Les Elections Régionales de 2010 en France sur Wikipedia
Les élections régionales françaises ont eu lieu les 14 et 21 mars 2010 et ont renouvellé les 25 conseils régionaux de métropole et d'outre-mer ainsi que l'Assemblée de Corse.
À l'issue du premier tour, avec 27 % des suffrages exprimés, la droite parlementaire enregistre « son plus mauvais score sous la Ve République, tous scrutins confondus1 ». Ce premier tour est également marqué par une forte abstention (53,64 %) plus votes blancs et nuls (3,7 %), l'effondrement du MoDem (4,20 %) et une remontée relative du FN (11,42 %) par rapport aux dernières élections2, mais une baisse de 3,28 points par rapport aux élections régionales de 20043.
Au second tour, atteignant un score national de 54,3% des voix, la gauche confirme son succès du premier tour : sur les 25 régions restantes, elle en remporte 22 dont 21 des 22 régions métropolitaines. Surtout ces victoires ont partout été éclatantes avec un large avance sur les listes de la majorité présidentielle : + 18,2 % au niveau national avec un maximum de + 35% en Midi-Pyrénées.
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Résultats des élections régionales de 2010
Logotype publié par le ministère de l'Intérieur à l'occasion des élections.
Le mode de scrutin est fixé par le Code électoral. Il précise que les conseillers régionaux sont élus tous les six ans (quatre ans pour l’élection de 2010)M 1.
Les conseillers régionaux sont élus dans chaque région au scrutin de liste à deux tours sans adjonction ni suppression de noms et sans modification de l'ordre de présentation. Chaque liste est constituée d'autant de sections qu'il y a de départements dans la régionM 2.
Si une liste a recueilli la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour, le quart des sièges lui est attribué. Le reste est réparti à la proportionnelle suivant la règle de la plus forte moyenne. Une liste ayant obtenu moins de 5 % des suffrages exprimés ne peut se voir attribuer un siègeM 2.
Sinon on procède à un second tour où peuvent se présenter les listes ayant obtenu 10 % des suffrages exprimésM 2. La composition de ces listes peut être modifiée pour comprendre les candidats ayant figuré au premier tour sur d’autres listes, sous réserve que celles-ci aient obtenu au premier tour au moins 5 % des suffrages exprimés et ne se présentent pas au second tourM 3. À l’issue du second tour, les sièges sont répartis de la même façonM 2.
Les sièges étant attribués à chaque liste, on effectue ensuite la répartition entre les sections départementales, au prorata des voix obtenues par la liste dans chaque départementM 4.
Les conseillers à l’Assemblée de Corse sont élus au scrutin de liste à deux tours avec dépôt de listes complètes comportant autant de noms que de sièges à pourvoir, sans adjonction ni suppression de nom et sans modification de l'ordre de présentationM 5. Le mode de scrutin diffère par la prime à la liste majoritaire qui est de 9 sièges sur 51. De plus, il n’y a pas de section de département et le seuil pour accéder au second tour est de 7 %M 6.
Sources
↑ Code électoral, article L336
↑ Code électoral, article L346
↑ Code électoral, article L338-1
↑ Code électoral, article L365
↑ Code électoral, articles L366 et L373
voir aussi le Dossier de presse sur www.interieur.gouv.fr
À la suite des élections de 2004, qui a vu une victoire historique du Parti socialiste et de ses alliés au niveau régional (Les Verts et le PCFprincipalement), seules l'Alsace et la Corse en métropole sont gérées par la droite. En six ans, la gauche n'a eu aucune victoire au niveau national. Pourtant, elle bénéficie d'un fort soutien en 2008 aux municipales, aux cantonales, et par conséquent progresse au Sénat. Elle a l'avantage de présenter de nombreux sortants dans une élection intermédiaire traditionnellement favorable à l'opposition au gouvernement, et l'inconvénient de se présenter divisée avec notamment une forte concurrence entre le parti socialiste et les écologistes.
La droite (l'UMP et ses alliés du Nouveau Centre principalement) est sortie victorieuse de la présidentielle et des législatives en 2007, et en tête lors des européennes en 2009 (bien que minoritaire en définitive : les partis de gauche, divisés, totalisaient en effet plus de voix qu'elle).
La droite apparait en position de force au regard de ses succès précédents mais elle dispose d'une réserve de voix très limitée pour le deuxième tour, à la suite de son « unification » et des accords politiques passés avec le Mouvement pour la France dePhilippe de Villiers et le mouvement Chasse, pêche, nature et traditions de Frédéric Nihous. Au deuxième tour, elle ne pourra compter que sur un report de voix partiel du Modem et du FN principalement, si ceux-ci ne parviennent pas à se maintenir ou à fusionner avec d'autres listes à l'issue du premier tour. Traditionnellement les élections intermédiaires sont difficiles pour le pouvoir en place. L'impopularité de celui-ci, avant le scrutin, accroit cette situation.
L'extrême droite est pour sa part affaiblie depuis la présidentielle sans avoir disparu pour autant mais semble bénéficier du débat sur l'identité nationale et d'un retour d'une partie de ses électeurs séduits par Nicolas Sarkozy en 2007.
Les élections de 2010 pourraient être les dernières se déroulant sous le mode de scrutin actuel (scrutin de liste à deux tours avec prime majoritaire pour la liste arrivée en tête au deuxième tour). En effet, le gouvernement cherche à réformer le mode de scrutin dans le cadre des réformes des collectivités territoriales. Les futures élections régionales et cantonales pourraient se combiner en une seule élection de « conseillers territoriaux », selon un scrutin mixte avec suffrage uninominal majoritaire à un tour pour 80 % des sièges complété par une représentation proportionnelle pour les 20 % restants. Mais cette réforme controversée doit encore être approuvée par le Parlement4. Il s'agirait aussi d'encourager les fusions de régions pour en réduire le nombre - le comité pour la réforme des collectivités locales, rendant ses travaux en 2009, proposait 15 régions en métropole5.
Comme pour les élections européennes de 2009, une longue série de négociations a eu lieu pour savoir si les organisations de la gauche antilibérale et d'extrême gauche, au premier rang desquelles le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), le Parti de gauche (PG) et le Parti communiste français (PCF) présenteraient des listes unies aux élections régionales6.
Le point de désaccord principal porte sur le rapport au Parti socialiste (PS). Le NPA refuse de gérer des conseils régionaux sous une majorité PS, qui mènerait selon lui une politique contraire à ses orientations politiques. À l'inverse, le PCF souhaite continuer à gérer des conseils régionaux avec le PS. De même pour le PG (Parti de Gauche), créé en scission du PS mais allié du PCF lors des précédentes élections (européennes)7.
Cette alliance large à gauche du PS ne s'est réalisée que dans trois régions : Languedoc-Roussillon, Pays de Loire et Limousin.
État des lieux au sein des composantes du Front de gauche
Pour mémoire le Front de gauche s'est constitué à l'occasion des dernières élections européennes et rassemble PCF, PG et la Gauche unitaire.
