4. Les conseils
LA CONDITION PHYSIQUE
- entretenue par des exercices physiques réguliers : footing, marche, cyclisme, musculation, gym, ..
- d'abord se " mettre en jambes", puis augmenter la durée de l'effort et les difficultés.
- un entraînement plus spécifique doit être conçu et pratiqué en fonction des diverses techniques sportives requises.
- l'adaptation à l'altitude varie selon les individus.
- la consultation d'un médecin (certificat médical) permet de déceler les contre-indications selon l'activité envisagée.
Beauté des lumières matinales depuis le Refuge de Pombie.
LA PRUDENCE
- consulter la météo montagne au 08 92 68 04 04
- avertir quelqu'un de son itinéraire
- ne jamais partir seul
- partir tôt pour rentrer tôt
- emporter l'équipement minimum indispensable
- boire avant d'avoir soif
- ne pas surestimer ses capacités physiques et techniques
LA RANDONNEE EN MONTAGNE
Elle présente d'autant plus de possibilités de risque qu'elle est d'un abord facile et qu'elle attire un grand nombre de pratiquants n'ayant aucune connaissance de la montagne. L'impression de facilité n'exclut pas la présence de danger.
Moyenne montagne
Risques:
- s'égarer, surtout par temps de brouillard, de pluie ou de neige, même l'été, en altitude.
- glissade sur névés, pentes herbeuses, ou barres rocheuses.
- même sur terrain peu accidenté, risques de fractures, entorses, le plus souvent dues à la fatigue, un équipement insuffisant ou à un manque d'entraînement.
Conseils:
- nécessité d'avoir un équipement adapté, surtout les chaussures.
- prévoir l'arrivée soudaine du mauvais temps et avoir dans le sac vêtements chauds et imperméables, et provisions.
- suivre les chemins balisés, éviter les raccourcis douteux qui dégradent la montagne ; respecter la nature.
- posséder carte, topo, boussole, altimètre, gps, mais surtout savoir s'en servir.
Descente vers le Lac de Gaube
Haute montagne
Risques:
- s'ajoutent aux précédents les risques inhérents à la nature du terrain : traversée de glaciers, de névés, chutes de pierres.
Conseils:
- une sérieuse préparation de l'itinéraire et une bonne connaissance du massif sont indispensables. La randonnée en haute montagne comporte souvent des passages nécessitant un minimum de pratique de l'alpinisme.
- un piolet pour le passage des névés et une corde d'assurage font impérativement partie de l'équipement.
Délicat passage d'Orteig vers Arremoulit
Plus précisément
- Pour marcher dans la neige : si elle est trop dure pour que vos chaussures mordent et soient bien calées et si la pente est peu inclinée, il est nécessaire de tailler des marches avec un piolet. Si de plus la pente est raide encordez-vous. En cas de glissade en neige molle, se retourner face à la pente, planter son piolet, et taper énergiquement les pieds dans la neige.
- Le moment dans la journée est important pour calculer les risques possibles ; ils varient selon le temps bon ou mauvais, soleil, pluie ou vent, enfin brouillard.
- Les orages sont fréquents en été et très violents. Ils se produisent surtout dans l'après-midi. Prévoir donc de rentrer tôt. Que faire en cas d'orage ? Perdre de l'altitude au maximum, quitter les points élevés : sommets, arêtes, arbres isolés. Stationner en évitant les fissures, anfractuosités, petites grottes, surplombs. Se mettre à un endroit découvert, accroupi sur son sac. Ne pas toucher la paroi dans une pente raide.
- Un refroidissement est toujours à craindre : trois facteurs doivent être pris en considération : le vent, le manque de nourriture et la déshydratation.
- Le brouillard est encore un élément de danger. S'il vous surprend, il vous faudra naviguer "aux instruments" ou attendre le retour de la clarté. Si vous êtes perdu sans aucun point de repère, choisir plutôt d'attendre ou de bivouaquer plutôt que de ne pas voir une barre rocheuse, ou bien attendre les brèves déchirures et repérer ainsi le début de votre descente.
