Temps approximatif : 6 minutes
💡L’évaluation ne vise pas l’exhaustivité, mais la justesse.
Cette capsule illustre, à travers l’exemple de Léo – un élève de 2e année avec des absences fréquentes – comment porter un jugement valide sur une compétence en mobilisant des traces d’apprentissage variées, pertinentes et adaptées à la réalité de l’élève.
En s’appuyant sur les quatre critères fondamentaux (variété, validité, pertinence, suffisance), elle montre comment l’évaluation peut demeurer rigoureuse, équitable et individualisée. Les traces issues d’observations, de conversations ou de productions sont analysées selon leur capacité à représenter fidèlement la compétence ciblée, ici le raisonnement mathématique.
La capsule souligne aussi que l’égalité des critères ne signifie pas uniformité des parcours : on peut adapter le nombre et le type de traces tout en conservant des exigences communes.
Léo est un élève avec des absences fréquentes dues à sa pratique du hockey, ce qui influence la collecte des traces.
La sélection des traces repose sur quatre critères majeurs : variété, validité, pertinence, et suffisance.
La compétence évaluée est la capacité à raisonner avec des concepts et processus mathématiques, ciblée via différentes tâches.
Les traces proviennent de contextes variés, seuls, en duo, ou en groupe, ainsi que de diverses sources : observation, conversation, production.
La validité est garantie par l’alignement avec la progression officielle d’apprentissage sans enrichissement.
La pertinence privilégie les traces récentes pour refléter l’état actuel de compétence de l’élève plutôt que toutes les traces accumulées.
La suffisance des traces ne nécessite pas toujours de reprises d’examens, favorisant la justice éducative en tenant compte des singularités de chaque élève.