Né à Alexandrie en Égypte, d'un père égyptien et d'une mère italienne, Me Henri Kélada a terminé ses études primaires et secondaires chez les Frères des écoles chrétiennes et a obtenu en 1950 sa licence en droit de l'Université du Caire où il a terminé ses études doctorales avec un DES en droit public et un DES en droit privé international. Il a poursuivi ses études en science politique à l'Université américaine du Caire et à l'Institute of World Affairs, à Twin Lakes, Connecticut, aux États Unis. Il a été doctorant en droit à l'Université Paris X, à Nanterre, Paris en France.

Au Québec, Me Kélada a obtenu un brevet d'enseignement du ministère de l'Éducation, avec grande distinction, au terme de cours suivis à l'École normale Laval, devenue Faculté des sciences de l'Éducation de l'Université Laval. Pour satisfaire les demandes du Barreau du Québec, Me Kélada a poursuivi des études à la faculté de droit de l'Université Laval et y a obtenu une deuxième licence en droit en 1973 et y a été engagé à titre d'attaché d'enseignement. Il a été admis au Barreau du Québec le 28 février 1974 après un stage auprès de l'étude Lacroix et Sylvestre, de Berthiéville.

Dans sa carrière d'enseignant, Me Kélada a enseigné à la CECM, à la Faculté des sciences de l'éducation de l'Université de Sherbrooke, à l'École de formation professionnelle du Barreau du Québec, alors dirigée par Me Micheline Sasseville et Me Renée St-Pierre et pendant un quart de siècle au Collège Ahuntsic au programme de Techniques juridiques, programme qu'il avait mis sur pied en 1972 à la demande conjointe du ministère de la Justice et du ministère de l'Éducation. À l'occasion de l'adoption du nouveau Code civil du Québec en 1994, Me Kélada a dispensé aux avocats de Montréal, en 1993, des cours pour le compte du Barreau du Québec.

En tant qu'avocat, Me Kélada, en dilétante, a plaidé devant toutes les instances judiciaires du Québec. Il a notamment plaidé en Cour suprême du Canada une cause qui a défrayé les chroniques d'un océan à l'autre et soulevé des passions contradictoires. Tous les manuels de droit en traitent encore!

Élu bâtonnier du Barreau de l'Abitibi-Témiscamingue en avril 2004, il s'est toujours intéressé aux travaux du Barreau du Québec et a notamment siégé au Comité sur la procédure civile. Depuis 2004, il a lancé la publication du journal Quid novi? du Barreau de l'Abitibi-Témiscamingue, dont il est le rédacteur en chef ! En 2018, il a obtenu du Barreau du Québec la désignation Ad.E. Du latin Advocatus Emeritus!