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Docteure en philosophie politique et en philosophie des sciences sociales, PRCE en philosophie de l'éducation à l'INSPE de Créteil (UPEC), chercheuse non rémunérée rattachée au laboratoire Sophiapol.
Spécialiste de la tradition hégélienne, de la Théorie critique ainsi que de certains auteurs de la philosophie française contemporaine qu'il étudie sous l'angle de la reconnaissance (Merleau-Ponty, Rancière), il est Professeur de philosophie à Macquarie University (Sydney) et directeur de la revue de philosophie et de théorie sociale Critical Horizons. Il a notamment publié Beyond Communication. A Critical Study of Axel Honneth's Social Philosophy (Brill, 2009), Jacques Rancière. Key Concepts (Acumen, 2010), et The Return of Work in Critical theory (Columbia university press, 2018, en collaboration avec C. Dejours, E. Renault et N. Smith).
Professeur d’histoire de la philosophie à l’Université Roma Tre. Dès le départ, ses recherches ont visé à une refonte critique de la pensée de Karl Marx qui ferait tomber ses limites anthropologiques et sa philosophie de l'histoire. Il a consacré à ce thème son ouvrage en deux volumes: Un parricidio mancato. Hegel e il giovane Marx, Boringhieri (ed. ang. A failed Parricide, Brill 2016) ; Un parricidio compiuto. Il confronto finale di Marx con Hegel, Jaca Book. Sur Hegel et la naissance de la dialectique, il a publié un volume paru en allemand en 2000, Mythos und Kritik der Formen. Die Jugend Hegels. 1770-1803 (Peter Lang). En même temps, il a étudié les problèmes du langage et de la représentation dans l'œuvre de Freud, arrivant avec son dernier livre à une révision de la théorie de la reconnaissance à travers des médiations freudiennes et spinoziennes (Per un nuovo materialismo, Rosenberg & Sellier, 2018). Il dirige la revue on-line en philosophie et sciences humaines "Consecutio rerum. Rivista critica della postmodernità".
Professeur de philosophie à l’Université de Bari, co-directeur de la revue "Post-filosofie", collaborateur de nombreuses revues ("Tumultes", "Consecutio rerum", "Materialismo storico", etc.), co-dirige la collection “Humanities” chez la maison d’édition Pensa Multimedia. Conseiller de direction de la "Revue du MAUSS", il a participé à la discussion et à l’élaboration du premier et du deuxième Manifeste Convivialiste. Depuis trente ans son intérêt majeur est le paradigme du don conçu comme axe central d’une nouvelle philosophie politique. Parmi ses travaux, on peut citer : Il Novecento nello specchio delle filosofie (Utet, 2021), Verso una società conviviale. Una discussione con Alain Caillé (ETS, 2016),Théories du multiculturalisme. Un parcours entre philosophie et sciences sociales (La Découverte, 2009), Comunidad (Nueva Vision, 2004), La svolta culturale dell'Occidente: dall'etica del riconoscimento al paradigma del dono (Morlacchi, 2010).
est philosophe de la pensée féministe, directrice de recherche émérite au CNRS. Elle travaille sur l’épistémologie politique du féminisme, suivant trois axes : généalogie de la démocratie, concepts de l’émancipation citoyenne et artistique et problématisation de l’objet sexe/genre. Elle a notamment publié : Muse de la raison, démocratie exclusive et différence des sexes (Alinéa, 1989 ; Gallimard, 2017), A côté du genre, sexe et philosophie de l’égalité (Le Bord de l'eau, 2010 ; PUF, 2022), Du Consentement (Seuil, 2007, 2017), La Suite de l’Histoire, actrices, créatrices (Seuil, 2019), Féminisme et philosophie (Folio, 2020).
est maîtresse de conférences en philosophie à l'Université Paul-Valéry (Montpellier) et membre de l'Institut Universitaire de France (IUF). Elle est l'autrice de Intervention et libération d'Edmund Burke à John Stuart Mill (Classiques Garnier, 2017) et de La Philosophie de John Stuart Mill (Vrin, 2021). Elle a également co-dirigé le volume John Stuart Mill et la Révolution pour la "Revue philosophique de la France et de l'étranger" (2020).