Au final, le Conseil national du PCF se prononce pour une alliance au premier tour avec ses partenaires duFront de gauche en autonomie par rapport aux listes présentées par le PS et Europe écologie, ainsi que pour une fusion au second tour avec les autres listes de gauche, si celles-ci n'accueillent pas le MoDem8. La décision est cependant revenue aux militants qui ont défini la stratégie dans chaque région. 17 des 22 fédérations régionales se sont prononcées pour un Front de gauche « élargi » qui a ainsi vu le jour. Cinq l'ont rejeté au profit d'une liste commune avec le PS dès le premier tour (Bourgogne, Champagne-Ardennes, Lorraine, Basse-Normandie et Bretagne)9. Dans plusieurs régions, les résultats de la consultation ont fait l'objet de fortes contestations amenant des militants à se présenter sur des listes concurrentes comme en Lorraine où des dissidents du PCF rejoignent une liste intitulée Front Lorrain de gauche 10,11,12.
Le PG est partie prenante d'un Front de gauche élargi dans 16 des 17 régions où le PCF a décidé de partir en autonomie13. Dans les cinq régions où celui-ci est allié avec le PS, il constitue des listes d'unions soit avec le NPA, soit dans une configuration proche de celle du Front de gauche comprenant des dissidents communistes comme en Lorraine. Dans tous les cas, il est associé avec les autres organisations constituant ce qu'il appelle « l'autre gauche ». Le PG prend la tête de ces listes en Languedoc-Roussillon, en Pays de la Loire et en Rhône-Alpes. Après avoir revendiqué pour Jean-Luc Mélenchon la tête de liste de la région Île-de-France, il y a finalement renoncé pour se ranger derrière la candidature de Pierre Laurent, coordinateur national du PCF.
Le Nouveau Parti anticapitaliste
Après cinq mois de négociations et un vote des militants, le conseil politique national du NPA acte l'échec des négociations nationales avec les autres forces de la « gauche radicale », tout en poursuivant les discussions locales. Le texte adopté confirme les « fusions techniques » de deuxième tour avec les partis de gauche, sans participation aux exécutifs14. Le NPA présente finalement ses propres listes dans onze régions sur vingt-et-un, fait notamment campagne avec le Front de Gauche dans trois régions et conjointement avec le PG dans les trois des cinq régions où le PS et le PCF font liste commune (à l'exception de la Bretagne et la Lorraine).
Contrairement à 2004 où elle s'était alliée à la LCR (dissoute depuis dans le NPA), LO présente cette fois des listes autonomes15.
Les autres formations
La Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE)16, Les Alternatifs17, le Mouvement politique d'éducation populaire (M'PEP), leParti communiste des ouvriers de France (PCOF) et l'association République et socialisme se sont prononcés pour un accord national avec les composantes du Front de gauche. Dans les régions où le PCF est associé avec le PS, ces organisations ont conclu des accords avec le PG et le NPA. Plusieurs groupements décroissants se joignent à ces listes d'union dans certaines régions, notamment en Bretagne18.
L'Alliance écologiste indépendante (AEI)
Après ses 3,6 % aux élections européennes de 2009, l'AEI qui rassemble le Mouvement écologiste indépendant, Génération écologie et La France en action présentent des listes autonomes dans 10 régions métropolitaines19. Des accords entre l'AEI et d'autres listes ont parfois été conclus, généralement là où le MEI avait la responsabilité de mener les campagnes de l'AEI : avec Europe Écologie en Alsace et Midi-Pyrénées, avec le Modem en Auvergne, Franche-Comté20, Pays de Loire et Poitou-Charente. Dans le Nord-Pas-de Calais, Génération Ecologie a rejoint la liste régionaliste autour du Modem (les gaulistes sociaux et plusieurs mouvements écologistes)21,22,23,24. Dans d'autres régions l'AEI est divisé comme en Ile-de-France où Génération écologie soutient le Modem25.
Les divergences observées ailleurs entre l'AEI et Europe Écologie portent principalement sur la stratégie de second tour puisque si l'AEI refuse les fusions et renvoie droite et gauche dos à dos, Europe Écologie n'envisage que des fusions à gauche. De plus, certaines personnalités de l'AEI26 suscitent de fortes réticences chez les Verts. Une controverse sur la marque "Europe Écologie" oppose désormais les deux rassemblements, particulièrement en Ile-de-France, le leader de la France en action Jean-Marc Governatori en revendiquant la propriété, Europe Écologie et les Verts l'antériorité.
Cap21 (formation politique composante du Mouvement démocrate)
Le parti de Corinne Lepage a d'abord cherché à rapprocher dès le premier tour le Modem dont il est une composante avec Europe Écologie. Face aux refus des deux formations, puis aux différences d'approches régionales, Cap 21 a laissé chaque région libre de sa stratégie. Dans la plupart des régions, il continue son partenariat avec le Modem. Cependant dans sept régions (Alsace, Haute-Normandie, Ile-de-France, Languedoc-Roussillon, Lorraine, Pays de la Loire et Provence-Alpes-Côte d'Azur) Cap21 a rejoint ou soutient les listes Europe Écologie27. Dans plusieurs régions des négociations similaires ont échoué.
Le rassemblement d'Europe Écologie
Fort de son succès aux européennes de juin 2009, le Rassemblement de l'écologie qui garde pour cette élection le nom "Europe Écologie" présente des listes dans toutes les régions, sans s'allier aux autres partis, mais en intégrant à titre individuel des candidats qui en sont issus (PS-PCF-Cap 21)28.
Europe Écologie regroupe Les Verts, les régionalistes de la Fédération régions et peuples solidaires, des démissionnaires du PS (Eric Loiselet,Pierre Larrouturou) ou des dissidents du PCF, des membres d'associations écologistes, ainsi que des personnalités de la société civile comme le chercheur Philippe Meirieu, la magistrate Laurence Vichnievsky, le responsable de la Confédération paysanne François Dufour ou le diplomate et résistant Stéphane Hessel. On retrouve également diverses personnalités associatives ou politiques comme Augustin Legrand, fondateur des Enfants de Don Quichotte, Emmanuelle Cosse, ancienne présidente d’Act Up, Robert Lion et Bruno Rebelle, respectivement ex-président et ex-directeur de Greenpeace France.
Les non-verts représentent la moitié des têtes de listes départementales et sont têtes de listes régionales dans six régions (Auvergne, Basse-Normandie, Bretagne, Champagne-Ardennes, Provence et Rhône-Alpes)29.
Si aucun accord national n'a été passé avec d'autres partis, en Alsace, Midi-Pyrénées et dans le Nord-Pas de Calais, le Mouvement écologiste indépendant30, dont notamment Antoine Waechter, ont intégré les listes « Europe Écologie »31.
Au second tour, les listes Europe Écologie envisagent de fusionner avec les autres listes de gauche. Par contre, comme dans les autres partis de gauche, l'attitude à prendre vis à vis du Modem fait débat. Europe Écologie espère comme aux européennes de juin 2009, dépasser le PS dans certaines régions pour pouvoir en revendiquer la présidence32 et ne veux plus être un simple supplétif du PS.