- Soyez extrêmement méfiants avec les terrains mouillés. Tout devient "savonné" : dalles recouvertes de lichens, racines, herbe, terre ... L'humidité diminue la température de 30% de sa valeur réelle. Se protéger tout de suite de l'humidité.
Près de la Hourquette d'Ossoue au Vignemale.
L' ALPINISME
Exercice de sécurité en couloir au Pic du Boum dans le Luchonnais.
L'alpinisme se pratique dans un contexte difficile : les terrains aléatoires de la haute montagne demandent de la technique et de l'expérience. Fortement soumis aux variations météo brutales. Pas toujours d'échappatoire en cas de brusques intempéries. Une course moyenne peut se transformer en " hivernale" avec bivouac improvisé.
Risques
- de part sa nature, sport à risque, celui ci doit être calculé, et l'aventure maîtrisée.
- ce ne sont pas forcément les itinéraires de haute difficulté qui comportent le plus de risques, car ils sont parcourus par des montagnards expérimentés appliquant des règles de sécurité extrêmement précises.
Conseils
- matériel adapté : casque, baudrier et encordement obligatoires.
- connaissance parfaite des techniques de progression tous terrains et permettant de se dégager des voies par mauvais temps.
- connaissance des itinéraires de descente.
- ne trichez pas sur vos références et votre niveau technique.
- partir léger n'est pas partir sans rien.
- le matériel dont on ne sait pas se servir est au mieux un poids en trop, au pire un réel danger.
- en rocher, vérifier systématiquement la qualité des ancrages.
- un réel problème n'a qu'une solution : redescendre.
- ne jamais improviser un itinéraire, une manœuvre technique, un déplacement.
- l'utilisation du matériel ou des techniques demande au minima une familiarisation.
- attention à l'euphorie et à la fatigue, la vigilance à la descente doit rester constante.
- boire avant d'avoir soif, manger avant d'avoir faim. Alimentation, hydratation : ce sont les carburants de votre "moteur". Pour optimiser ses performances, il faut l'alimenter correctement. La randonnée étant principalement un travail d'endurance, l'hydratation doit être régulière et suffisante. Buvez avant d'avoir soif, environ toutes les demi-heures et en petite quantité. En effet, vous pouvez perdre jusqu'à 40% de vos moyens au bout d'une heure d'efforts sans apport hydrique. De plus vous bénéficierez d'une meilleure récupération en évitant ainsi crampes et courbatures.
- le stress fait partie intégrante de l'alpinisme : questionnement, vigilance, appréhension.
- attention aux effets de l'altitude : insomnies, céphalées, nausées, vomissements.
Voir le site sur les recommandations de l'UIAGM : http://www.montagne-virtuel.com/technique/alpinisme.php
Sur l'arête des Bosses au Mt Blanc
Idées fortes
Les trois règles d'or :
1. Ne pas monter trop vite trop haut, en moyenne 400 m entre chaque nuit au dessus de 3500 m.
2. Monter suffisamment haut pour s'acclimater.
3. Ne pas rester trop haut trop longtemps.
Danger ... Les 4 hypos !
- hypoglycémie manque de sucre
- hypohydratation manque d'eau
- hypothermie manque de chaleur
- hypoxie manque d'oxygène
L' ESCALADE
Escalade en tête sur une voie en 6a au Pont d'Espagne
Sécurité pour l'escalade en milieu naturel
1. Le grimpeur est seul responsable de sa propre sécurité, sauf action malveillante d'un tiers.
2. Dans le cas de mineurs, cette responsabilité incombe aux parents ou à l'encadrement.
3. Avant d'entreprendre une voie d'escalade, le grimpeur doit :
3.1. s'assurer par tous les moyens possibles que la voie correspond à son propre niveau.
3.2. s'assurer par tous les moyens possibles que l'équipement en place est suffisant en qualité et en quantité, compte tenu de son niveau, de l'équipement personnel dont il dispose et de l'estimation qu'il fait de ses risques de chute.
