Conseils de sages

Les élèves de secondaire 5, au programme PROTIC, ont réalisé ces projets.

Ils vous offrent leurs meilleurs conseils afin de garder l'équilibre.

Ils ont choisi le public à qui ils souhaitent s'adresser et le message à livrer.

Les projets ont été déposés dans leur version originale.

Gageons que vous découvrirez une jeunesse belle et sage.

Bonnes rencontres!

Ici, Sara-Maude Deshaies et Philippe Côté agissent en prévention pour maintenir l'équilibre. Dérouler la présentation

Jacob Perron et Benjamin Paquet parlent du rôle des besoin dans le maintien de l'équilibre.

Émilie Bureau écrit ce texte qui traite de l'importance de parler de ce que l'on vit à nos proches.

D- Camille Noël offre des ressources pour bien composer avec le stress.

Un élève anonyme nous révèle une métaphore pour exprimer ce que ressent une personne qui se questionne sur son identité de genre.

La métaphore des pays

En pensant au genre et à qui je suis, je m’imagine deux pays. Celui dans lequel je vis, qui est mon genre social actuel, et celui dans lequel je pense déménager, qui est le genre que je veux exprimer. Plusieurs d’entre nous ont rêvé au courant de leur vie à déménager vers un pays où nous aurions plus d’opportunités, ou simplement un pays qui convient mieux à notre personnalité ou à notre mode de vie. Pour moi, penser du genre comme un pays métaphorique peut aider à voir la situation d’un autre point de vue. Et pourtant, on se rend compte que parfois, déménager et faire une transition peuvent être des choses similaires en beaucoup de points. Il y a donc le pays où j’ai passé mon enfance; j’y ai vécu bien des choses, je suis habitué à mon quotidien, aux gens que je vois à tous les jours. Mais depuis des années, je rêve de déménager vers un autre pays. Peut-être que là-bas, je me trouverai un travail où je me sentirai à ma place. Peut-être que là-bas, les gens accepteront ma religion. Selon ce que les gens qui y vivent disent de leur pays, il me semble que là-bas, je pourrais être réellement heureux. Quitter mon pays, qui, parfois, se retrouve bombardé et en guerre contre lui-même, comme un gouvernement (doutes) contre ses terroristes (dysphorie de genre). Ils se crient l’un après l’autre, me donnant l’impression qu’ils pensent que celui qui criera le plus fort aura raison. Je passe des journées à rêvasser, à m’imaginer vivre dans le pays de mes rêves. Mais je ne pourrai pas retourner chez moi si je pars, et ça, je ne sais pas si je le veux. Et si, quand j’arrive là-bas, ce n’est pas comme je pensais que ça allait être? Et si je regrette ma décision? Mais quand je pense à l’idée de rester chez moi, je me souviens de ce que je n’aime pas de mon quotidien, quoi que les souvenirs d’enfance me clouent à cette terre que j’aime. Est-ce que je pourrai vivre sous les bombes? Est-ce que je pourrai vivre heureux et oublier mes rêves de cet autre pays où mon cœur se trouve aussi? En voyant les avions passer au-dessus de ma tête, je commence à pleurer. Je veux déménager, mais abandonner le confort de ce que je connais déjà en allant vers un endroit que je n’ai jamais vu de mes propres yeux, est-ce une bonne idée? Pourtant, j’en ai tellement envie. Je ne pense pas pouvoir rester là où je suis. Bien que ces terres mon accueillies pendant tant d’années, j’ai toujours senti un inconfort. Le mal du pays dans mon propre pays. Je me souviens de tout ce qu’il y a de bien, et pourtant, je ne veux pas enterrer la possibilité d’être réellement heureux dans un autre endroit. Je veux quitter ces bombes et leurs cris à en déchirer ce qu’il y a entre les deux oreilles. J’ai peur d’avoir à rebâtir ma vie pour me retrouver à un endroit que je n’aime pas. Mais j’ai aussi peur de rester sous les bombes et de finir blessé. Peut-être détruiront-elles ma maison, me laissant sans cet endroit confortable auquel je m’attache tant. Et si dans l’autre pays, je finis par avoir un endroit plus confortable? Des souvenirs heureux, sans le feu, les gaz, et les bombes en eux? Je veux y aller. Je veux rester. Je vois l’avion. Je vois les bombes. Je me souviens. Je ne sais point.

F- Claire Alfonzon-Carrier et Émile Brousseau-Hardy nous font part de leur vision de l'équilibre.

Étienne Olivier, Étienne Ricard et Étienne Bélanger nous parlent de respect et d'affirmation de soi.

Roxanne Yanou et Coralie Dussault ont un échange poétique avec elles-mêmes dans le passé.