Paroles - Musique : Daniel GUERNET
Toi qui disais que tout allait changer
Toi qui parlais d'amour en liberté
Dans le déferlement de tes idées
Jamais content, déçu, jamais lassé
-
Tu t'es trompé
Elles sont fanées
Tu t'es trompé
Elles sont fanées
Tes roses
Du mois de Mai
Tes roses
Du Mois de Mai
-
Sur les murs de ta chambre, à l'université
Une carte du Tendre, une photo du Ché
Aujourd'hui dans ta chambre, 3, rue Saint-Honoré
Des meubles en palissandre et des cadres dorés
Dorés, dorés, dorés
-
Tadidoudidoudidoudidouda
Te souviens-tu, dis-moi, de cet air-là
Que tu jouais le soir sur ta guitare
T'en souviens-tu, toi le soixante-huit-tard
-
Soixante-huit-tard, il est trop tard
Elles ont été récupérées
Tes roses
Du Mois de Mai
Tes roses
Du Mois de Mai
-
Aujourd'hui à Bercy, Demain à Matignon,
Pourquoi pas l'Elysée, voilà ce qui serait bon
Pour que tes camarades se souviennent de toi
Qui sur les barricades incendiait le bourgeois
-
Tadidoudidoudidoudidouda
Te souviens-tu, dis-moi, de cet air-là
Que tu jouais le soir sur ta guitare
T'en souviens-tu, toi le soixante-huit-tard
-
Et te voilà en retraité
Golden-papy bien formaté
Tu les as bien récupérées
Tes roses
du mois de Mai
Tes roses
du mois de Mai
ah ça ira, ça ira, ça ira ; ah ça ira, ça ira, ça ira ; ah ça ira, ça ira, ça ira
-
Daniel GUERNET
(Tous droits réservés, paroles et musique)
PAS SI MECHANT
Paroles - Musique : Daniel GUERNET
Guitare solo : Fabrice GUERNET
Arrangements :Pascal LEMAIRE
on n'est pas si méchants que ça
malgré nos gueules et nos éclats
avec nos chansons plein la tête
on voudrait que ce soit la fête
on vit sur un terrain là-bas
une maison grise avec des rats
mais dans l'jardin y a des fleurettes
et dans nos coeurs nos amourettes
on n'est pas plus heureux pour ça
quand on s'balade
-
jojo nous fait du cinéma
marie de la peinture sur soi
on a tous un petit bagage
et la liberté du voyage
comme on n'est pas bien ici-bas
au lieu d'enfants on a des chats
ça nous fait mal quand on y pense
mais à quoi bon une naissance
on n's'rait pas plus heureux pour ça
quand on s'balade
-
comme on n'a pas de gros moyens
on se contente de petits riens
de temps en temps on se débine
au bistingo c'est la cantine
parfois on n'a pas le moral
alors on va se faire une toile
et puis on s'achève chez monique
une bonne bretonne qui a la frite
on n'est pas plus heureux pour ça
quand on s'balade
-
paul un triste soir de cafard
s'est pendu avec sa guitare
sylvie prend de la cocaïne
on a chacun sa médecine
et moi qui vous déballe tout ça
de verre en verre je vais je vas
de temps en temps je lève une fille
c'est toujours moi qui perds mes billes
je n'suis pas plus heureux pour ça
quand j'me balade
-
revienne le temps des cerises
que me chantait une maman grise
le p'tit vin blanc sous les tonnelles
mon père disait qu'elles étaient belles
les madelon de ce temps-là
tenaient-elles parole aux gars
aujourd'hui pour une bagatelle
elles vous tournent la semelle
quand j'me balade !
...
