Lisibilité - Encadrement - Accompagnement
Ce cours ne prétend pas exposer de manière exhaustive l’ensemble des approches théoriques et méthodologiques cependant, il veut souligner les éléments de base pour bien structurer (tant sur la forme que sur le fond) le travail de recherche de l’étudiant. Ainsi, ce cours portant sur les techniques de rédaction d’un travail de fin d’études se veut synthétique et sélectif en soulignant les approches les plus pertinentes pour la formation des étudiants en économie gestion et comptabilité.
Objectifs spécifiques
Apprendre à l’étudiant à inscrire son travail dans un corpus théorique (conceptuel et méthodologique) tout en respectant les différentes étapes de rédaction ou de construction d’une recherche scientifique.
Permettre à l’étudiant de faire le lien entre la partie théorique et la partie empirique d’un processus de recherche (passant par l’opérationnalisation des variables) dans un souci de cohérence et de rigueur scientifique.
Chercher à comprendre, chercher à décrire, explorer un nouveau domaine, poser ou vérifier une hypothèse, évaluer les performances d’un individu, évaluer un projet… La réussite de toutes ces démarches passe par la qualité des informations sur lesquelles elles s’appuient.
Au préalable, il est essentiel de se poser quelques questions importantes :
1. Est-ce que je sais bien dans quel but je veux recueillir des informations ?
2. Ai-je bien choisi l’information sur laquelle je vais travailler ?
3. Cette information est-elle de qualité suffisante ?
4. Que vais-je faire de cette information ?
Objectif
Tout processus de recueil de données passe par un filtre épistémique. Derrière toute observation, derrière toute enquête, il y a toujours un référentiel plus ou moins personnel, plus ou moins partagé par les différents acteurs ; des projets plus ou moins explicités qu’il faut pouvoir mettre en évidence. Ce cours vise à permettre aux étudiants de Master 2 de maîtriser les principaux outils de recherche ainsi que le traitement des données à partir du logiciel SPSS.
L’approche territoriale est abordée dans le sens des actions publiques localisées impliquant à la fois le gouvernement haïtien et les collectivités territoriales à travers les politiques publiques pour permettre à l’étudiant de généraliser ses connaissances et d’utiliser les outils et techniques de mise en projet du territoire.
Des études de cas pratiques sont analysées de façon approfondie en intégrant les orientations politiques et programmatiques qui y sont liées, les évolutions en Haïti et dans d’autres contextes (européens ou mondiaux). Sont également approfondies les méthodes et étapes des procédures d’évaluation. L’analyse des politiques publiques et l’évaluation des politiques publiques aborderont au moins en partie une approche comparative.
Évaluer une politique publique, c’est d’abord en mesurer l’efficacité à l’aide d’indicateurs de performance pour, dans un second temps, en apprécier la pertinence. Des évaluations sont conduites dans de nombreux domaines, comme la politique de la ville ou la politique éducative (évaluation annuelle des lycées). Outil privilégié de la réforme de l’État, elle est amenée à jouer un rôle plus important dans le cadre de la réforme budgétaire et de la décentralisation.
L’évaluation des politiques publiques, à ne pas confondre avec l’évaluation et la notation des agents publics, présente une double dimension :
Quantitative : elle mesure les effets de l’action publique en comparant ses résultats aux objectifs assignés et aux moyens mis en œuvre, notamment à l’aide d’indicateurs de performance ;
Qualitative : elle porte un jugement sur la pertinence des objectifs et donc, éventuellement, peut conduire à en réviser le choix.
Le marché (les individus libres) se débrouille bien la plupart du temps (résultat efficace). Il y a parfois des cas où ces interactions libres conduisent à des résultats pervers ou sous-optimaux (dilemme du prisonnier généralisé). L’État vient alors pallier ces défaillances du marché. C’est la raison d’être de l’État, version économiste…
Notez le parallèle avec le principe de subsidiarité que nous retrouvons dans certains pays. La deuxième partie du cours sera en large partie consacrée à cette problématique. Mais cette approche des fonctions de l’État s’avère, en pratique et en théorie, délicate. On ne peut déterminer de façon « scientifique » les domaines où l’intervention de l’État permet « d’améliorer la société ». D’ailleurs ce concept d’amélioration est lui-même indéfinissable ainsi que nous le verrons.
D’où la nécessité d’analyser la façon dont les choses se passent en pratique. Comment sont prises les décisions concernant l’usage du monopole de la force ? C’est ainsi que nous entrerons dans le domaine connu sous le nom de Pubic Choice. Il s’agira d’analyser les fonctionnements de la démocratie.
