The Black Swan

"In a world of Black Swans, the first step is understanding how much we will never understand" Wired, à propos du livre "The Black Swan" de Nassim Nicholas Taleb

C'est un livre que j'avais acheté il y a des années de cela (Mars 2009 d'après mes notes sur la note découpée qui me sert de marque-page). Mais comme beaucoup d'autres, je l'avais à peine entamé, prise sur d'autres sujets. Avec la crise du COVID-19, il est souvent cité dans les articles de presse ou de blog. Je l'ai donc ressorti, décidée de tirer parti des analyses de Nassim Taleb sur ces événements qu'on ne peut prévoir.

J'enseigne et je pratique la gestion de projets. Cela consiste principalement à planifier les activités qui nous permettent d'atteindre un objectif, de répondre à un besoin, par un système informatique par exemple. Cela demande d'anticiper les ressources nécessaires pour mener ces activités et leurs coûts, de planifier leurs tâches dans le temps, ainsi que les communications de tous types, entre autres. Mais aussi d'identifier les risques, menaces et opportunités, que l'on peut rencontrer au cours de ce projet.

De plus en plus, il s'agit SURTOUT d'identifier et traiter ces risques. C'est ce que l'on nomme la gestion de projet PAR les risques, risk-driven project management. Cela prend tout son sens aujourd'hui.

Mais tout chef de projet expérimenté que l'on puisse être, il faut rester humble : il y aura toujours des "unk-unk", les risques unknown-unknown, ceux que l'on ne peut identifier... les cygnes noirs.

Ecrit par Valérie Brasse, le 05/11/2020