Lyonnais et les montagnes calcaires de la Chartreuse et du Vercors. Les vaches laitières sortent en pâturage au moins 6 mois dans l’année et leur alimentation (composée d’au moins 50 % d’herbe et du fourrage) proviennent à 80 % de l’aire géographique.

L’identité et le caractère du Saint-Marcellin provient d’une technique de transformation d’inspiration fermière, héritée du temps où ces petits fromages étaient tous réalisés à la ferme, puis séchés grâce aux vents locaux omniprésents et ramassés par des ‘coquetiers’ pour les vendre dans les villes alentour : Romans, Lyon, Grenoble, Saint-Etienne, où ils étaient et sont toujours très appréciés.

Ce produit bénéficie d’une réputation importante, installée depuis plusieurs siècles. Les premières mentions au sujet du Saint-Marcellin se retrouvent sur les livres de comptes de l'intendance de Louis XI (XVème siècle). Il tire son nom de la ville de Saint-Marcellin, place forte de la région où se tenaient les marchés locaux. Il est actuellement connu non seulement dans sa région d’origine mais aussi dans toute la France.

L’indication géographique protégée est un signe européen qui existe depuis 1992 et qui désigne un produit dont les caractéristiques sont liées au lieu géographique dans lequel se déroule au moins sa production ou sa transformation selon des conditions bien déterminées.

Pour les producteurs, l’IGP garantit une protection de la dénomination Saint-Marcellin sur tout le territoire de l’Union Européenne.

La filière (chiffres 2012) :

6 fromageries

220 exploitations laitières

34.7 Millions de Saint-Marcellin produits

22 novembre 2013

Le Pâté de campagne breton obtient l'Indication Géographique Protégée (IGP)

Le règlement européen enregistrant l’Indication géographique protégée « Pâté de campagne breton » a été publié au Journal Officiel de l’Union Européenne du 22 novembre 2013.

Le Pâté de campagne breton est une charcuterie traditionnelle fabriquée à partir de viandes et d’abats de porc. Il se caractérise par une croûte brune, une forte proportion de foie, un hachage grossier des viandes ainsi qu’un goût prononcé de viande, de foie et d’oignons.

La fabrication du Pâté de campagne breton peut s’effectuer dans les quatre départements de la Bretagne ainsi qu’en Loire-Atlantique. Les matières premières carnées et les oignons sont obligatoirement frais. Des alcools à base de pomme ou des épices peuvent également entrer dans sa composition.

Le Pâté de campagne breton est issu de la tradition d’élevage et d’abattage de cochons en Bretagne. Il permet de valoriser des morceaux de porc qui n’entrent pas dans la fabrication d’autres charcuteries, notamment des saucisses.

La fabrication du Pâté de campagne breton conserve de nombreuses caractéristiques liées à sa fabrication traditionnelle. L’origine des gros grains dans la tranche s’explique par la pratique du hachage grossier des morceaux de viande. La présence d’une croûte brune sur la partie supérieure rappelle la cuisson en plats ouverts dans les fours communaux.

L’indication géographique protégée est un signe européen qui existe depuis 1992 et qui désigne un produit dont les caractéristiques sont liées au lieu géographique dans lequel se déroule au moins sa production ou sa transformation selon des conditions bien déterminées.

Pour les producteurs, l’IGP garantit une protection de la dénomination « Pâté de campagne breton » sur tout le territoire de l’Union Européenne.

Données chiffrées 2011 :

- 925 tonnes

- 4 entreprises de fabrication

15 novembre 2013

Les rillettes de Tours obtiennent l’indication géographique protégée (IGP)

Le règlement européen enregistrant l’indication géographique protégée « rillettes de Tours » a été publié au Journal officiel de l’Union Européenne du 15 novembre 2013.

Les rillettes de Tours sont un produit de charcuterie cuite. Elles sont notamment fabriquées àpartir de morceaux de jambon et de filet qui doivent être au moins présents àhauteur de 25 %, afin de garantir une meilleure qualité du produit fini.