Le Parti socialiste aurait aimé renouveler sa stratégie gagnante de 2004 où, dans les deux-tiers des régions, il était parti dès le premier tour avec une large liste d'union regroupant tous les partis de l'ex-majorité plurielle. Après les décisions du PCF (sauf dans un quart des régions), allié au Parti de gauche dans le cadre du Front de gauche, et des Verts dans le cadre d'Europe Écologie, de faire chacun cavalier seul au premier tour, le PS a le seul renfort au premier tour du PRG (sauf région Bretagne33) et du MRC34. Il a toutefois ouvert ses listes à des personnalités associatives (Pr. Isabelle This-Saint-Jean, ancienne présidente du collectif « Sauvons la recherche »...), d'anciens sportifs (Stéphane Caristan, Roxana Maracineanu...) ou des personnalités venues de la droite comme Jean-Luc Romero, des syndicalistes (Denis Parise, ex-Molex)35... L'option un temps envisagée par certains leaders de listes d'alliance avec le Modem a été écartée. Seule, Ségolène Royal en Poitou Charente a tenté36 et partiellement réussi37 cette alliance dès le premier tour : Cinq candidats du Modem de Charente-Maritime l'ont rejointe. Dans plusieurs régions, les candidats socialistes ont réussi à attirer sur leurs listes quelques conseillers verts ou communistes sortants. Lesquels se situent désormais en dissidence de leurs partis respectifs. Ceux-ci qualifient ces ralliements de débauchages individuels.
Le Parti socialiste a reconduit tous ses présidents et ses deux présidentes sortantes, sauf Georges Frêche (cf cas particulier du Languedoc-Roussillon). Ni Ségolène Royal (présente en vidéo) ni Georges Frêche38 n'ont participé à la convention de ratification des listes le 12 décembre à Tours35. L'objectif affiché par Martine Aubry est de gagner toutes les régions.
Après le relatif échec des élections européennes, le MoDem a tenté de clarifier la stratégie à adopter, voulant éviter de se retrouver dans la situation des municipales de 2008, où sa stratégie variable selon les villes était jugée illisible. Le MoDem choisit d'avoir des liste autonomes au premier tour sans préciser ce qu'il fera au second39. Sa composante écologiste, Cap21, s'est alliée dans certaines régions avec Europe Écologie, tout en restant composante du MoDem à qui elle donne rendez-vous au second tour avec l'idée de listes communes40. Dans plusieurs régions comme la région Paca, le choix d'une tête de liste et la composition de celles-ci semblent difficiles41. Dans quatre régions les listes sont communes avec l'AEI mais en Languedoc-Roussillon, cette alliance a échoué conduisant le Modem a ne pas déposer de liste.
Néanmoins, compte-tenu de la forte opposition à Nicolas Sarkozy affichée et malgré la proposition d'arc central faite par son leader François Bayrou42, la plupart des observateurs estiment que la fusion avec des listes UMP est assez improbable. Mais les fusions à gauche sont également difficiles compte tenu de la réticence des partis de gauche. Alors que les premiers sondages le créditent de moins de voix qu'aux européennes, la simple réédition du score de juin 2009 ne permettrait le maintien du Modem au second tour que dans deux régions.
La Majorité présidentielle
Depuis sa création, l'Union pour un mouvement populaire (UMP) a su fédérer l'ensemble des partis de la droite traditionnelle. Le Mouvement pour la France de Philippe de Villiers et Chasse, pêche, nature et traditions rejoignent le Comité de liaison de la majorité présidentielle en 2009 : il y a donc des listes UMP dans toutes les régions, regroupant toutes ses composantes. Le Nouveau Centre avait menacé , s'il n'obtenait pas cinq têtes de listes, de partir seul, de même que le Parti chrétien-démocrate de Christine Boutin en Pays de la Loire, s'il n'était pas mieux représenté sur les listes de la majorité, mais ces partis ont finalement décidé de faire liste commune avec l'UMP. Après les européennes, l'UMP espérait reprendre nombre de régions à la gauche. Mais elle a depuis nettement révisé ses ambitions à la baisse au vu des premiers sondages et ce d'autant plus qu'il n'y a pas de listes susceptibles de fusionner avec les siennes entre les deux tours du scrutin. Arguant de l'impossibilité de cumul avec la fonction de ministre demandée par Nicolas Sarkozy ou avec leur fonction de maire, plusieurs ministres tels Hubert Falco ou Roselyne Bachelot ont refusé de conduire des listes régionales, se contentant de conduire des sections départementales43. Néanmoins trois ministres et cinq secrétaires d'État conduisent des listes régionales. Huit autres membres du gouvernement figurent sur les listes.
Cependant en PACA, au MPF, Jacques Bompard conduit sa propre liste de rassemblement intitulée "Ligue du sud" avec des formations "identitaires" réputées d'extrême droite, et ce malgré l'accord qui lie son parti à l'UMP. Finalement le 28 janvier 2010, Jacques Bompard quittait le MPF44.
Le mouvement gaulliste Debout la République de Nicolas Dupont-Aignan (ayant quitté la majorité présidentielle), présente ses propres listes dans 3 régions (Ile de France, Lorraine, Haute Normandie) en alliance avec le CNI.
l'Alliance Centriste, le parti de Jean Arthuis se réclamant de l'UDF, n'a pas présenté de listes et figure sur celle de l'UMP en Pays de Loire et en Bretagne. En Lorraine il participe a une liste Divers Droite regroupant aussi le CNI, DLR et des UMP dissidents.
le CNI présente sa propre liste dans le Nord-Pas de Calais, et fait alliance avec DLR dans les trois régions où ce mouvement est présent, avec le dissident UMP Christian Jeanjean en Languedoc-Roussillon et participe à la liste de MPF-UMP en Vendée.
Le Front national présente des listes dans toutes les régions métropolitaines. Contrairement à 1998 et 2004 où le Front National détenait souvent une position d'arbitre au vu de ses résultats électoraux (plus de 14 % et même plus de 20 % localement en 2004) et des premiers sondages, il semble ne pouvoir conserver cette position qu'en Paca, en Languedoc-Roussillon et dans les régions du Nord-Est, bien que les derniers sondages semblent lui être plus favorables.
Les mouvances politiques liées au Bloc identitaire sont présentes sur des listes aux revendications régionalistes en Provence-Alpes-Côte d'Azur avec la « Ligue du Sud » du maire d'Orange ex-MPF Jacques Bompard et en Languedoc-Roussillon avec la « Ligue du midi ».
Les petits partis issus de scissions du FN présentent également des listes dans huit régions. Le Parti de la France (PDF) de Carl Langprésente ainsi des listes en Haute et Basse-Normandie, dans la région Centre, et fait liste commune avec le Mouvement national républicain(MNR) en Lorraine, Picardie, et Franche-Comté, et en Languedoc Roussillon, avec l'ex FN Jean-Claude Martinez.
Cette région est dirigée par le divers gauche Georges Frêche.
