Le projet SYNCHRONICITÉ - Failles temporelles prend son sens dans le déploiement depuis quelques années de la réalité augmentée au niveau des espaces muséaux. Ce développement est corrélatif de l’investissement technologique de la part des constructeurs de support. Tel apple, avec dernièrement l’implémentation du LIDAR qui permet de déterminer dans l’axe de la profondeur la position des augmentations 3D en relation aux objets réels. Notre projet a été développé sur ipad-air et en swift-UI.

Cependant beaucoup de projets qui sont développés — que cela soit des oeuvres ou bien des interactions avec ds oeuvres de musée — ne se définissent que comme approche fermée de la réalité augmentée : interaction ponctuelle sur un objet. Animation de celui-ci. Sur-couches informatives.

Failles temporelles, se distingue de la plupart des approches, au sens où nous nous sommes interrogés sur la possibilité de liée la réalité augmentée à une approche immersive, que l’on retrouve majoritairement dans les expériences de VR. Pour ce faire, si d’un côté nous avons travailler à la réalité augmentée autour de 16 oeuvres du musée, c’est l’approche diégétique d’un récit fictionnel fantastique qui va provoquer l’immersion.

Ce travail opère donc dans la relation entre le temps de la visite de la part du spectateur et d’autre part les expériences de réalité augmentée. La partie narrative, diégétique, devenant aussi importante que le travail spécifique autour de chaque oeuvre.

Nous avons renforcé la dimension immersive par une approche sonore. L’enquête de Failles temporelles, se fait équipé d’un casque, afin d’être au coeur de la narration.

C’est un artiste numérique et écrivain qui interroge depuis de nombreuses années la constitution de l’homme à travers la matérialité des codes et des représentations liées aux dimensions tant politiques, que sociales ou économiques. Ses installations ou ses performances, questionnent les processus technologiques qui constituent notre humanité. Il a écrit plusieurs livres et essais, et fait de nombreuses conférences en France et à l’étranger. Depuis 2008, il crée des installations numériques telles que After Fukushima, phAUTOmaton, Translations, Shape_of_memory, Words City, présentées nationalement ou internationalement, notamment soutenues par les Instituts Français (Russie, Suède, Canada, Brésil, …). Par ailleurs il a travaillé pour des créations numériques théâtrales, avec par exemple, "L’argent" créé par Anne Théron avec Stanislas Nordey, et joué dans le cadre du festival d’Avignon (2012), Identifiant Lucille Calmel (production Théâtre Paris Villette 2011), Au bord du gouffre, production Théâtre des Tanneurs de Bruxelles 2010. Il a été plusieurs fois en résidence au CNES de La Chartreuse. Il crée des installations pour des expositions institutionnelles. Il est aussi commissaire d’exposition en art technologique (Access, Les Bains numériques, …). Il a obtenu en 2007 le prix multimédia de la Société des gens de Lettres de France (SGDL), et en 2013 le trophée art aux voeux de l’internet (Le Cube). Son travail est présenté lors d’expositions et de festivals internationaux.

Fondée en février 2018, Largo Films a pour objectif de mettre l’innovation technologique au service de l’industrie du cinéma. La start-up vaudoise a développé LargoAI, un puissant programme d'intelligence artificielle, piloté par des "données intelligentes", capable de comprendre les ingrédients d'un film et de prédire la réaction du public à chaque partie. L’outil peut être introduit très tôt dans la vie d'un film afin d’aider à l’améliorer à chaque étape de son développement. Interview du CEO de Largo Films, Sami Arpa.

CONFERENCE EN LANGUE ANGLAISE

Nicholas Routhier est un entrepreneur en série et un technologiste aguerri qui depuis plus de 20 ans repousse les limites des expériences immersives. En 2016, il a fondé Innovations Mindtrick, une société canadienne spécialisée dans le développement de technologies de pointe en traitement d’images stéréoscopiques. Sa mission est de démocratiser la création, le visionnement et le partage d’expériences immersives grâce à ses applications et API destinés aux fabricants de caméras, d’écrans et d’appareils mobiles 3D. M. Routhier est reconnu pour sa passion, son enthousiasme contagieux et son engagement indéfectible envers la pérennisation de l’expérience 3D sur le marché consommateur

Elle est en dernière année de doctorat en histoire de l’art à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne sous la direction de Michel Poivert. Elle a notamment bénéficié de la bourse « Immersion » du Laboratoire d’Excellence "Création Art et Patrimoine" au Centre Pompidou et d'une bourse Fulbright (New York/Los Angeles). Sa soutenance est prévue en automne 2021. A cet effet, elle nous présentera la thématique de "la photosculpture" et la manière dont elle a perduré, depuis sa création jusqu'à nos jours.