Acquis de l’apprentissage
Au terme du cours, l’étudiant doit être capable de :
- Comprendre les notions de rationalité du Producteur et du Consommateur ;
- Distinguer le comportement des Agents sur les différents marchés ;
- Justifier les raisons d’être de l’État à partir d’une analyse de ses dépenses et recettes.
L’économie du développement est une branche de la science économique qui s’intéresse à des situations caractérisées par une grande pauvreté, des marchés imparfaits et une exposition élevée à différents types de risque : climatique, santé, prix… Le cours cherche à répondre à trois questions importantes : comment expliquer les écarts de développement ? Pourquoi la pauvreté peut-elle persister ? Comment gérer les chocs dans une économie en développement comme Haïti ?
Ce cours passe en revue les différents paradigmes expliquant les écarts de développement : les politiques économiques, la géographie, la culture et les institutions. Il cherche à analyser les trappes à pauvreté, c’est-à-dire un mécanisme autoentretenu rendant la pauvreté persistante : la micro-économie du développement. On considère également le « cercle vicieux du sous-développement » essentiellement au niveau macro-économique. On cherche à établir une relation entre les trappes à pauvreté et les désastres naturels. Des implications de politique économique sur le rôle de l’aide en sont déduites au moment d’étudier les spécificités haïtiennes.
Ce cours « Acteurs, territoires et contextes de développement » s’adresse aux étudiants de Master 1 de Sciences Economiques et de Gestion et suppose que l’étudiant dispose déjà d’une culture en géographie et aménagement du territoire.
Le lien que nous proposons entre « acteurs », « territoires » et « contextes de développement » est le concept de projet, en tant qu’il peut être appliqué à des territoires de toutes natures. L’entrée par le projet permet la saisie des différents acteurs et types d’acteurs, parties prenantes, du fonctionnement et de l’organisation des territoires, ainsi que des systèmes de relations qui s’établissent ou non entre eux, par exemple dans l’opposition classique entre projet bottom up et projets top down., avec des relations hiérarchiques ou non, des relations de coopération ou de conflit, etc. De même les compétences des acteurs, qui fondent leur légitimité à agir sur le territoire seront questionnées.
Le territoire est considéré comme un espace approprié ou normé, un système complexe d’interrelations entre objets d’importances et de natures diverses (moyens humains, potentiels de développement, aménités ou absences d’aménités…) et dont l’évolution n’est qu’en partie prévisible et, dans et par un projet, orientable, modifiable. Le projet apparaît alors comme la mise en cohérence d’un territoire, de son organisation et de son fonctionnement.
L’Économie géographique est une discipline dont l’objet est de comprendre la distribution des activités économiques dans l’espace. Dans une acception plus large, elle vise à expliquer la disparité de richesse et/ou de croissance et/ou de développement entre les régions et/ou les pays. Bien que non répertoriée par le Journal of Economic Littérature (JEL) et à ce titre pouvant être considéré comme discipline en cours constitution, l’Économie géographique utilise les outils de l’analyse économique pour identifier les déterminants et les mécanismes de la concentration et de la dispersion spatiale des activités, des firmes et des emplois.
L’objet du cours consiste à familiariser les étudiants avec les problématiques, les outils, les concepts, les modélisations et résultats de l’Économie géographique en distinguant spécifiquement les apports de la Nouvelle Économie géographique (NEG), qui débute avec les travaux de KRUGMAN (1991). Aussi le cours débute par une introduction qui expose quelques faits stylisés ainsi que les concepts majeurs l’Économie géographique. Il se poursuit par la présentation des approches traditionnelles de la localisation dans une première partie, avant d’aborder dans une seconde partie, le renouveau que constituent les travaux de la NÉG.
Le diagnostic est un processus de travail participatif qui met en évidence les points forts, les points faibles, les potentialités et les menaces du territoire. Il recherche des écarts entre les représentations des différents acteurs et met en évidence des atouts et des attentes, il recherche les causes des dysfonctionnements et surtout recherche des axes de progrès.
Objectifs du diagnostic territorial :
Connaître son territoire, ses forces, ses faiblesses et les opportunités,
Connaître son public, ses attentes, ses besoins
Éclairer la décision, orienter ou réorienter les actions de la sphère publique ou associative,
Instaurer un dialogue entre tous les acteurs.