Les socialistes pro-Frêche ont remporté le référendum interne sur le choix du premier socialiste et le vote validant les listes45. Lors de sa convention nationale, le PS a choisi de ne pas investir de liste contre lui, le soutenant implicitement. Cependant la liste Languedoc-Roussillon est la seule à n'avoir pas bénéficié d'une présentation à cette convention46. Georges Frêche a aussi l'appui d'un certain nombre de dissidents venus d'autres partis dont l'ancien ministre communiste Jean-Claude Gayssot, l'écologiste Yves Pietrasanta et de CPNT (pourtant désormais associé à l'UMP).
Hélène Mandroux, la maire de Montpellier et André Vézinhet, président du conseil général de l'Hérault essayaient d'élaborer une autre liste « socialiste » en accord avec les autres partis de gauche47. Alors que cet accord et cette liste semblaient de moins en moins probables avec la finalisation des listes Europe Écologie et Front de Gauche, à 15 jours du dépôt des listes une nouvelle polémique éclate après une nouvelle saillie du président sortant. Georges Frêche perd le soutien du PS national. Une liste socialiste, menée par Hélène Mandroux, voit le jour48. Les négociations entre celle-ci et Europe Écologie de Jean-Louis Roumégas pour une liste commune ont échoué notamment sur la question du choix de la tête de liste régionale. Europe Écologie et le Front de Gauche ont d'ores et déjà annoncé leur refus de fusionner avec une liste sur laquelle Georges Frêche figurerait. Un accord sur le principe d'une fusion au second tour a été conclu entre Europe Écologie et « À Gauche maintenant » (Front de gauche élargi au NPA, à la FASE, aux Alternatifs, aux Objecteurs de croissance et au M'PEP). Didier Codorniou (le premier socialiste désigné par les militants PS locaux) a porté l'affaire devant les tribunaux en demandant l’annulation de la décision du bureau national qui désignait Hélène Mandroux pour conduire une liste PS.
Dans un premier temps, la liste du Modem emmenée par Marc Dufour désigné par les militants contre le leader local de l'AEI Patrice Drevet, envisageait de fusionner au second tour avec la liste de Georges Frêche. Puis un accord intervenait pour fusionner dès le premier tour avec la liste AEI de Patrice Drevet, tandis que Cap21, composante du Modem rejoignait Europe Écologie. Mais le 7 février le Modem annonçait ses têtes de listes et revenait sur cet accord49 puis abandonnait à la veille de la clôture du dépôt des listes50.
À droite, l'UMP Raymond Couderc51, sénateur de l'Hérault et maire de Béziers affronte la candidature dissidente de Christian Jeanjean, maire de Palavas-les-Flots52.
La liste du FN, emmenée par la conseillère régionale France Jamet53, est concurrencée par celle de la Ligue du Midi de Richard Roudier, et celle du Parti de la France de Jean-Claude Martinez.
Seul le socialiste Victorin Lurel est élu dès le premier tour, en Guadeloupe. Dans les 25 autres régions a lieu un second tour le 21 mars où 43,35 millions d'électeurs devraient voter ou s'abstenir54.
À compter du 14 mars 2010, au sortir des résultats du premier tour, les listes du Parti socialiste, arrivées en tête de la gauche dans toutes les régions métropolitaines, commencent à négocier l'alliance des listes Europe Écologie et Front de gauche ou du Parti communiste ayant réalisé le score minimum de fusion d'au moins 5%. Les négociations se déroulent au niveau régional, les états majors nationaux n'intervenant que sur les points de blocage et pour fixer les règles de fusion : la répartition des places se fait à la proportionnelle selon les rapports de force issus du scrutin. Si Europe Ecologie et le Parti Socialiste ont également négocié sur le programme, le Front de Gauche a préféré une position de retrait choisissant de pouvoir continuer à défendre ses seules propositions. Au final pour le deuxième tour, les listes de gauche fusionnent partout excepté en Bretagne, où Europe écologie se maintient, dans le Limousin, où la liste FdG-NPA reste aussi en lice, et en Picardie, où le PS a refusé d'intégrer les candidats du Front de gauche. Le Languedoc-Roussillon constitue également un cas particulier, du fait de la non-qualification pour le deuxième tour des trois listes de gauche (PS, EE et FdG-NPA) qui envisageaient de fusionner.
Les listes de la majorité présidentielle, arrivées en seconde position dans seize des vingt-six régions, n’ont que très peu de réserves de voix pour le second tour, n'ayant aucun partenaire avec qui fusionner et ayant déjà rassemblé la plupart des formations de droite. De plus dans douze régions où il le peut, le Front National se maintient au second tour, ce qui devrait les gêner encore plus.
Outre-mer, si en Martinique, le scrutin se joue entre deux formations régionalistes ; en Guyane c'est un affrontement gauche / droite, l'ancienne ministre PRG Christiane Taubira ayant réussi à fédérer les nombreuses listes de gauche face à Rodolphe Alexandre transfuge du parti socialiste guyanais passé à l'UMP ; à la Réunion le Parti Communiste Réunionnais et le Parti Socialiste ne s'étant pas accordés, une triangulaire les oppose à l'UMP.
Le 22 mars 2009, l'UMP a désigné ses chefs de file pour les élections régionales au terme d'élections primaires internes55.
Le 8 juillet 2009, le Nouveau Centre a désigné seize chefs de file pour les élections régionales56.
Le 20 septembre 2009, le Front national a désigné 22 têtes de liste.
Le 1er octobre 2009, le Parti socialiste a désigné ses chefs de file pour les élections régionales57, au terme d'un référendum militant où les socialistes étaient également appelés à se prononcer sur les primaires ouvertes, le non cumul des mandats et la parité.
Le 24 novembre 2009, le Mouvement démocrate (MoDem) propose à ses adhérents des candidats à la tête de liste pour neuf régions58. Deux semaines plus tard, ces nominations se poursuivent avec huit régions supplémentaires. Les adhérents sont invités à ratifier ces choix par un vote électronique ouvert à partir du 14 décembre59.
Le 28 novembre 2009, l'UMP et ses alliés de la majorité présidentielle investissent finalement des têtes de liste communes dans toutes les régions60.
Le 28 novembre 2009, DLR investit ses chefs de files dans plusieurs régions61
Le 12 décembre 2009, le Parti socialiste a ratifié en convention ses listes complètes35.
Le 10 janvier 2010, le Front de gauche élargi a présenté ses têtes de listes pour les régionales.
Notes :
Les listes de la Majorité présidentielle incluent, outre l'UMP et en fonction des circonstances locales, le Nouveau Centre, le Mouvement pour la France, Chasse, pêche, nature et traditions, La Gauche moderne, Les Progressistes, le Parti chrétien-démocrate, le Parti radical valoisien et des dissidents du Mouvement démocrate.
