Gym masculine

La Gymnastique sportive, contrairement à certaines idées reçues, n'est pas un sport exclusivement réservé aux filles. Cette discipline exigeante nécessite beaucoup de technique et de puissances, mêlé à la beauté du geste.

Pour les hommes, la gymnastique masculine consiste à enchaîner un ensemble de figures simples ou acrobatiques sur 6 agrès :

Le sol : Sur cet espace carré, de 12m x 12m, encore appelé praticable, l'athlète effectue un enchaînement de mouvements dans un temps prédéfine d'environ 50 à 70 seconde au maximum. Cet agrès nécessite pour les athlètes, des mouvements dynamiques, de souplesse, d’équilibre et de force. Au programme, rondades, flic-flac, saltos et autres vrilles. Ces enchaînement contrairement à la gymnastique féminine, s'effectue sans musique.

Le cheval d'arçon : Cet agrès, bête noire des gymnaste, est l'agrès nécessitant un équilibre irréprochable. Il s'agit, pour le gymnaste, d'effectuer des mouvements circulaires du corps, de cercles des deux jambes, de ciseaux avant et arrière, de passages alternatifs de jambes, sans perdre l’équilibre ni chuter sur le cheval. Moins impressionnant que les autres agrès, la difficulté se trouve dans le plan horizontal, car le gymnaste, réalise un travail d'appui où seules les mains peuvent toucher le cheval. Les cercles Thomas sont les plus spectaculaires tout comme la sortie en Appui Tendu Renversé avec ou sans changement de face

Les anneaux : Cet agrès correspond à l'agrès de force par excellence. L’enchaînement consiste à alterner des éléments en force (croix de fer, planche,..) avec des phases d’élan (soleil, lune, salto en sorti...). Le gymnaste doit s’efforcer de faire en sorte que les anneaux ne balancent pas pendant son mouvement, ce qui, compte tenu de leur liberté, nécessite une grande puissance. Sur cet appareil où le balancement est source de pénalisation, en suspension et en appui, le gymnaste démontre tant sa force que son équilibre. La sortie met en valeur la maîtrise acrobatique du gymnaste.

Le saut : Agrès existant également chez les filles, le gymnaste doit passer au dessus d'une table de saut après une course d'élan d'environ 25 mètres. Lors du passage sur le tremplin , l'athlète après un appel explosif s’envole pour poser les mains, ou une seule, sur la table. A la suite de cette brève impulsion des bras sur la table, le gymnaste réalise une figure de haut vol avec une ou plusieurs rotations autour des différents axes du corps. De nombreuses combinaisons de figures sont aujourd'hui possible, double rotation, vrille, ... Cependant, la réception doit être stable dans l’alignement de la table.

Les barres parallèles : Sur cet appareil muni de deux barres, le gymnaste peut effectuer des combinaisons permanente de suspension et d’équilibre, d’élan de voltige et de maintien, une variation permanente et dynamique avec un travail au-dessus et en-dessous des barres. Le travail actuel tend vers des difficultés comme les grands tours arrières ou les doubles saltos entre les barres. Les sorties sont de plus en plus complexes, et exécutées avec beaucoup d’amplitude.Une, deux ou trois rotations composent maintenant les exercices. Cet appareil s’apparente de plus en plus à la barre fixe : le double avant groupé dans les barres est l’équivalent du Gaylord, tout comme le soleil double salto arrière groupé est semblable au Kovacks de la barre fixe.

La barre fixe : A plus de 2,50 mètre du sol, les émotions fortes et le spectacle sont toujours au rendez-vous avec les envols et les lâchers de barre. Le gymnaste, toujours en mouvement, exécute des lunes et des soleils en combinant avec des rotations longitudinales en appui ou en suspension, parfois avec un seul bras. Un exercice en suspension dorsale et un lâcher de barre sont obligatoires.La sortie permet d’apprécier le sens acrobatique du gymnaste qui combine les rotations dans tous les axes.

L’exercice peut comprendre des bascules, des tours d’appui, des grands tours ainsi que des pirouettes. Au plus haut niveau, les gymnastes réalisent dans leur mouvement trois, voire quatre lâchers de barre, parfois enchaînés, parfois avec une pirouette. Ils travaillent également sur un bras et durcissent leur sortie avec, entre autre, la réalisation d’un triple salto arrière.