Les thématiques, mais également les méthodes de travail sont larges et doivent être adaptées aux besoins du territoire. Des exemples de thématiques : démographie, revenus, précarité, emploi, logement, santé… et des exemples de méthodes : données statistiques, points de vue des acteurs (élus, professionnels, associatifs…), récits de vie de personnes…
L’objectif du cours est d’outiller les étudiants de M1 afin qu’ils puissent planifier et implémenter un diagnostic territorial. À la fin du cours ils pourront donc observer les besoins de l’ensemble de la population d’un territoire.
Ce cours porte sur les acquis de l’économie et politique régionale dans le contexte de la mondialisation économique. Ainsi, la libéralisation régionale des échanges de marchandises prend deux formes. II peut s’agir d’une extension géographique, par la création de nouveaux accords ou l’acceptation de nouveaux participants à un accord existant. II peut aussi s’agir d’une libéralisation plus poussée des échanges à l’intérieur de la zone considérée, par une réduction des restrictions concernant les produits visés ou par une augmentation de la gamme des produits couverts.
Les étudiants seront amenés à réfléchir sur les caractéristiques des modèles de libéralisation commerciale ainsi que leur contribution dans le développement régional. Les termes de région et de régionalisation sont ambigus et font référence à la fois aux Etats-Nations et au regroupement de ces Etats-Nations dans des ensembles politiques ou économiques plus ou moins fédérés. Le cours analysera enfin quelques modèles d’intégration régionale, les théories économiques qui les soutiennent ainsi qu’un parallèle entre Mondialisation et Régionalisation.
Description du cours
L’analyse exploratoire est préalable à toute modélisation statistique : c’est la phase de mise en place des bases de données, de leur nettoyage et du premier contact avec les variables. Il faut recenser et traiter les valeurs manquantes et les valeurs aberrantes, et produire les premiers diagnostics descriptifs uni et multidimensionnels.
Dans le cas de données géoréférencées, aux techniques habituelles sur lesquelles nous ne reviendrons pas ici s’ajoutent des méthodes spécifiques qui font l’objet de ce cours. Les Systèmes d’Information Géographique (« SIG ») permettent de gérer et de cartographier des données géoréférencées, mais ils n’intègrent pas ou peu d’outils statistiques sophistiqués, en particulier les outils spécifiques aux données spatiales. Nous utiliserons le terme « variable spatiale » pour désigner un champ aléatoire et nous supposerons que ceux-ci sont observés sur un ensemble de n sites.
Acquis d’apprentissage :
Au terme de ce cours, l’étudiant sera capable :
- D’appréhender les commentaires des analyses exploratoires.
- D’identifier les deux principaux phénomènes spatiaux des données : l’autocorrélation spatiale et l’hétérogénéité spatiale.
Description du cours
Le cours s’intéresse à l’intelligence territoriale (IT) qui renvoie à l’application des principes de l’intelligence économique et de l’intelligence socioculturelle au niveau du territoire afin d’en améliorer sa compétitivité : mise en œuvre d’actions d’influence. Il s’agit surtout de comprendre les relations entre la sphère publique et le secteur privé et les implications en termes de politique publique de compétitivité territoriale. On aborde les dimensions théoriques de l’intelligence territoriale tant sur le plan du leadership institutionnel que du management public.
Acquis d’apprentissage :
L’enseignement repose sur une alternance de cours théorique et la réalisation d’un cas pratique (un projet) permettant d’illustrer la mise en application des principes de l’intelligence territoriale.
Au terme de ce cours, l’étudiant sera capable :
- D’auditer un territoire.
Objectifs du cours :
Le cours poursuit les objectifs suivants :
- Apprendre à manipuler les données spatiales pour une analyse de l’IT ;
- Comprendre le concept d’intelligence économiquement et les fondements des politiques publiques de la compétitivité territoriale.
Description du cours
Ce cours introduit aux différents discours théoriques et pratiques sur la culture en mettant l’accent sur la spécificité de l’approche territoriale. Ainsi, il pose les bases de l’analyse économique, tant micro que macroéconomique, en les illustrant par des exemples concrets des domaines d’étude de la culture (productions culturelles, culture nationale, culture de masse, etc.).