Les alliés potentiels du Parti socialiste sont, en vertu d'un accord national entre ces trois organisations, le Parti radical de gauche (PRG) et le Mouvement républicain et citoyen (MRC)62. S'y ajoute le Parti communiste français dans cinq régions. Des formations de gauche actives localement, des candidats du Mouvement unitaire progressiste ainsi que des dissidents du Mouvement démocrate63, des Verts64 ou encore du Parti radical valoisien65 peuvent également se joindre de manière ponctuelle aux listes menées par le PS.
Les alliés potentiels du Front de gauche (FG), alliance du Parti communiste français, du Parti de gauche et de la Gauche unitaire sont, en fonction des circonstances locales, Les Alternatifs, la Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE), le Parti communiste des ouvriers de France (PCOF), le Mouvement politique d'éducation populaire (M'PEP), République et socialisme, des Objecteurs de croissance, des dissidents du Nouveau Parti anticapitaliste ainsi que plusieurs candidats indépendants issus d'horizons divers. Ces listes arborent généralement le nom « Ensemble pour des régions à gauche, solidaires, écologiques et citoyennes », en vertu d'un accord national entre les différentes organisations susnommées.
Les alliés potentiels du NPA sont, en fonction des circonstances locales, Les Alternatifs, la Fédération pour une alternative sociale et écologique, l'Association des Objecteurs de croissance (AdOC), le Mouvement des Objecteurs de croissance (MOC) et d'anciens membres du Parti de gauche.
Le soir de l'élection, les résultats peuvent être suivis en direct sur le compte twitter du ministère de l'interieur : [5]
Alsace
Article détaillé : Élection régionale de 2010 en Alsace.
La couleur politique des conseils régionaux sortants.
Cartographie de la situation du Front de gauche ou des alliances du PCF et du PG au 1er tour. Sauf indication contraire, le NPA ne fait pas alliance avec ces formations tout comme LO.
* liste du président sortant
Champagne-Ardenne
Article détaillé : Élection régionale de 2010 en Champagne-Ardenne.
* liste du président sortant
Corse
Article détaillé : Élection territoriale corse de 2010.
Compte tenu du statut particulier de la région Corse, les listes présentent un ticket : la présidence du Conseil exécutif de Corse (« le gouvernement »), la présidence de l'Assemblée de Corse (l'organe délibérant).
* liste du président sortant
** Jean Toma a précisé que sa liste « est une liste centriste d'ouverture soutenue par le Modem » mais qu'« il n'existe aucune “liste Modem” déposée en préfecture74 ».
Franche-Comté
Article détaillé : Élection régionale de 2010 en Franche-Comté.
* liste de la présidente sortante
Île-de-France
Article détaillé : Élection régionale de 2010 en Île-de-France.
* liste du président sortant
Languedoc-Roussillon
Article détaillé : Élection régionale de 2010 en Languedoc-Roussillon.
* liste du président sortant
Midi-Pyrénées
Article détaillé : Élection régionale de 2010 en Midi-Pyrénées.
* liste du président sortant
Nord-Pas-de-Calais
Article détaillé : Élection régionale de 2010 en Nord-Pas-de-Calais.
* liste du président sortant
Basse-Normandie
Article détaillé : Élection régionale de 2010 en Basse-Normandie.
* liste du président sortant
Haute-Normandie
Article détaillé : Élection régionale de 2010 en Haute-Normandie.
* liste du président sortant
Pays de la Loire
Article détaillé : Élection régionale de 2010 en Pays de la Loire.
* liste du président sortant
Les listes du PS et d'Europe Écologie ont fusionné pour le deuxième tour
Poitou-Charentes
Article détaillé : Élection régionale de 2010 en Poitou-Charentes.
* liste de la présidente sortante
Provence-Alpes-Côte d'Azur
Article détaillé : Élection régionale de 2010 en Provence-Alpes-Côte d'Azur.
* liste du président sortant
Rhône-Alpes
Article détaillé : Élection régionale de 2010 en Rhône-Alpes.
* liste du président sortant
Guadeloupe
Article détaillé : Élection régionale de 2010 en Guadeloupe.
* liste du président sortant
Les sondages sur les intentions de vote mesurent essentiellement les rapports de force entre partis politiques. Leurs marges d'erreur sont de 4,5 % pour 500 personnes interrogées, 3,2 % pour 1000, 2,2 % pour 2000 et 1,6 % pour 400093.
Récapitulatif national des intentions de vote
Notes :
La catégorie « autres » rassemble les listes de l'Alliance écologiste indépendante, des listes d'extrême droite (Ligue du sud en PACA, Ligue du Midi en Languedoc-Roussillon, Parti de la France), divers droite (CNI, Alternative libérale), régionalistes.
Les intentions de vote en faveur des listes communes Front de gauche / NPA dans les régions Languedoc-Roussillon, Limousin et Pays de la Loire, testées dans une catégorie à part par l'institut Ifop, sont ici ajoutées aux intentions de vote des listes Front de gauche comme le font d'emblée les autres instituts.
Sondages par région
Sondage Ifop pour Paris Match, L’Alsace et Public Sénat réalisé du 28 au 30 janvier 2010 auprès d'un échantillon représentatif de 803 personnes. « Sondage : L’Alsace voit Vert aux élections régionales, Paris Match, 03/02/2010.
Sondage CSA pour Le Parisien/Aujourd'hui en France du 23 au 24 février 2010 : La gauche gagnerait les élections régionales en Alsace, 01/03/2010.
Sondage TNS Sofres pour DNA, France Bleu Alsace, France 3 Alsace, 6 mars 2010 : L'Alsace resterait à droite
Sondage OpinionWay-Fiducial pour Le Figaro, LCI et RTL, 8 mars 2010 : Alsace : l'UMP reprend la tête dans les sondages
Sondage CSA pour Le Parisien/Aujourd'hui en France, 17 mars 2010 : Régionales: la gauche pourrait emporter la région Alsace dimanche
Sondage OpinionWay pour Le Figaro, LCI et RTL, 18 mars 2010 : Régionales-Alsace: UMP et PS à égalité
Sondage Ifop pour Sud Ouest et TV7. Les intentions de vote aux élections régionales en Aquitaine, 25/02/2010.
Sondage Ifop pour Sud Ouest. Aquitaine : Rousset à 59% au 2e tour, 18/03/2010.
Centre :
Sondage Ifop pour La Lettre de l'opinion réalisé du 25 au 28 janvier : « Un sondage donne gauche et droite au coude à coude »,Libération Orléans, 02/02/2010.
Sondage TNS Sofres pour le Parti socialiste rendu public le 19 février 2010. « Novelli battu dans la région Centre », Paris Match, 19/02/2010.
Sondage CSA pour Le Parisien/Aujourd'hui en France du 24 au 25 février 2010 : Bonneau l'emporterait très largement, 01/03/2010.
Sondage Ifop pour La Nouvelle République du 25 au 27 février 2010 : « Région Centre : UMP en tête au premier tour mais PS gagnant au second », 03/03/2010.