3.3 s'assurer de l'absence de risques liés au terrain naturel, à la météo ou à la présence d'autres personnes ( chutes de pierre, verglas, humidité, lichens, prises instables, chute d'autres grimpeurs ou de leur équipement ).
4. Dans la voie, le grimpeur doit :
4.1. savoir discerner une prise instable ou un ancrage vétuste et inapproprié.
4.2. faire retraite ou demander l'aide d'autres personnes si les ancrages en place, le rocher peu solide ou d'autres circonstances entraînent un risque d'accident.
5. La formation des grimpeurs doit comporter outre la technique gestuelle :
5.1. l'apprentissage de la sécurité en fonction des divers milieux ;
5.2. l'apprentissage de l'appréciation des risques ;
5.3. l'apprentissage de la distinction entre équipements fiables et équipements vétustes, insuffisants ou abandonnés.
6. La conduite de la progression est régulée par l'état du moment, des capacités des grimpeurs, le respect de l'horaire, l'évolution de la météo.
Descente en rappel
LE SKI DE RANDO
http://www.montagne-virtuel.com/technique/skirando.php
Entretien des skis
1ere étape: L'affûtage des carres qui doivent être nickel et brillantes. Si nécessaire passer la lime sur les carres côté semelle avec un tuning de 1° (difficile d'affûter la carre dans le même plan que la semelle). Passer ensuite un affûteur côté chant à 89° => la carre fait un angle de 90° ( à cause du degré de tuning). Ensuite le top est de finir en passant une lime diamant pour polir la carre ( glacer la carre). Enfin passer un coup de gomme à carre sur les talons et les spatules pour enlever le fil de la carre.
2eme étape: Brosse cuivre sur toute la longueur de la semelle pour nettoyer la structure de la semelle. Et hop, un petit coup de pinceau ou chiffon pour enlever ce qui a été extrait de la structure.
3eme étape: Fartage. Un aller-retour de fart jaune (0 -4°) sur toute la longueur de la semelle et un aller simple de fart rouge (-4 -10°). Le fart rouge a l'avantage de "fixer" un peu mieux le fart jaune. Le fartage ne doit pas se faire dans un endroit trop froid. Utiliser un fer à fart à 110-130° ou alors un bon vieux fer à repasser sur position nylon (attention les fers à repasser chauffent beaucoup plus!) . Lors du fartage le fer doit toujours être en mouvement pour éviter de brûler la semelle.
4eme étape: La plus simple : laisser refroidir à température ambiante.
5eme étape : Racler la semelle avec un racleur, en plexi, épaisseur 4mm. Un racleur plus fin se déforme sous les doigts, ce qui aboutit à un raclage qui n'est pas uniforme.
6eme étape: Passer une brosse nylon pour enlever le fart de la structure de la semelle. Par frottements successifs mais non continus pour ne pas réchauffer la semelle.
7eme étape: Brosse crin de cheval. Son pouvoir antistatique va enlever les derniers petits bouts de fart.
8eme étape: Un coup de feutrine sur la semelle.
Enfin si l'on veut tout faire dans les règles de l'art, effectuer un fartage après chaque sortie, et raclage avant la sortie d'après.
Un coup de fart noir 2 fois par saison. Et pour le défartage: paraffine et raclage lorsque c'est encore tiède.
Ski de rando près du Néouvielle
Raquettes dans le Val d'Azun
METEO-FRANCE
Consulter systémétiquement la météo avant toute sortie en montagne, et s'équiper en conséquence.
Voir en pièces jointes deux documents édités par Météo France : Guide Montagne 2006-2007 et Guide Avalanche.
Vignemale au printemps
EN CAS D'ACCIDENT
- Eviter la panique et garder son calme.
- Numéro d'appel téléphonique secours international : 112
- Sinon alarme auprès du plus proche refuge en fournissant toutes précisions possibles.
- Signal international de détresse : les deux bras levés en forme de V.
- Ne pas laisser le blessé seul, le couvrir chaudement.
LE TELEPHONE
- Appel secours international : 112
- Inforoutes 65 : 05 62 51 15 15