Description
Les personnes étudiantes sont invitées à explorer Venise à travers les thèmes qui traversent l’œuvre d’Abbas Akhavan: hospitalité, écologie, attention au vivant, ruines, gestes discrets, et créent une série d’explorations multidisciplinaires autour des formes de fragilité urbaine dans une ville elle-même menacée par l’eau, l’érosion, et la pression touristique.
Développer une méthodologie d’observation écologique.
Apprendre à travailler avec le site, pas contre lui
Produire un corpus interdisciplinaire : photographie, dessin, son, notes de terrain
Réfléchir à l’hospitalité et au soin comme stratégies artistiques
Comprendre les enjeux contemporains d’une grande exposition internationale (La Biennale)
Construire une cartographie artistique, personnelle, subjective et fragmentaire de Venise en la dévoilant comme organisme vivant une ville qui respire, se dégrade, se régénère et se transforme sous l’effet du temps, de l’eau, et de l’activité humaine.
En documentent non pas les monuments, mais les fissures, les traces et les subtilités qui définissent l’écologie du lieu, vous être invitées à observer des phénomènes discrets et à comprendre la ville comme éco-système plutôt qu'un simple décor.
Chaque étudiant reçoit un carnet de terrain.
Chaque étudiant produit une carte hybride composée d'un plan existant de Venise sur lequel ils ajoutent :
points d’observation
lignes de déplacement
zones de densité perceptive
annotations manuscrites
petites photos collées
frottages/textures
Ces cartes seront ensuite affichées dans le cadre d'une exposition au Cégep, créant un atlas collectif de la fragilité vénitienne.
Expérimenter la création artistique comme geste temporaire et non comme objet permanent.
Réfléchir au rôle de l’artiste comme gardien, médiateur, guetteur plutôt que créateur spectaculaire
Mettre en scène la fragilité, l’érosion, la vulnérabilité, la cohabitation humain/non-humain.
Comprendre l’intervention in situ sans la perturber : “faire avec”.
Ce volet s’inspire directement des stratégies d’Abbas Akhavan :
travailler à partir de ce qui est déjà là, jamais contre
utiliser des matériaux éphémères ou naturels ;
réaliser des interventions non invasives, entièrement réversibles ;
révéler les tensions politiques ou environnementales par des gestes presque invisibles.
Les interventions doivent être :
temporaires (quelques minutes à 1 heure)
non invasives
non polluantes
sans altérer l’espace public
non obstructives pour la circulation
entièrement démontables
Exclusivement des matériaux trouvés sur place
Photos (détails + vue d’ensemble)
Vidéo
Dessins
Le tout sera archivé dans un dossier numérique par étudiant.