Sondage Opinionway-Fiducial pour Le Figaro, LCI et RTL : « Centre : en tête au 1er tour, Novelli bien distancé au 2nd », 09/03/2010
Sondage Opinionway-Fiducial pour Le Figaro et LCI, 22 février 2010 : « Baromètre des élections régionales en Champagne-Ardenne»
Corse :
Sondage Ifop pour France 3 Corse, Frequenza Mora et le magazine Corsica, octobre 2009. Le sondage qui remet la gauche en selle sans désarçonner la droite…
Sondage Ifop pour France 3 Corse, Frequenza Mora et le magazine Corsica, 1er février 2010. « Corse : basculement à gauche en mars ? »
Sondage OpinionWay-Fiducial pour Le Figaro, LCI, RTL et Corse Matin du 24 au 26 février 2010 : Régionales : la gauche donnée gagnante en Corse, 01/03/2010.
Sondage Ifop pour le quotidien 24 ore et France 3 Corse, 8 mars 2010. Régionales: la gauche remporterait les élections territoriales en Corse
Sondage Ifop pour DLR, le 5 octobre. « Le climat politique en Île-de-France »
Sondage Opinionway pour Le Figaro, 10 décembre 2009 : « Baromètre des élections régionales »
Sondage Ifop pour Le JDD, 11 décembre 2009 : « Huchon tient bon »
Sondage Ifop pour Valeurs Actuelles, 14 janvier 2010 : « Régionales en IdF: au 1er tour: Pécresse 32%, Huchon 24%, Duflot 17% »
Sondage Sofres pour Valérie Pécresse, 7 février 2010 : « Ile-de-France: Le sondage de Pécresse »
Sondage Opinionway pour Le Figaro, 8 février 2010 : « Baromètre des élections régionales »
Sondage CSA pour Le Parisien/Aujourd'hui en France, 14 février 2010 : Intentions de vote en région Île-de-France dans la perspective des élections régionales de mars 2010
Sondage TNS Sofres-Logica pour Le Monde, Radio France et France Télévision, 18 février 2010 : Régionales IDF: Huchon donné vainqueur
Sondage Ifop et Maximiles pour le JDD, 27 février 2010. IdF: Huchon, forte tête
Sondage TNS-Sofres-Logica réalisé pour Le Monde, France 2, France 3 et France Inter, les 6 et 8 mars. « Percée des écologistes en Île de France »
Sondage OpinionWay–Fiducial pour Le Figaro, LCI et RTL, 12 mars 2010. « Huchon garde l'avantage sur Pécresse »
Sondage Ifop et Maximiles pour le JDD, 18 mars 2010. La gauche loin devant Pécresse
Sondage OpinionWay–Fiducial pour Le Figaro, LCI et RTL, 19 mars 2010. « Ile-de-France : Huchon, grand favori contre Pécresse »
Sondage Ifop pour le PS, 10 juillet 2009. « Le climat politique en Languedoc-Roussillon dans la perspective des élections régionales de 2010 », 30/09/2009.
Sondage BVA, 29 octobre 2009. « Elections régionales 2010 : Intentions de vote en Languedoc Roussillon »,
Sondage TNS Sofres pour le PS, 20 janvier 2010. « Sondage sur les régionales : une belle opération pour Frêche ».
Sondage Opinion Way pour Europe Écologie, 6 février 2010. « Après le remue-ménage politique, les candidats naviguent à la sonde »,Midi libre.
Sondage TNS Sofres/Logica pour Midi-Libre, L'indépendant et France Bleu, 9 février 2010. « Les intentions de vote aux élections régionales 2010 en Languedoc-Roussillon »
Sondage Opinionway-Fiducial pour le Figaro et LCI, 17 février 2010 : « Baromètre des élections régionales en Languedoc-Roussillon »
Sondage BVA pour La Gazette de Montpellier, 25 février 2010 : « Georges Frêche toujours en tête et même en hausse »
Sondage IFOP pour Midi Libre et L'Indépendant, 7 mars 2010 : « Sondage : à une semaine du vote, Frêche inamovible »
Sondage TNS Sofres/Logica pour France Bleu Hérault et France 3 Sud, 8 mars 2010 : « Frêche donné gagnant dans tous les cas de figure »
Sondage IFOP pour Midi Libre et L'Indépendant, 18 mars 2010 : « Frêche gagnant à 58% »
Lorraine :
Sondage TNS Sofres/Logica pour France Bleu Lorraine, L'Est Républicain et Le Républicain Lorrain réalisé du 26 février au 1er mars 2010 : Pierre Masseret donné gagnant, 04/03/2010.
Sondage CSA, 4 décembre 2009. « Régionales. Martin Malvy : le premier sondage CSA le donne favori »
Sondage BVA pour 20 minutes, 26 février 2010. « Martin Malvy toujours en tête »
Sondage IFOP pour Midi Libre, Centre Presse, Sud Radio et Sud Ouest, 4 mars 2010. « La gauche donnée gagnante en Midi-Pyrénées »
Sondage TNS Sofres/Logica pour La Dépêche du Midi et France 3 Midi-Pyrénées , 5 mars 2010. « Malvy même sans les Verts »
Sondage IFOP pour La Voix du Nord, 28 février 2010 : « Létard donnée largement battue par le PS »
Sondage TNS Sofres/Logica pour Paris-Normandie, Le Havre Libre, France 3 et France Bleu Haute-Normandie, 8 mars 2010 : Haute-Normandie: la gauche en tête
Sondage TNS Sofres/Logica pour France Bleu Basse-Normandie, 8 mars 2010 : Laurent Beauvais l'emporterait avec 57%
Sondage Opinionway-Fiducial pour Le Figaro, LCI et RTL, 3 mars 2010 : « Baromètre des élections régionales en Pays de la Loire »
Picardie :
Sondage IFOP pour Le Courrier picard.« Régionales : avantage à la gauche », 09/03/2010.
Sondage IFOP pour La Nouvelle République, Public Sénat et Paris Match. « Vers une large réélection de Ségolène Royal », 10/02/2010.
Sondage Opinionway-Fiducial pour Le Figaro et LCI. « Poitou-Charentes: Royal l'emporterait à 58% », 15/02/2010.
Sondage IFOP pour Sud Ouest. Poitou-Charentes: « Royal accroît son avance le 14 mars, gagne nettement le 21 », 03/03/2010.
Sondage IFOP pour Sud Ouest. « Une victoire écrasante pour Ségolène Royal », 18/03/2010.
PACA :
Sondage pour l'UMP, fin septembre 2009. « En Paca, la droite cherche toujours sa tête de liste », Le Figaro, 02/10/2009.