Ce cours ambitionne de présenter et de comprendre le développement durable comme un domaine de représentations et de pratiques, inséré dans l’ensemble des relations sociales, des rapports de force et de la symbolique. Après avoir examiné les bases théoriques, il s’agira également de comprendre comment la culture approche les transformations récentes de l’économie et la façon dont elles ont eu un impact aussi bien localement que globalement. Nous chercherons donc à restituer le développement durable dans son contexte culturel et social afin d’étudier les conditions concrètes de déploiement des pratiques économiques dans la vie quotidienne par exemple en analysant comment les agents utilisent le marché dans leurs transactions courantes, se représentent l’économie, pensent la valeur, consomment ou encore travaillent.
Acquis d’apprentissage :
Au terme de ce cours, l’étudiant sera capable de :
- Examiner le développement durable sous l’angle culturel ;
- Faire le lien entre les pratiques socioculturelles, l’économie et le développement durable.
Description du cours
L’examen du développement durable sous l’angle social amène à ne plus seulement se préoccuper de questions et de problèmes sociaux, mais à chercher à comprendre les facteurs sociaux dont dépendent tous les résultats en matière de développement.
Acquis d’apprentissage :
Au terme de ce cours, l’étudiant sera capable de :
- Examiner le développement durable sous l’angle social ;
- Faire le lien entre les politiques sociales et économiques.
Objectifs du cours :
- Aborder les fonctions essentielles de la politique sociale ;
- Présenter les politiques macroéconomiques créatrices d’emplois.
Description du cours
Le cours revendique une approche relevant de la socio-économie en illustrant, par des exemples très concrets puisés dans l’actualité, la manière dont les modèles et théories économiques se traduisent dans les politiques publiques locales, nationales et/ou européennes.
Acquis d’apprentissage :
Au terme de ce cours, l’étudiant sera capable d’appréhender les débats courant sur des sujets aussi divers que l’évaluation des coûts sociaux de l’activité économique, l’étude des conflits entre le commerce international et l’environnement.
Objectifs du cours :
Le cours poursuit les objectifs suivants :
- Présenter les concepts fondamentaux et les principales grilles d’analyse de l’économie de l’environnement ;
- Exposer les outils et les fondements des politiques publiques de l’environnement ;
- Appréhender les enjeux de l’environnement dans les relations économiques et commerciales internationales.
Description du cours
Ce cours vise à familiariser les étudiants avec les principes de la gestion financière. En tant que cours introductif, il apporte les connaissances et compétences nécessaires à l’analyse de la situation financière de l’entreprise et à l’accompagnement de la prise de décision.
Acquis d’apprentissage :
Au terme de ce cours, l’étudiant sera capable d’avoir un regard analytique et raisonné sur les problèmes de gestion des entreprises.
Objectifs du cours :
- Sensibiliser les étudiants à l’importance de la fonction financière dans l’application du processus d’administration.
- Définir les différents objectifs en finance ainsi que les principes et techniques de gestion financière.
- Montrer comment s’élabore la politique financière en interaction avec les autres fonctions de l’entreprise et comment elle se combine
Description du cours
Le terme microéconomie est utilisé pour désigner l’étude des agents économiques, comme le consommateur, l’entreprise, tandis que la macroéconomie désigne l’étude globale de l’économie, à travers des agrégats comme la consommation, la production, l’emploi. On considère que la microéconomie apporte des fondements à la macroéconomie, les deux champs d’études se complétant.
Acquis d’apprentissage :
Au terme de ce cours l’étudiant sera capable de distinguer microéconomie et macroéconomie et d’établir les liens entre ces deux termes.
Objectif du cours :
- Saisir l’évolution dans la manière d’appréhender l’économie
Description du cours
Parler de l’économie numérique revient à s’intéresser au secteur des télécommunications, de l’informatique, de l’électronique, des services sur internet, des médias numériques et de leurs offres. L’on retiendrait que l’économie numérique par analogie à l’économie ordinaire est celle qui se déroule sur internet. Sa naissance est consécutive à certaines mutations sociales, technologiques, politiques.
Acquis d’apprentissage :
Au terme de ce cours, l’étudiant sera capable de :
- D’appréhender le nouvel espace de marché sans frontières au sein duquel se développe ce qu’il convient d’appeler l’économie numérique.
- D’analyser les usages de cette économie qui sont multiples sur la toile et qui présentent parfois des avantages et des effets pervers.
Objectifs du cours :
Le cours poursuit les objectifs suivants :
- Présenter les concepts fondamentaux de l’économie numérique ;
- Exposer les outils et les fondements des stratégies de conquête de nouveaux marchés grâce au numérique ;
- Appréhender les enjeux sociaux dans les nouvelles relations économiques et commerciales internationales.