Embedded Files
Au Musée d'Angoulême le jEUdi 14 octobre à 18h
Au Musée d'Angoulême le jEUdi 14 octobre à 18h
LE NU STÉRÉOSCOPIQUE - LES MODÈLES ET LEUR HISTOIRE
LE NU STÉRÉOSCOPIQUE - LES MODÈLES ET LEUR HISTOIRE
Une exposition vidéo présentée par Denis Pellerin et Catherine Carponsin-Martin
Une exposition vidéo présentée par Denis Pellerin et Catherine Carponsin-Martin
Fonds Calvelo, © CLEM Patrimoine / Stéréopôle
Fonds Calvelo, © CLEM Patrimoine / Stéréopôle
« LE NU STÉRÉOSCOPIQUE : LES MODÈLES ET LEUR HISTOIRE » Illustré par la fabuleuse collection de daguerréotypes stéréo de W. + T. Bosshard, l’ouvrage de Monsieur Denis Pellerin sur le nu stéréoscopique à l’époque daguerrienne est enfin disponible. Le texte de Denis Pellerin, précise le contexte historique et sociologique de ces images, et les conditions de vie des modèles. Cet ouvrage, à couverture rigide, relié, comporte 248 pages de 235mm de large et 290mm de haut, pèse 2kg et contient de nombreuses illustrations en couleur.
« LE NU STÉRÉOSCOPIQUE : LES MODÈLES ET LEUR HISTOIRE » Illustré par la fabuleuse collection de daguerréotypes stéréo de W. + T. Bosshard, l’ouvrage de Monsieur Denis Pellerin sur le nu stéréoscopique à l’époque daguerrienne est enfin disponible. Le texte de Denis Pellerin, précise le contexte historique et sociologique de ces images, et les conditions de vie des modèles. Cet ouvrage, à couverture rigide, relié, comporte 248 pages de 235mm de large et 290mm de haut, pèse 2kg et contient de nombreuses illustrations en couleur.
Fonds Dupin, © CLEM Patrimoine / Stéréopôle
Fonds Dupin, © CLEM Patrimoine / Stéréopôle
L'apparition de la photographie a révolutionné l'art pictural. A cette période, le nu en peinture était prisonnier de règles académiques dont les photographes se sont émancipés. Les peintres modernistes de l'époque, à l'aide du daguerréotype, se sont rapprochés du réel et ont transgressé les dogmes établis. Corollaire de cette situation, les photographes et leurs modèles ont été poursuivis par la justice, sous prétexte, entre autre, d'atteintes aux bonnes mœurs.
L'apparition de la photographie a révolutionné l'art pictural. A cette période, le nu en peinture était prisonnier de règles académiques dont les photographes se sont émancipés. Les peintres modernistes de l'époque, à l'aide du daguerréotype, se sont rapprochés du réel et ont transgressé les dogmes établis. Corollaire de cette situation, les photographes et leurs modèles ont été poursuivis par la justice, sous prétexte, entre autre, d'atteintes aux bonnes mœurs.
Fonds Magendie, © CLEM Patrimoine / Stéréopôle
Fonds Magendie, © CLEM Patrimoine / Stéréopôle
Denis Pellerin
Denis Pellerin
Un historien de la photographie passionné par la stéréoscopie. Voilà plus de quarante ans qu’il étudie et recherche l’histoire de son médium de prédilection. Il a écrit une quinzaine de livres et plus de soixante articles sur le sujet, en anglais comme en français. Depuis 2012 Denis est le conservateur de l’immense collection d’épreuves stéréoscopiques du Dr. Brian May. Brian et Denis ont collaboré à quatre livres et travaillent à de futures publications tout en s’investissant dans les multiples activités de la London Stereoscopic Company, recréée en 2006 par le Dr. May. Denis est le directeur de ladite compagnie depuis septembre 2013. Au cours des cinq dernières années il a donné plus d’une centaine de conférences 3D sur divers aspects de la photographie stéréosopique au XIXe siècle, en présentiel ou en ligne.
Un historien de la photographie passionné par la stéréoscopie. Voilà plus de quarante ans qu’il étudie et recherche l’histoire de son médium de prédilection. Il a écrit une quinzaine de livres et plus de soixante articles sur le sujet, en anglais comme en français. Depuis 2012 Denis est le conservateur de l’immense collection d’épreuves stéréoscopiques du Dr. Brian May. Brian et Denis ont collaboré à quatre livres et travaillent à de futures publications tout en s’investissant dans les multiples activités de la London Stereoscopic Company, recréée en 2006 par le Dr. May. Denis est le directeur de ladite compagnie depuis septembre 2013. Au cours des cinq dernières années il a donné plus d’une centaine de conférences 3D sur divers aspects de la photographie stéréosopique au XIXe siècle, en présentiel ou en ligne.