Les rillettes de Tours sont obtenues par une cuisson longue dans de la graisse de viande de porc ou de coche. Au préalable, les morceaux de viande sont découpés de manière assez grossière afin de conserver dans le produit fini de grosses fibres de viande clairement visibles, ainsi que des morceaux. Les viandes peuvent être aromatisées aux vins blancs issus de cépages chenin ou d’eaux-de-vie de vin.

Les rillettes de Tours sont d’une couleur homogène allant de blonde dorée à brune dorée. Leur humidité résiduelle doit être inférieure ou égale à 68 %. Ce taux maximum en fait un produit à texture plus sèche que les autres rillettes de porc.

La totalité de la cuisson des rillettes de Tours se fait à découvert dans une marmite en fonte et à la forme ronde. Elle se déroule selon 3 étapes. Les viandes sont d’abord rissolées, puis cuites lentement (de 5h30 à 12h) et dans un dernier temps cuites selon un procédé appelé « coup de feu final », permettant une cuisson courte et énergique pendant 10 à 20 minutes. Les rillettes de Tours sont ensuite moulées dans des pots, terrines, verrines ou pains.

La production de rillettes de Tours concerne le département de l’Indre-et-Loire et les cantons des départements limitrophes à l’exception de ceux de la Sarthe. Cette zone géographique se caractérise par un climat doux mais relativement humide, qui conduit à une conservation des rillettes grâce à la cuisson.

Dès le Moyen-âge,les paysans tourangeaux fabriquaient des rillettes de porc à partir de restes de viandes. Au début du 19ème siècle, les artisans charcutier locaux reprennent cette recette paysanne et la développent en utilisant des morceaux de viandes « nobles » ainsi qu’en ayant recours à la cuisson à découvert pour leur fabrication. Leur savoir-faire très localisé s’est ainsi perpétué au fil des générations.

Les qualités gustatives de ces rillettes ont en outre été vantées par 2 écrivains tourangeaux : Rabelais et Balzac.

L’indication géographique protégée est un signe européen qui existe depuis 1992 et qui désigne un produit dont les caractéristiques sont liées au lieu géographique dans lequel se déroule au moins sa production ou sa transformation selon des conditions bien déterminées.

Pour les producteurs, l’IGP garantit une protection de la dénomination « rillettes de Tours » sur tout le territoire de l’Union Européenne.

Données chiffrées 2012 :

118 tonnes de rillettes de Tours produites

8 éleveurs de porcs

1 abattoir

2 ateliers de découpe

9 fabricants

12 novembre 2013

Le poulet des Cévennes ou chapon des Cévennes obtient l’Indication Géographique Protégée (IGP)

Le règlement européen enregistrant l’indication géographique protégée « poulet des Cévennes » ou « chapon des Cévennes » a été publié au Journal officiel de l’Union Européenne du 6 novembre 2013.

Le poulet des Cévennes ou chapon des Cévennes présente des pattes longues et se caractérise par une chair et des muscles fermes. Sa viande est juteuse et non grasse.

Il peut être élevé dans 426 communes réparties sur les départements de l’Ardèche, du Gard, de l’Hérault et de la Lozère.

L’alimentation du poulet des Cévennes ou chapon des Cévennes doit être composée au minimum de trois céréales. Son mode d’élevage en plein air est réalisé dans un cadre géographique naturellement pentu, rocailleux et arboré, typique du Pays Cévenol, qui met en avant les qualités de résistance physique du poulet des Cévennes ou chapon des Cévennes. .

La durée d’élevage du poulet des Cévennes et de 84 jours minimum. Celle du chapon des Cévennes est de 150 jours minimum.

La qualité de la production du poulet des Cévennes ou chapon des Cévennes était déjà reconnue dans les années 1900.

L’indication géographique protégée est un signe européen qui existe depuis 1992 et qui désigne un produit dont les caractéristiques sont liées au lieu géographique dans lequel se déroule au moins sa production ou sa transformation selon des conditions bien déterminées.

Pour les producteurs, l’IGP garantit une protection de la dénomination « poulet des Cévennes ou chapon des Cévennes » sur tout le territoire de l’Union Européenne.

Données chiffrées 2012 :

208 000 poulets

6 800 chapons

Sources : www.inao.gouv.fr