Témoignages et partages

Voici quelques extraits de l'article d'Anne-Sophie et Amanda.

L'origine du projet 

Lorsque les mobilités Itinéris nous ont été présentées, Amanda et moi avons tout de suite eu envie d’y participer. Il y avait d’abord le pays d’accueil, l’Espagne. Ce pays qui personnellement m’est cher car j’y ai vécu quelques années après mes années d’étudiante. Une langue, une littérature, une histoire que j’ai étudiées à l’université. Une envie de m’immerger à nouveau dans ce pays et de pratiquer l’espagnol que j’ai malheureusement peu l’occasion d’utiliser.

Pour Amanda, formatrice en néerlandais, et bilingue en espagnol, il y avait bien sûr un lien affectif avec l’espagnol, langue de son papa. Nous nous sommes retrouvées à postuler toutes les deux pour effectuer une mobilité en Espagne et nous avons donc atterri à Murcia.

Le désir de s’impliquer dans cette mobilité résultait aussi de l’envie de confronter nos méthodes d’enseignement à celles utilisées ailleurs. Revenir ici avec de nouvelles idées, de nouvelles compétences, riches des différentes rencontres avec les formateurs, les étudiants, le personnel administratif, l’équipe de direction etc. Contribuer à améliorer la qualité de nos cours ici, à Bruxelles Formation. Développer et encourager la créativité dans nos cours en s’inspirant des méthodes, supports, activités vues ailleurs.

Après plusieurs tentatives de départ, annulées ou reportées à cause de la situation sanitaire de ces deux dernières années, nous avons enfin trouvé un partenaire d’accueil intéressé par ce projet. A l’origine, nous devions partir à Lorca, petite ville d’Andalousie, qui finalement annulera la collaboration, non sans nous proposer en échange un autre partenariat. Et ce sera donc finalement à Murcia, à l’Ecole Officielle de Idiomas (EOI) que nous ferons notre mobilité.

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L'observation des cours

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Au -delà du fait de découvrir différentes techniques ou supports pour faire un cours, c’est extrêmement instructif pour des formateurs de voir des collègues enseigner, et de se confronter à une autre méthodologie, de procéder à une sorte de prise de distance sur sa propre façon d’enseigner, de se rendre compte des pratiques et des activités qui marchent bien et celles qui marchent moins bien. 

Cet effet miroir permet le doute et l’autorise même, car il est toujours nécessaire de se remettre en question, de réévaluer éventuellement certaines pratiques, ou d’en confirmer d’autres. Dans tous les cas, l’observation des autres apporte un nouveau souffle à notre propre pratique. 

En tant qu’« ambassadrices Itinéris », nous avons également le devoir/la responsabilité de transmettre à nos collègues, à notre institution, ces nouvelles idées, de partager avec eux les expériences vécues ailleurs.

Il y a eu des professeurs marquants, des élèves dont on se rappellera, des moments dans le cours très riches, des idées pertinentes, des projets intéressants...

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Des idées de là-bas à insuffler ici…

Parmi les idées qui ont retenu notre attention, l’existence d’un journal de l’école publié sur leur site, une bibliothèque pour les étudiants, une plage horaire hebdomadaire consacrée à la conversation et animée par un auxiliaire (un étudiant de l’université), une heure de remédiation prise en charge par un professeur et s’adressant aux étudiants désireux d’avoir une aide ponctuelle, l’utilisation d’une classe virtuelle, plateforme de cours sur laquelle interviennent les formateurs et les étudiants, un projet de standardisation des examens…

Les professeurs suivaient tous un manuel adapté au niveau de leur classe, et projeté au mur avec le rétroprojecteur. Ce support peut, selon les attentes de chacun, plus ou moins constituer une aide précieuse dans la préparation des cours pour le formateur, et dans le suivi de la matière pour les élèves.

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Envie d'en savoir plus sur le séjour d'Anne-Sophie et Amanda : leur programme sur place, leur institution d'accueil, leurs observations des cours et leur feed-back après leur retour ? Lisez l'intégralité de leur article ci-dessous.

Découvrez les vidéos prises par Anne-Sophie et Amanda

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