Sondage Opinionway-Fiducial pour Le Figaro, 29 Octobre. Paca : Vauzelle fait la course en tête et devance Mariani
Sondage ISAMA pour le Parti socialiste, 20 Janvier. En PACA, un sondage donne le socialiste Vauzelle gagnant
Sondage Opinionway pour l'AEI, 5 février Sondage Paca : les écologistes reprennent des couleurs
Sondage Opinionway pour Le Figaro et LCI, 10 février 2010. « En Paca, Mariani progresse et talonne Vauzelle »
Sondage TNS Sofres pour Le Monde, France 2, France 3 et France Inter, 11 février 2010. « Le socialiste Michel Vauzelle en position de conserver la région PACA »
Sondage IFOP pour La Provence, Public Sénat et Paris Match, 24 février 2010. « Michel Vauzelle en mesure de conserver cette région dans le giron de la gauche »
Sondage TNS-Sofres/Logica réalisé pour Le Monde, France 2, France 3 et France Inter, du 6 au 8 mars. « M. Vauzelle conforte sa position favori en Provence-Alpes-Côte d'Azur »
Sondage TNS-Sofres/Logica pour Mag2Lyon, 29 août 2009. « Queyranne donné vainqueur dans tous les cas de figure par un sondage », Le Progrès, 04/09/2009.
Sondage Viavoice confidentiel, réalisé entre le 20 octobre et le 3 novembre 2009, révélé par Lyon Capitale le 3 décembre 2009: « Europe Écologie devant le PS »
Sondage Opinionway pour Le Figaro, 20 novembre 2009 : « Baromètre des élections régionales »
Sondage TNS Sofres/Logica/Le Dauphiné libéré, 9 mars 2009 : « Sondage exclusif: Les résultats en détail »
Sondage OpinionWay – Fiducial pour Le Figaro/LCI/RTL« Baromètre des élections régionales en Rhône Alpes»
Sondage BVA pour le Nouvel Observateur « Intentions de vote dans la région Rhône-Alpes »
tableau réalisé d'après les résultats officiels du ministère de l'intérieur recalculés et réorganisés par Laurent de Boissieu pour France Politique
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Une très forte abstention (53%), regrettée par la plupart des partis politiques, a marqué le premier tour et reste très importante au second (49%).
Au premier tour la gauche dans son ensemble devance largement les listes conduites par la majorité présidentielle et remporte déjà une région : la Guadeloupe. Au second tour atteignant un score national de 54,3% des voix, elle confirme son succès du premier tour : sur les 25 régions restantes, elle en remporte 22 dont 21 des 22 régions métropolitaines. Surtout ces victoires ont partout été éclatantes avec un large avance sur les listes de la majorité présidentielle : + 18,2 % au niveau national avec un maximum de + 35% en Midi-Pyrénées.
Il est en repli par rapport à 2004, mais en forte progression par rapport aux très mauvaises élections européennes de 2009. Contrairement à 2004, il concourait cette fois dans la plupart des régions sans le soutien des Verts ni des communistes. Il n'est cependant devancé par les listes de droite que dans neuf régions métropolitaines et est en mesure de maintenir son leadership au sein de la gauche dans toutes les régions pour le deuxième tour (excepté le cas particulier du Languedoc-Roussillon). Il apparait donc comme l'un des principaux gagnants au soir du premier tour.
A l'issue du second tour, il conserve toutes les présidences de région qu'il détenait et devrait voir son allié le PRG gagner celle de la Corse. Par contre du fait de la place laissée à ses alliés du premier et surtout du second tour et de quelques scores inférieurs à ceux de 2004, il ne progresse que de 40 sièges (758 sièges)128 . Il est le grand vainqueur de ce scrutin.
sans parvenir à rééditer les 16 % obtenus aux élections européennes de 2009, il tire largement son épingle du jeu et confirme son titre de troisième force politique nationale, avec un score global de plus de 12 % des voix. Les résultats varient fortement d'une région à une autre, avec des chiffres compris entre 17,8 % en Rhône-Alpes et 8,5 % en Champagne-Ardenne.
Au second tour, Europe Écologie parvient à s'imposer comme l'allié principal du PS. Le bon score (17,3 %) de sa liste bretonne maintenue en confirme le succès. Passant de 159 à 263 élus régionaux, il est le parti qui progresse le plus en nombre de sièges128.
Il s'impose également comme un partenaire non négligeable, en atteignant un score de près de 6 % au niveau national. En moyenne, il obtient 7,5 % des voix dans les 17 régions où il était présent. Comme pour Europe écologie, ce résultat cache de fortes disparités, car il réalise de véritables performances en Limousin, Auvergne (13 et 14%), ainsi qu'en Corse et Nord-pas-de-calais où il dépasse les 10 %, mais demeure marginal en Alsace et obtient des scores médiocres entre 4 et 5% en Franche-comté et en Poitou-Charentes.
Au soir du second tour, le Front de Gauche reste un partenaire non négligeable du PS mais n'est plus son allié privilégié. De ce fait, il recule de 64 sièges 128 avec 127 élus. Sa liste maintenue en Limousin réalise un bon score en dépassant les 19 %. A la Réunion, du fait de la désunion de la gauche, le parti communiste réunionnais perd la présidence de la région.
Avec 3,4% des voix pour les listes d'extrême gauche « autonomes »129, l'extrême gauche est en baisse par rapport aux régionales précédentes (4,83%), ainsi qu'aux élections européennes 2009 (6,12%). Mais ce résultat ne prend pas en compte les listes d'alliances avec lagauche antilibérale, pour lesquelles la comparaison n'est pas possible.
Article détaillé : Résultats électoraux de l'extrême gauche en France.
Les listes présentées ou soutenues par le Nouveau Parti anticapitaliste obtiennent 3,4% des suffrages, et 2,85% pour les listes « autonomes »129. Ce résultat est analysé par le NPA comme n'étant « pas bon »130.
La droite parlementaire qui partait unie enregistre l'un de ses plus mauvais score depuis l'avènement de la Vème République avec 26% des voix et 3 points derrière la principale force d'opposition socialiste. Dans certaines régions comme en Languedoc-Roussillon (moins de 20% des voix) ces listes d'union réalisent de véritables contre-performances. Certains évoquent comme cause principale l'abstention ; la droite parlementaire met alors ses espoirs dans un recul de l'abstention131. Pour le deuxième tour, l'UMP et ses alliés ne disposent que de très peu de réserves de voix132 et doit faire face à la présence du Front national dans douze régions.
Au second tour, avec 36,1% des voix au niveau national, la droite parlementaire connait un défaite analogue à celle du premier tour. Cependant, elle conserve aisément l'Alsace qui s'annonçait pourtant comme très disputée et gagne deux régions en outre-mer : la Réunion du fait de la désunion de la gauche et la Guyane (mais avec un leader issu de la gauche). Par contre, elle devrait perdre la Corse où avec 27,65 % elle a obtenu son pire score régional. Elle voit cependant (du fait de la quasi disparition du Modem) son nombre d'élus régionaux monter à 460128.
Le FN, que certains instituts de sondage voyaient sous la barre des 10%, a réalisé un score supérieur (11,4%) à celui qu'on lui promettait et plutôt inattendu. Bien qu'il soit en recul de 3 points par rapport à son score de 2004, il réalise toutefois deux performances notoires en PACA sa terre de prédilection (plus de 20% des voix en 2010, après 23% en 2004 et 26,8% en 1998) et dans le Nord-Pas-de-Calais avec 18% talonnant même l'UMP. Il dépasse la barre des 10% permettant de se maintenir au second tour dans 12 régions (et la frôle en Ile-de-France), contre 17 en 2004.