Catherine Carponsin-Martin
Catherine Carponsin-Martin
Directrice du CLEM, association reconnue d’utilité publique et d’intérêt général (https://clempatrimoine.com/), responsable du projet Stéréopôle (https://imagestereoscopiques.com) et coordinatrice du comité scientifique autour du projet Images stéréoscopiques . Catherine Carponsin-Martin travaille depuis son doctorat en histoire et archéologie sur la gestion des masses documentaires. Depuis 2016, elle travaille sur le projet de la Stéréothèque et du Stéréopôle : réflexion autour d’entités sémantiques bien définies (lieu, personnage, type d’architecture, événement, environnement, objet, …) qui accompagnent les images et permettent de mettre en place une classification thématique. Le projet est mené en partenariat avec Archeovision (CNRS) et a permis de constituer une collection d’images unique en France, riche de plus de 15 000 références consultables en ligne (https://imagestereoscopiques.com/). La création de cette importante base de photographies stéréoscopiques offre ainsi l’opportunité de développer un travail de recherche sur l’image, considérée en tant que source, objet d’étude et de transmission d’un savoir historique et d’une mémoire patrimoniale.
Directrice du CLEM, association reconnue d’utilité publique et d’intérêt général (https://clempatrimoine.com/), responsable du projet Stéréopôle (https://imagestereoscopiques.com) et coordinatrice du comité scientifique autour du projet Images stéréoscopiques . Catherine Carponsin-Martin travaille depuis son doctorat en histoire et archéologie sur la gestion des masses documentaires. Depuis 2016, elle travaille sur le projet de la Stéréothèque et du Stéréopôle : réflexion autour d’entités sémantiques bien définies (lieu, personnage, type d’architecture, événement, environnement, objet, …) qui accompagnent les images et permettent de mettre en place une classification thématique. Le projet est mené en partenariat avec Archeovision (CNRS) et a permis de constituer une collection d’images unique en France, riche de plus de 15 000 références consultables en ligne (https://imagestereoscopiques.com/). La création de cette importante base de photographies stéréoscopiques offre ainsi l’opportunité de développer un travail de recherche sur l’image, considérée en tant que source, objet d’étude et de transmission d’un savoir historique et d’une mémoire patrimoniale.
Le projet Synchronicité
Le projet Synchronicité
Une visite du Musée d'Angoulême à travers le projet "Synchronicité - Failles temporelles"
Une visite du Musée d'Angoulême à travers le projet "Synchronicité - Failles temporelles"
Présentée par Emilie Salaberry et Philippe Boisnard.
Présentée par Emilie Salaberry et Philippe Boisnard.
Le projet SYNCHRONICITÉ - Failles temporelles prend son sens dans le déploiement depuis quelques années de la réalité augmentée au niveau des espaces muséaux. Ce développement est corrélatif de l’investissement technologique de la part des constructeurs de support. Tel apple, avec dernièrement l’implémentation du LIDAR qui permet de déterminer dans l’axe de la profondeur la position des augmentations 3D en relation aux objets réels. Notre projet a été développé sur ipad-air et en swift-UI.
Le projet SYNCHRONICITÉ - Failles temporelles prend son sens dans le déploiement depuis quelques années de la réalité augmentée au niveau des espaces muséaux. Ce développement est corrélatif de l’investissement technologique de la part des constructeurs de support. Tel apple, avec dernièrement l’implémentation du LIDAR qui permet de déterminer dans l’axe de la profondeur la position des augmentations 3D en relation aux objets réels. Notre projet a été développé sur ipad-air et en swift-UI.
Cependant beaucoup de projets qui sont développés — que cela soit des oeuvres ou bien des interactions avec ds oeuvres de musée — ne se définissent que comme approche fermée de la réalité augmentée : interaction ponctuelle sur un objet. Animation de celui-ci. Sur-couches informatives.
Cependant beaucoup de projets qui sont développés — que cela soit des oeuvres ou bien des interactions avec ds oeuvres de musée — ne se définissent que comme approche fermée de la réalité augmentée : interaction ponctuelle sur un objet. Animation de celui-ci. Sur-couches informatives.