(Tous droits réservés)
FAISEUR DE PLUIE
Paroles - Musique : Daniel GUERNET
Guitare solo : Fabrice GUERNET
Arrangements :Pascal LEMAIRE
il marchait le long des nuits
il faisait tomber la pluie
mais devant devant la mort
il n'était pas le plus fort
je le connais depuis longtemps
il vient tout droit du fond du temps
il court les prés il parle aux fleurs
approchez donc n'ayez pas peur
si vous souffrez du mal d'amour
si vos douleurs vous jouent des tours
et si vos puits se sont taris
appelez le faiseur de pluie
il marchait le long des nuits
il faisait tomber la pluie
mais devant devant la mort
il n'était pas le plus fort
non ce n'est pas qu'il soit lépreux
mais vous verrez il est boiteux
et bien souvent de leur chaumière
les gens le chassent à coups de pierre
lui se gardant de les maudire
il continue à leur sourire
puis il s'en va sans dire un mot
tout en jouant de son pipeau
il marchait le long des nuits
il faisait tomber la pluie
mais devant devant la mort
il n'était pas le plus fort
un soir un soir qu'il maraudait
aux alentours de la forêt
on l'appela à son logis
un enfant mort c'était son fils
d'effroi se sont remplis ses yeux
damné qui se souvient de Dieu
il tendit le poing vers la nuit
et ne put que pousser un cri
il marchait le long des nuits
il faisait tomber la pluie
mais devant devant la mort
il n'était pas le plus fort
il marchait le long des nuits
il faisait tomber la pluie
mais devant devant la mort
il n'était pas le plus fort
c'est le faiseur de pluie
la la la la la la
c'est le faiseur de pluie
la la la la la la
c'est le faiseur de pluie
la la la la la la
c'est le faiseur de pluie
la la la la la la
CHANSON OUBLIÉE
Paroles - Musique : Daniel GUERNET
Guitare solo : Fabrice GUERNET
Arrangements :Pascal LEMAIRE
je sais qu'un jour elle reviendra
cette chanson que j'avais faite
un jour on la retrouvera
ici et là sur la planète
c'est un peu comme une intuition
qu'au fond de moi j'avais trouvée
ne me demandez pas son nom
c'est une fille abandonnée
c'est une fille abandonnée
un rêve une fleur solitaire
ce sera la joie retrouvée
dans la lumière
et je ne vous chanterai pas
de beaux vers ni de belles phrases
ni de ces choses qu'on envoie
aux électeurs pour les convaincre
certains l'appellent révolution
libération ou charité
moi je dis qu'elle n'a plus de nom
c'est une fille abandonnée
c'est une fille abandonnée
un rêve une fleur solitaire
ce sera la joie retrouvée
dans la lumière
pas besoin de verser le sang
pour que renaisse cette fleur
vous y viendrez tous braves gens
et quelle que soit votre couleur
les possédants les exploités
les insoumis les indigents
les fiers les durs les écoeurés
vous y viendrez tous braves gens
à cette fille abandonnée
ce rêve cette fleur solitaire
qui sera la joie retrouvée
dans la lumière
à cette fille abandonnée
ce rêve cette fleur solitaire
qui sera la joie retrouvée
dans la lumière
Le 2 février 1984, un journal résumait l'inspiration de Daniel : " L'espoir au-delà de la déception (...) " Ses oeuvres frissonnent comme des éditoriaux quasi libertaires. "
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NEW-AGE
Rien ne serait trop beau pour toi
si d’un eldorado superbe
j’étais le monarque éclairé
quand bien serais le roi des rois
que j’aurais peine à te donner
tous les diamants que je voudrais
je te prendrai comme un voleur
et ma nuit je t’infuserai
et mes mains n'auront de repos
que tu ne sois écartelée
rien ne serait trop beau pour toi
si du cantique des cantiques
j’étais cet auteur oublié
quand bien serais-je salomon
que j’aurais peine à te donner
tous les encens que je voudrais
dans la vieille jérusalem
fou je ferai périr les hommes
ce sera massacre inutile
en toi il n’y a de défaut
rien ne serait trop beau pour toi
si j’étais un simple pêcheur
de tahiti ou des marquises
quand bien serais-je vendredi
que j’aurais peine à te donner
les coquillages que je voudrais
et dans tes cheveux magnifiques
comme un fol je me plongerai
et la route de ma naissance
à l’envers je la referai
et la route de ma naissance
à l’envers je la referai
rien ne serait trop beau pour toi
si j’étais Dieu, celui qu’on nomme
le créateur de toute chose
quand bien serais le roi des cieux
que j’aurais peine à te donner
toutes les larmes que je voudrais
je me ferai petit enfant
afin que tu me mettes au monde
je me ferai petit enfant
afin que tu me mettes au monde
et c’est alors que nous verrons Le nouvel âge commencer
et c’est alors que nous verrons Le nouvel âge commencer
Daniel GUERNET
RIEN QU'UN PAYS
Paroles - Musique : Daniel GUERNET
Guitare solo : Fabrice GUERNET
Arrangements :Pascal LEMAIRE
Ce n'est rien que la mer,
éternelle compagne,
agrippée sans remords à ce bout de campagne...
