Temps approximatif : 7 minutes
💡Les connaissances nourrissent les compétences, mais ne doivent jamais les remplacer dans l’évaluation.
Cette capsule explore la relation indissociable entre connaissances et compétences dans le cadre de l’évaluation au Québec. Grâce à l’analogie de l’arbre – les racines représentant les connaissances et le feuillage symbolisant les compétences – on comprend que les compétences ne peuvent exister sans un socle solide de connaissances.
Le ministère de l’Éducation n’impose pas de pondération fixe entre connaissances et compétences, sauf en mathématiques, où les connaissances comptent pour 40 % de la note ministérielle en 6e année.
L’accent est mis sur l’importance d’évaluer les connaissances en contexte, au sein même des compétences, et d’éviter les évaluations décontextualisées qui risquent de fausser le jugement professionnel. L’objectif est une évaluation intégrée, cohérente et contextualisée, fidèle aux apprentissages réels des élèves.
L’analogie entre l’arbre et l’apprentissage illustre l’interdépendance cruciale entre connaissances (racines) et compétences (feuillage).
Les connaissances doivent être mobilisées et intégrées dans les compétences, et non évaluées isolément.
Le ministère n’impose pas de pondération fixe entre connaissances et compétences pour la note finale, hormis en mathématiques.
En mathématiques, la pondération des connaissances ne doit pas dépasser 40 % dans l’évaluation de la compétence du raisonnement.
En français, il faut éviter la surreprésentation des tests décontextualisés d’orthographe, de grammaire et de conjugaison dans l’évaluation des compétences.
En lecture et en communication orale, il est difficile et souvent inutile de distinguer pondération entre connaissances et compétences.
Chaque école doit formaliser dans ses normes et modalités d’évaluation la façon dont elle intègre connaissances et compétences dans la notation.