À partir de 1810, la Compagnie de la Baie d'Hudson reprend le dessus dans sa course aux fourrures, face à la Compagnie du Nord-Ouest. En 1820, les deux compagnies fusionnent sous le nom de la Compagnie de la Baie d'Hudson. Cette fusion permet au commerce de devenir plus rentable, mais entraîne une diminution des gains pour la Province of Quebec, puisque les fourrures ne sont plus expédiées par le port de Montréal, mais plutôt via la baie d'Hudson. De plus, depuis le début du XIXe siècle, le commerce des fourrures perd de sa popularité en Europe. Le déplacement du réseau vers le Nord-Ouest du territoire entraîne aussi une augmentation des coûts.
Peu à peu, le commerce voit un passage des fourrures vers le bois. Le commerce du bois devient le moteur économique de la province. Au début du XIXe siècle, des investisseurs britanniques amènent des capitaux pour financer le secteur forestier.
En 1806, le blocus continental de Napoléon empêche le Royaume-Uni (composé de la Grande-Bretagne et de l'Irlande) de commercer avec l'Europe. Il se tourne donc vers l'Amérique pour ses besoins en bois. la construction navale devient l'orientation principale du commerce du bois. Le Royaume-Uni va en profiter pour mettre en place un tarif préférentiel sur le bois afin de favoriser l'importation de ce produit. Cela sera ainsi profitable aux colons et entraînera une augmentation des exportations.
En 1820, la Compagnie de la Baie d'Hudson, fusionnée, possède la région de la Terre de Rupert, celle des Grands-Lacs ainsi que la région d'Arthabasca.