ce n'est rien qu'un pays
une province, une île
dont on baise le sol
lors de chaque retour
une terre
d'où l'on voudrait s'enfuir
une terre
où l'on revient toujours
des allures de bretagne, un soupçon de sologne
une forêt landaise et des vols de cigognes
et pour peu que le soleil vienne y voir
c'est la france à l'échelle d'un mouchoir
ce n'est rien que la mer
éternelle compagne
agrippée sans remords
à ce bout de campagne
ô mon cotentin, ma princesse oubliée
quand retrouveras-tu ton âge d'or ?
ton âge d'or
-
ce n'est que du passé
une longue cohorte
de héros engloutis
dans le fond des mémoires
ils ébranlent
parfois votre porte
quand le vent
gémit sur les manoirs
ce n'est que de l'atome la lourde incertitude
ce n'est que de l'ennui une longue habitude
mais au bout des chemins résignés
vous attend votre coeur apaisé
ce n'est rien que la mer
éternelle compagne
agrippée sans remords
à ce bout de campagne
ô mon cotentin, ma princesse oubliée
quand retrouveras-tu ton âge d'or ?
ton âge d'or
-
ce n'est rien que mes pas
dans tes pas sur la grève
qu'effacera la mer
aux prochaines marées
ce n'est rien
que nos voix qui se perdent
quand le vent
les emporte à jamais
ce n'est rien que tes pleurs au coin du feu de bois
ton rire ou ton silence, tes chagrins ou ta joie
ce n'est rien qu'un peu de désespoir
qui s'en vient dans la brume du soir
ce n'est rien que la mer
qui nous engloutira
que la terre et le ciel
qui nous étoufferont
ce n'est rien que le temps qui nous emportera
-
(Tous droits réservés)
MALESTREE
Paroles - Musique : Daniel GUERNET
Guitare solo : Fabrice GUERNET
Arrangements :Pascal LEMAIRE
ils aimaient les mauvais passages
avec des gamins de leur âge
ils s’aventuraient en forêt
là où les soldats maraudaient
dans le village tout en bas
on leur disait n’y allez pas
à malestrée, à malestrée
c’était un endroit fantastique
de végétaux, de mégalithes
les enfants s’y cachaient souvent
pour y crayonner un serment
leur étoile ils avaient brûlée
quand les gendarmes sont arrivés
à malestrée, à malestrée
ils ont disparu dans la nuit
le village s’est endormi
aujourd’hui les vieux se rassurent
ilos ont oublié l’aventure
ils ont oublié que là-bas
quelqu’un renseignait les soldats
à malestrée, à malestrée
c’était un endroit fantastique
de végétaux, de mégalithes
les enfants s’y cachaient souvent
pour y crayonner un serment
dans le village tout en bas
on leur disait n’y allez pas
à malestrée, à malestrée
(Tous droits réservés)
FEMME AUX CHEVEUX DE FEU
Paroles - Musique : Daniel GUERNET
Guitare solo : Fabrice GUERNET
Arrangements :Pascal LEMAIRE
Cette femme aux cheveux de feu
si vraiment elle m'aime un peu
si vraiment elle m'aime un peu
cette femme aux cheveux de feu
si vraiment elle m'aime un peu
et que je suis son amoureux
il se passe des choses étranges
d'un bout à l'autre du vieux monde
des gens séparés se découvrent
des enfants retrouvent la ronde
refrain
des mers de nouvelle-zélande
un vieux piano est remonté
sur les rives de bénarès
on voit guérir des estropiés
refrain
dans un moulin d'île-de-france
un compositeur a craqué
sous un pommier de normandie
il a neigé en plein été
refrain
de la lointaine bolivie
on a des nouvelles du che
sur la vieille jérusalem
une colombe s'est posée
(Tous droits réservés)
COCAPHONIE
Paroles - Musique : Daniel GUERNET
Guitare solo : Fabrice GUERNET
Arrangements :Pascal LEMAIRE
C'est une cocaphonie
qui nous vient
de ce satané pays
américain
c'est une chanson bizarre
qui aliène
qui contrarie ma guitare
et ces enfants de corbeaux
s'avancent
tous leurs médias sur le dos
silence
écoutez la bonne parole
de la pub
écoutez la bonne parole
cette unique théorie
de banquiers
de courtiers, de mandataires
et d'huissiers
ne se fait plus de souci
pour son fric
il voyage en numérique
ce nouveau peuple de dieu
d'actionnaires
a décidé d'investir
toute la terre
tous les états, les royaumes,
les républiques
se soumettent au nom du fric
nous voici tous en wagon
marchandises
le camp de concentration
se mondialise
plus besoin de miradors
plus de zèle
tous les ghettos sont virtuels
c'est une cocaphonie
qui nous vient
de ce satané pays
américain
c'est une chanson bizarre
qui aliène
qui contrarie ma guitare
> écrit bien avant la crise...