Professeur de philosophie à l’Université Paris Nanterre. Ses domaines d’intérêt et de spécialité sont la philosophie politique et sociale, les théories de la reconnaissance, de la délibération et des conflits, du pouvoir. Il a notamment publié La reconnaissance aujourd’hui (avec Alain Caillé, éd. CNRS, 2009) et Reconnaissance, identité et intégration sociale (avec Soraya Nour, éd. Presses de Paris Ouest-Nanterre, 2011).
Professeur de philosophie politique à l’Université de Rome « La Sapienza », spécialiste de la pensée de Marx et de la Théorie critique, il participe à de nombreux débats sur la philosophie politique contemporaine et cultive un riche échange avec le contexte français. Il est notamment le correspondant italien de la revue "Actuel-Marx". Parmi ses derniers travaux : A lezione da Adorno (Manifestolibri, 2017) Marx critique du libéralisme (Mimesis, 2018), Politica. Una introduzione filosofica (Einaudi, 2020).
est Professeur de philosophie à l’Université Paris Nanterre, chercheur au Sophiapol et membre de l’Institut Universitaire de France. Ses travaux portent sur l’histoire et l’actualité de la Théorie critique au sens large, de Hegel et Marx jusqu’au débats les plus contemporains. A travers une approche interdisciplinaire – qui se nourrit, entre autres, du pragmatisme de J. Dewey, de la psychologie sociale de G.-H. Mead et des idées de K. Marx – il oriente la Théorie critique vers une phénoménologie des expériences du déni de reconnaissance. Il a notamment publié Mépris social (éditions Passant, 2000), L’expérience de l’injustice (La Découverte, 2004 et 2017), Souffrances sociales (La Découverte, 2008) et son ouvrage en français le plus récent Reconnaissance, conflit, domination (Cnrs éditions, 2017).
est sociologue, maître de conférences HDR à l’Université de Paris, où il a fondé le Centre de recherches interdisciplinaires sur le politique (CRIPOLIS). Il codirige actuellement le Laboratoire du changement social et politique (EA 7335) et est titulaire de la chaire « Open School of Public Governance » de l'Alliance universitaire européenne Circle U. Ses travaux portent sur les idéologies politiques, les conflits sociaux et les dynamiques de politisation démocratique, qu’il aborde en faisant dialoguer la sociologie, l’histoire et la théorie politique. Il a publié L’Énigme révolutionnaire (Les Prairies ordinaires, 2015), Sociologies de l’individu (La Découverte, 2018), L’Esprit démocratique du populisme (La Découverte, 2019), Émancipation (Anamosa, 2021) et Les Sociologies du conflit (Armand Colin, 2021). Ses recherches ont été récompensées par le prix Schneider Aguirre Basualdo de la chancellerie des Universités de Paris et par le prix du jeune sociologue de l’Association internationale des sociologues de langue française (AISLF).
est enseignant chercheur à l’Université Roma Tre, il s’occupe de l’histoire de la philosophie moderne et de nombreux débats contemporains. Il travaille depuis des années au développement de l’histoire du concept de reconnaissance à partir de la philosophie moderne (Spinoza, Hobbes). Parmi ses publications majeures : L’individualità dei corpi. Percorsi nell’Etica di Spinoza, (Mimesis, 2015), L’origine e la storia. Il ‘Discorso sull’ineguaglianza’ di Rousseau (ETS, 2019), la direction du volume La reconnaissance avant la reconnaissance (avec T. Penigaud et E. Renault, ÉNS Éditions, 2017) avec une contribution sur Claude-Adrien Helvétius.