Le Front national voit, contrairement à l'élection précédente, son score augmenter entre les deux tours dans les douze régions où il a pu se maintenir. Du fait d'une moindre présence au second tour et d'un résultat plus faible qu'en 2004, à 118 sièges, son nombre d'élus régionaux recule de 38 sièges128.
Les autres mouvements (Parti de la France, Mouvement national républicain, Bloc identitaire, etc.) ne franchissent pas la barre des 5% (score maximum : 4,98% pour Alsace d'abord133).
Le Mouvement démocrate est le grand perdant de ce scrutin134. Il ne franchit le seuil de 5% (qui permet de fusionner) que dans trois régions, et le seuil de 10 % (qui permet de se maintenir au second tour) en Aquitaine. Présent au second tour que dans cette seule région, il n'a plus que 10 élus régionaux contre 69 pour toute la France en 2004128. Corinne Lepage, vice-présidente du MoDem, a plusieurs fois dénoncé des erreurs stratégiques et quitte le MoDem le 17 mars 2010135.
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↑ Guillaume Perrault, « Le FN crée la surprise et retrouve des couleurs » [archive], Le Figaro, 15 mars 2010.
↑ [1] [archive] et [2] [archive] Les résultats des premiers tours des élections régionales en 2004 et 2008 sur le site du Ministère de l'Intérieur
↑ La controverse porte tant sur le mode de scrutin inédit en France, que sur la réduction du nombre de sièges, le risque sur la parité et les répartitions des compétences. De plus il s'y ajoute la controverse sur le financement des collectivités locales avec la suppression de la taxe professionnelle
↑ Comité Balladur : « Big Bang » territorial en perspective, Libération, 24 février 2009 [archive]
↑ Dépêche AFP, « Alliance pour les régionales : nouvelle réunion PCF-PG-NPA le 16 octobre [archive] », Le Monde, 8 octobre 2009.
↑ G. Andrieu, « Régionales: la ronde infernale de la gauche de la gauche [archive] », Marianne, 29 septembre 2009.
↑ Régionales : le PCF reconduit le Front de gauche dans au moins 17 régions [archive], Julie DUCOURAU pour l'AFP, 23/11/2009
↑ « Fête de l'Huma. Des désaccords à l'affiche [archive] », Patrick Hernot pour Le Télégramme, 30 novembre 2009
↑ Régionales : les vice-présidents communistes avec Georges Frêche [archive], [[L'Indépendant (journal français)|]]
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↑ [http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/regionales-fev.pdf [archive] Baromètre des élections régionales]
↑ Les intentions de vote aux élections régionales de 2010 à moins d'un mois du scrutin [archive]
↑ a et b Listes d'union du PCF, du PG, de la GU, d'ADS-CAP, de République et socialisme et du M'PEP.
↑ a et b Le Parti radical de gauche, le Mouvement républicain et citoyen, des groupements locaux comme l'Alternative démocratie socialisme ainsi que le Parti communiste français dans quelques régions
↑ a et b Listes d'union des Verts et de plusieurs groupements ou personnalités écologistes comme Daniel Cohn-Bendit et José Bové
↑ a et b Union pour un mouvement populaire, et les partis du comité de liaison : le Nouveau Centre, le Mouvement pour la France, Chasse, pêche, nature et traditions, le Parti radical, La Gauche moderne, les Progressistes et le Forum des républicains sociaux
↑ Verts et UMP progressent à trois semaines des régionales [archive]
↑ Sondage CSA pour le Parisien/Aujourd'hui en France, édition du lundi 1er mars [archive]
↑ Régionales: les listes de droite à 31% des intentions de vote, selon un sondage [archive]
↑ [http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/BarometreOpinionWayFiducialdeselectionsregionales_5%20mars.pdf [archive] Baromètre OpinionWay Fiucial des élections régionales]
↑ Sondage CSA pour le Parisien/Aujourd'hui en France, édition du samedi 6 mars 2010 [archive]
↑ Sondage Ifop pour Paris-Match, mardi 9 mars 2010 [archive]
↑ « Baromètre OpinionWay – Fiducial pour Le Figaro/LCI/RTL », vendredi 12 mars [archive]
↑ Sondage CSA pour le Parisien/Aujourd'hui en France, édition du vendredi 12 mars 2010 [archive]
↑ Régionales : le PS pour la première fois devant l’UMP (sondage)e [archive]
↑ [http://elections.interieur.gouv.fr/FE.html [archive] Résultats des élections Régionales 2010 : France entière], site du ministère de l'Intérieur
↑ Y compris la liste NPA-PG en Basse-Normandie et la liste NPA-PG-FASE-Dissidents PCF en Bourgogne
↑ Y compris les listes FdG-NPA en Limousin, Languedoc-Roussillon et Pays-de-la-Loire
↑ dans trois régions
↑ Liste Georges Frêche en Languedoc-Roussillon, liste NPA-PG en Champagne-Ardenne, plusieurs listes ultramarines, etc
↑ dans six régions
↑ a, b, c, d, e et f [http://regionales.blog.lemonde.fr/2010/03/23/le-poids-des-sieges-nest-pas-toujours-celui-des-urnes/#xtor=RSS-32280322 [archive] Le Monde Le poids des sièges n’est pas toujours celui des urnes]
↑ a et b C'est-à-dire à l'exclusion des trois listes NPA-FDG, et de la liste NPA-PG de Bourgogne
↑ Guillaume Perrault, « La droite met ses espoirs dans un recul de l'abstention [archive] », Le Figaro, 19 mars 2010.
↑ Bruno Jeudy, Nicolas Barotte, « UMP et PS se projettent déjà dans l'après [archive] », Le Figaro, 19 mars 2010.
↑ NOVOPress, Elections régionales : Alsace d’Abord frôle la barre des 5 % [archive], Novopress.info, 14 mars 2010.
↑ Rodolphe Geisler, Plus isolé que jamais, Bayrou veut surmonter son échec [archive], Le Figaro, 15 Mars 2010.
↑ http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/03/17/corinne-lepage-j-ai-decide-de-demissionner-du-modem_1320344_823448.html [archive]
↑ [http://elections.interieur.gouv.fr/FE.html [archive] Résultats des élections régionales 2010 : France entière], site du ministère de l'Intérieur.
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({{Information |Description={{fr|1=Elections Régionales Françaises de 2010, Préfecture de la Moselle le 21 Mars 2010. Emission en Direct de France 3 Lorraine de Jean-Christophe Dupuis-Rémond en direct sur Internet depuis la Préfecture de Région à Metz; Interview de Jean-Pierre Masseret, Président du Conseil régional de Lorraine.}} |Source=Own work |Author=Pascal Himmelsbach |Date=2010-03-21 |Permission= |other_versions= }} Category:Elections Régionales Françaises de 2010 Category:Jean-Christophe Dupuis-Rémond, Journaliste à France 3 LorraineCategory:Politicians of France Category:Parti Socialiste Category:Jean-Pierre MasseretCategory:Conseil régional de Lorraine)
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