Lisibilité - Encadrement - Accompagnement
Ce cours de « Initiation à la Science Economique » est en tronc commun et s’adresse aux étudiants de première année de la Faculté de Droit, d’Economie et de Gestion (FDEG) et de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines (FLSH). Il s’agit ici de définir la science économique et son domaine d’étude et d’initier les étudiants à la pensée économique à partir des grandes théories économiques (les classiques, Marx, les néoclassiques, Keynes). Ensuite, les facteurs de production sont abordés ainsi que leur combinaison et la production. A partir de là, la répartition des revenus donnant naissance à la consommation et à l’épargne est traitée avant d’aborder les déterminants de ces deux dernières variables. Une attention particulière est consacrée à l’analyse keynésienne, à l’approche macroéconomique et à la nécessaire intervention de l’Etat.
Ce cours de « Histoire de la pensée économique » s’adresse aux étudiants de Master 1 de Sciences Economiques et de Gestion et suppose que l’étudiant maîtrise des éléments de base ainsi que les différentes approches liées à la microéconomie et à la macroéconomie. Les concepts, les méthodes utilisées ainsi que les approches proposées feront l’objet du cours intitulé : « Histoire de la pensée économique ».
Il s’agit de développer une brève histoire de la théorie Macroéconomique : très succinctement de la théorie classique à son prolongement néoclassique. Puis l’essentiel concerne la révolution keynésienne au renouveau avec les post-keynésiens. Plus particulièrement, il est question d’aborder les travaux des auteurs qui ont été à l’origine du prolongement de la théorie keynésienne et qui ont donné naissance à l’école post-keynésienne. Il s’agit particulièrement des travaux de Kalecki, Robinson, Kaldor, Minsky ainsi que les autres écoles de pensée hétérodoxes.
Ce cours de « Théories Macroéconomiques » s’adresse aux étudiants de Master 1 de Sciences Economiques et de Gestion et suppose que l’étudiant maîtrise des éléments de base ainsi que les différents courants de la microéconomie et de la macroéconomie.
Keynes avec son ouvrage de 1936 Théorie générale de l’emploi de, de l’intérêt et de la monnaie va créer une véritable révolution tout en portant les coups les plus décisifs à la théorie dite « classique » et son prolongement néoclassique en remettant en cause les fondements même de leur approche. Les idées de Keynes vont alors s’imposer de 1945 à 1975 ce qui correspond à l’âge d’or du keynésianisme et du rôle de l’Etat-providence puisque cette théorie semblait incapable d’expliquer la crise pétrolière de 1973 et la stagflation qui l’accompagnait. De nombreux auteurs comme J. Robinson, N. Kaldor, H. Minsky, vont prolonger les travaux de Keynes et donner naissance à un courant de pensée qualifié de « post-keynésien ». Cependant, les crises économiques successives des années 1990 et 2000, dont la plus importante est celle de 2007-2008, n’ont pas non plus été jugulées à partir des approches « orthodoxes ».
Il s’agit ici faire redécouvrir les apports des principaux précurseurs du post-keynésianisme et les fondements de cette approche à partir des travaux féconds de Keynes Kalecki, Robinson, Kaldor et Minsky.
Les concepts, les méthodes utilisées ainsi que les recommandations pratiques proposées feront l’objet du cours suivants portant intitulé « Politiques macroéconomiques ».
Ce cours de « Macroéconomie Approfondi » s’adresse aux étudiants de Master 2 de Sciences Economiques et de Gestion. Il suppose que l’étudiant maîtrise les éléments de la macroéconomie et plus particulièrement de la Macroéconomie keynésienne et post-keynésienne.
Après les enseignements dispensés en Master I relatifs à l’Histoire de la Pensée Economique, aux Théories Macroéconomiques et aux Politiques Macroéconomiques, il s’agit d’approfondir en Master 2 la Macroéconomie en faisant un choix clair : porter à la connaissance des étudiants une vision alternatives de l’économie à partir de l’approche post-keynésienne.
En effet, l’économie post-keynésienne suggère une approche alternative et féconde permettant d’envisager une société plus équitable, solidaire et soutenable.
Aussi, il s’agit des enjeux de l’intervention de l’Etat, de l’idée post-keynésienne de l’employeur en dernier ressort afin de prendre en compte les solutions face aux inégalités, en passant par la politique monétaire post-keynésienne, la réforme de l’architecture monétaire et financière internationale pour terminer par le développementisme classique au nouveau développementisme et le développement soutenable.
Ce cours de « Politiques Macroéconomiques » s’adresse aux étudiants de Master 1 de Sciences Economiques et de Gestion et suppose que l’étudiant maîtrise des éléments de base ainsi que les différents courants de la microéconomie et de la macroéconomie.
Il est question d’aborder, dans un premier temps, la politique budgétaire et la dette publique à travers les enjeux de l’intervention de l’Etat et à partir des déterminants du niveau de l’emploi avec les termes du débat relatif au chômage, la courbe de demande effective de travail et l’offre de travail. Le coût du capital et la financiarisation de l’économie, la modélisation post-keynésienne stock-flux, les modèles macroéconomiques à base d’agents multiples et la théorie de la firme avec la microéconomie post-keynésienne seront abordés.
Ce cours de « Histoire des Théories et des Faits Economiques » est en tronc commun et s’adresse à l’ensemble des étudiants de première année de la Faculté de Droit, d’Economie et de Gestion (FDEG) et de la Faculté des Sciences et des Technologies (FST). Il s’agit ici de permettre aux étudiants de comprendre l’émergence des théories économiques à travers les faits. Pour cela, et après une introduction sur l’évolution de long terme des différentes régions du monde, quatre siècles de faits et de théories économiques seront abordés : Tout d’abord, le début de l’accélération de la croissance économique au XVIIIème siècle avec la révolution industrielle et les précurseurs de la pensée classique. Ensuite, l’émergence des contraintes, les conquêtes coloniales, etc. au cours du XIXème siècle. Puis, au cours du XXème siècle, une accélération des antagonismes avec principalement les deux guerres mondiales, les intégrations régionales, les organisations internationales, l’importance de l’Etat providence, etc. Enfin, le XXIème siècle qui commence nous rappelle l’importance de la nature et des ressources naturelles pour l’humanité, d’où l’émergence des notions de réchauffement climatique, de protection de l’environnement et de développement durable.