(Tous droits réservés)
FILLE EN MORCEAUX
La fille que j'aime
n'est jamais dans le même bus
descend toujours à l'autre gare
la fille que j'aime
est toujours de l'autre côté
s'en va toujours dans l'autre sens
la fille que j'aime la fille
la fille que j'aime la fille
la fille que j'aime
a sûrement des choses à faire
la fille que j'aime
on doit l'attendre quelque part
la fille la fille que j'aime
la fille que j'aime
la fille que j'aime
pauvre pierrot
la fille que j'aime
est en
morceaux
La fille que j'aime
ne me demande jamais rien
quand je la croise dans la rue
la fille que j'aime
s'est endormie dans le métro
tandis que je la dévisage
la fille que j'aime la fille
la fille que j'aime la fille
la fille que j'aime
elle est sans doute un peu timide
la fille que j'aime
elle est peut-être fatiguée
la fille la fille que j'aime
la fille que j'aime
la fille que j'aime
pauvre Pierrot
la fille que j'aime
est en
morceaux
la fille que j'aime
n'avait pas quinze ans quand je sus
qu'un jour je souffrirais pour elle
la fille que j'aime
m'a donné deux très beaux enfants
dont j'ai des raisons d'être fier
la fille que j'aime la fille
la fille que j'aime la fille
la fille que j'aime
me regardait toujours partir
la fille que j'aime
m'a fait l'amour comme jamais
la fille la fille que j'aime
la fille que j'aime
la fille que j'aime
pauvre Pierrot
la fille que j'aime
est en
morceaux
la fille que j'aime
est en moi depuis si longtemps
que je pourrais la mettre au monde
la fille que j'aime
a peut-être des cheveux blancs
à force de guetter mon pas
la fille que j'aime la fille
la fille que j'aime la fille
la fille que j'aime
elle vit peut-être loin d'ici
la fille que j'aime
elle est peut-être en paradis
la fille la fille que j'aime
la fille que j'aime
la fille que j'aime
n'existe pas
tant pis pour moi
tant pis
pour vous
Daniel GUERNET
Tous droits réservé
LE CONTESTATAIRE
Paroles - Musique : Daniel GUERNET
Guitare solo : Fabrice GUERNET
Arrangements :Pascal LEMAIRE
Moi je suis le contestataire
Celui qui va toujours de travers
Il faut pas se fier aux apparences
De mon éducation vieille France
Toujours à contre sens de l'histoire
Moi je collectionne les Trafalgar
Trafalgar sans quitter mon bureau
Trafalgar sans fusils ni chevaux
Sans fusils, ni chevaux
........................................................
Pour ôter le nœud qui m'étrangle
Si j'osais j'irai vivre en Ireland
A Belfast on sait ce qu'on fait
On se bat pour ton nom liberté
En Afrique en Amérique Latine
A Kaboul c'est moi qu'on assassine
Assassine sans quitter mon bureau
Assassine sans fusils, ni chevaux
Sans fusils, ni chevaux
........................................................
Tant d'années croyez-moi ça creuse
Dans la majorité silencieuse
Tant d'années à vouloir y croire
A marcher à gober leurs histoires
Y'a des jours j'irai bien en balade
A Paris balancer ma grenade
Mais faudrait que je quitte mon bureau
Que je prenne un fusil, des couteaux
Un fusil, des couteaux
........................................................
Un enfant est mort à la guerre
Un enfant, milles enfants moi qu'y faire
Milles enfants n'auront de maison
Que le camp de concentration
Mais pendant que les trois-quarts des hommes
Crèvent misère et faim, on consomme
On consomme et on reste au bureau
Et on vend des fusils des couteaux
Des fusils, des couteaux,
Et puis des chars d'assaut
Des avions, militaires
Des fusées, planétaires...aireuuuuh.
Moi je suis le contestataire
Moi je suis le contestataire
Moi je suis le contestataire
Moi je suis le contestataire
REQUIEM
Paroles - Musique : Daniel GUERNET
Guitare solo : Fabrice GUERNET
Arrangements :Pascal LEMAIRE
Voici l'aube
lève-toi
voici l'aube
il fait froid
j'ai fait du feu viens te chauffer
il est temps de boire ton café
entends-tu
le ruisseau
entends-tu
cet oiseau
lucile est morte pourtant déjà
c'est la vie qui reprend ses droits
l'heure sonne
au clocher
l'heure sonne
viens m'embrasser
ne pense plus à cette histoire
je crois bien qu'il va pleuvoir
viens t'asseoir
près de moi
viens t'asseoir
ne pleure pas
n'attendons pas demain
le bonheur c'est l'instant qui vient
si je t'aime
aujourd'hui
si je t'aime
cette nuit
nous ferons dans le noir
cet enfant que tu veux avoir
nous ferons dans le noir
cet enfant que tu veux avoir
(tous droits réservés)
GRAND BATEAU
Paroles - Musique : Daniel GUERNET
Guitare solo : Fabrice GUERNET
Arrangements :Pascal LEMAIRE
moi je connais un grand bateau
mais il ne va jamais sur l'eau
si tu le veux nous partirons
une heure ou deux nous chanterons
hissons la voile ô la voile ô les coeurs
hissons la voile ô la voile ô les coeurs
car il n'y a sur mon bateau
ni gabiers ni matelots
il suffira de chanter
pour voyager
vent du bon temps tel est son nom
la belle humeur sa cargaison
le timonnier qui le conduit
mon ami c'est la poésie
hissons la voile ô la voile ô les coeurs
hissons la voile ô la voile ô les coeurs
car il n'y a sur mon bateau
ni gabiers ni matelots
il suffira de chanter
pour voyager
vois cette voile qui se déploie
qu'il vente ou non car c'est la joie
et s'il marchait à la vapeur
le feu viendrait du fond du coeur
hissons la voile ô la voile ô les coeurs
hissons la voile ô la voile ô les coeurs
car il n'y a sur mon bateau
ni gabiers ni matelots
il suffira de chanter
pour voyager
>>> Le tube des années 70 / 80 dans le Grand Ouest...
GERALDINE
Paroles - Musique : Daniel GUERNET
Guitare solo : Fabrice GUERNET
Arrangements :Pascal LEMAIRE
Un sentiment a pris racine
sous le jupon de Géraldine
ses yeux pour un vieux chevalier
ont commencé de chavirer
quand ils ont rencontré les siens
dans cette auberge de gredins
où la jouvencelle servait
servait à boire et à manger
un sentiment a pris racine
sous le jupon de Géraldine
ses mains pour le tendre vieillard
ont commencé de s'émouvoir
quand elles ont rencontré les siennes
dans ce tripot de louveciennes
où la jouvencelle dansait
dansait pour tous ces enragés
un sentiment a pris racine
sous le jupon de Géraldine
son cœur pour ce vieil étranger
a commencé de s'emballer
quand par-delà la différence
ils se sont reconnus je pense
dans cet infâme estaminet
où la jouvencelle rêvait
un sentiment a pris racine
sous le jupon de Géraldine
quand quelques siècles plus tard
je l'ai retrouvée par hasard
elle est de plus en plus jolie
elle alimente ma folie
pour parvenir à l'oublier
il me faudrait l'éternité
(Tous droits réservés)
ETRANGER
Paroles - Musique : Daniel GUERNET
Guitare solo : Fabrice GUERNET
Arrangements :Pascal LEMAIRE
C'est un étranger qui vient d'arriver
tout vêtu de noir sur son cheval noir
ses cheveux au vent il prend tout son temps
c'est un étranger il n'a pas vingt ans
sur son chemin les gens s'arrêtaient soudain
et demeuraient incapables de bouger
sur son cheval il chantait c'est bien normal
mais d'une façon à vous donner des frissons
et sur son chemin les gens se signaient
les filles dansaient pour le charmer
certains villageois le voyant passer
prenaient leurs couteaux pour les affûter
pour les affûter
c'est un étranger qui vient d'arriver
tout vêtu de noir sur son cheval noir
ses cheveux au vent il prend tout son temps
c'est un étranger il n'a pas vingt ans
il s'embaucha chez un fermier de l'endroit
et dans les champs il lui donna tout son temps
sur son cheval il allait c'est bien normal
vagabonder du côté de la forêt
et sur son chemin les filles pleuraient
les gens s'arrêtaient pour lui parler
et tous lui criaient tous lui demandaient
ô bel étranger quel est ton secret
quel est ton secret
quand il est parti sans se retourner
moi je l'ai suivi jusqu'à la forêt
mais qu'avais-tu donc ô bel étranger
au fond de ton coeur qui nous a brisés
et je reste là guettant ton retour
mais le temps qui va ne revient jamais
ne revient jamais
ne revient jamais
LE FIL
Paroles - Musique : Daniel GUERNET
Guitare solo : Fabrice GUERNET
Arrangements :Pascal LEMAIRE
je veux t'offrir une maison
au bout d'un sentier solitaire
avec la mer pour horizon
et des chevaux sur la colline
de temps en temps j'y passerais
pour savoir comment va l'amour
de temps en temps tu partirais
je n'attendrais pas ton retour
dans une pièce un vieux piano
pour célébrer les jours anciens
dans le garage une moto
pour s'en aller un peu plus loin
de temps en temps je resterais
longtemps je te ferais l'amour
de temps en temps je partirais
tu n'attendrais pas mon retour
et c'est ainsi qu'au gré du vent
se déviderait notre amour
mais on ne sait jamais vraiment
qui tient le fil au bout des jours
si comme je crois tu es la fille
que j'attends depuis trop longtemps
on pourrait faire un domicile
et se voir un peu plus souvent
je te dirais comment tes yeux
ont pu recomposer les miens
tu me dirais si tu le veux
de quelle façon je te retiens
il y aurait de grands moments
toi la mortaise moi le tenon
à ne plus savoir en l'instant
de toi ou moi qui nous serions
quelle que soit l'heure ou la saison
le plus petit morceau de pain
partagé dans cette maison
aurait la saveur d'un festin
et c'est ainsi qu'au gré du vent
se déviderait notre amour
mais on ne sait jamais vraiment
qui tient le fil au bout des jours
et puis il faudrait bien un soir
que nous le fassions cet enfant
dont tu as parlé tant de fois
d'y penser il serait grand temps
qu'il soit garçon ou qu'il soit fille
je voudrais bien qu'il ait tes yeux
ta simplicité ton profil
ton doigté pour les jours heureux
c'est alors des années plus tard
que nous pourrions nous marier
ce ne serait pas par hasard
l'enfant pourrait en témoigner
il y aurait des invités
d'un bout à l'autre naturellement
copains venus par amitié
et de grands enfants forcément
et c'est ainsi qu'au gré du vent
se déviderait notre amour
mais à présent tu sais vraiment
qui peut tenir le fil des jours
Je t'aime...
Daniel GUERNET (Paroles et musique)
GRAND BATEAU
Paroles - Musique : Daniel GUERNET
Guitare solo : Fabrice GUERNET
Arrangements :Pascal LEMAIRE
Moi je connais
Un grand bateau
Mais il ne va
Jamais sur l'eau
Si tu le veux
Nous partirons
Une heure ou deux
Nous chanterons
Hissons la voile,
Oh la voile, haut les cœurs
Hissons la voile,
Oh la voile, haut les cœurs
Car il n'y a sur mon bateau
Ni gabier, ni matelot
Il suffira de chanter
Pour voyager
Car il n'y a sur mon bateau
Ni gabier, ni matelot
Vent du bon temps
Tel est son nom
La belle humeur
Sa cargaison
Le timonier
Qui le conduit
Mon ami s'est
La poésie
Hissons la voile,
Oh la voile, haut les cœurs
Hissons la voile,
Oh la voile, haut les cœurs
Car il n'y a sur mon bateau
Ni gabier, ni matelot
Il suffira de chanter
Pour voyager
Car il n'y a sur mon bateau
Ni gabier, ni matelot
Il suffira de chanter
Pour voyager
Moi je connais
Un grand bateau
Mais il ne va
Jamais sur l'eau
Si tu le veux
Nous partirons
Une heure ou deux
Nous chanterons
Hissons la voile,
Oh la voile, haut les cœurs
Hissons la voile,
Oh la voile, haut les cœurs
Car il n'y a sur mon bateau
Ni gabier, ni matelot
Il suffira de chanter
Pour voyager
Car il n'y a sur mon bateau
Ni gabier, ni matelot
Vent du bon temps
Tel est son nom
La belle humeur
Sa cargaison
Le timonier
Qui le conduit
Mon ami s'est
La poésie
Hissons la voile,
Oh la voile, haut les cœurs
Hissons la voile,
Oh la voile, haut les cœurs
Car il n'y a sur mon bateau
Ni gabier, ni matelot
Il suffira de chanter
Pour voyager
Car il n'y a sur mon bateau
Ni gabier, ni matelot
Il suffira de chanter
Pour voyager