Failles temporelles, se distingue de la plupart des approches, au sens où nous nous sommes interrogés sur la possibilité de liée la réalité augmentée à une approche immersive, que l’on retrouve majoritairement dans les expériences de VR. Pour ce faire, si d’un côté nous avons travailler à la réalité augmentée autour de 16 oeuvres du musée, c’est l’approche diégétique d’un récit fictionnel fantastique qui va provoquer l’immersion.
Failles temporelles, se distingue de la plupart des approches, au sens où nous nous sommes interrogés sur la possibilité de liée la réalité augmentée à une approche immersive, que l’on retrouve majoritairement dans les expériences de VR. Pour ce faire, si d’un côté nous avons travailler à la réalité augmentée autour de 16 oeuvres du musée, c’est l’approche diégétique d’un récit fictionnel fantastique qui va provoquer l’immersion.
Ce travail opère donc dans la relation entre le temps de la visite de la part du spectateur et d’autre part les expériences de réalité augmentée. La partie narrative, diégétique, devenant aussi importante que le travail spécifique autour de chaque oeuvre.
Ce travail opère donc dans la relation entre le temps de la visite de la part du spectateur et d’autre part les expériences de réalité augmentée. La partie narrative, diégétique, devenant aussi importante que le travail spécifique autour de chaque oeuvre.
Nous avons renforcé la dimension immersive par une approche sonore. L’enquête de Failles temporelles, se fait équipé d’un casque, afin d’être au coeur de la narration.
Nous avons renforcé la dimension immersive par une approche sonore. L’enquête de Failles temporelles, se fait équipé d’un casque, afin d’être au coeur de la narration.
Emilie Salaberry
Emilie Salaberry
Emilie Salaberry s'est spécialisée, dès sa première année d'études supérieures en histoire de l'art, en arts africains. Nourrie par cette passion et son vécu en Polynésie française, elle a, suite à ses études, assuré des cycles de conférences et visites guidées sur les arts d'Afrique et d'Océanie, exercé les fonctions de consultante à l'unité Afrique du Centre du Patrimoine mondial de l'UNESCO puis fut en charge de la gestion d'une collection privée d'art extra-européen avant d'être recrutée comme chargée des collections extra-européennes au Musée d'Angoulême. Nommée attachée de conservation à ce même poste, elle a, outre ses activités d'adjointe à la direction du musée, pour mission l'étude, la conservation, l'enrichissement et la valorisation des riches collections du Musée d'Angoulême, mission qu'elle prend soin de mener dans un cadre collaboratif international et dans un souci de partage et d'échange constants. Elle a été nommée en novembre 2017 directrice du service Politiques muséales et archives municipales comprenant le Musée d'Angoulême, le Musée du papier, les archives municipales d'Angoulême et l'artothèque.
Emilie Salaberry s'est spécialisée, dès sa première année d'études supérieures en histoire de l'art, en arts africains. Nourrie par cette passion et son vécu en Polynésie française, elle a, suite à ses études, assuré des cycles de conférences et visites guidées sur les arts d'Afrique et d'Océanie, exercé les fonctions de consultante à l'unité Afrique du Centre du Patrimoine mondial de l'UNESCO puis fut en charge de la gestion d'une collection privée d'art extra-européen avant d'être recrutée comme chargée des collections extra-européennes au Musée d'Angoulême. Nommée attachée de conservation à ce même poste, elle a, outre ses activités d'adjointe à la direction du musée, pour mission l'étude, la conservation, l'enrichissement et la valorisation des riches collections du Musée d'Angoulême, mission qu'elle prend soin de mener dans un cadre collaboratif international et dans un souci de partage et d'échange constants. Elle a été nommée en novembre 2017 directrice du service Politiques muséales et archives municipales comprenant le Musée d'Angoulême, le Musée du papier, les archives municipales d'Angoulême et l'artothèque.
Philippe Boisnard
Philippe Boisnard
C’est un artiste numérique et écrivain qui interroge depuis de nombreuses années la constitution de l’homme à travers la matérialité des codes et des représentations liées aux dimensions tant politiques, que sociales ou économiques. Ses installations ou ses performances, questionnent les processus technologiques qui constituent notre humanité. Il a écrit plusieurs livres et essais, et fait de nombreuses conférences en France et à l’étranger. Depuis 2008, il crée des installations numériques telles que After Fukushima, phAUTOmaton, Translations, Shape_of_memory, Words City, présentées nationalement ou internationalement, notamment soutenues par les Instituts Français (Russie, Suède, Canada, Brésil, …). Par ailleurs il a travaillé pour des créations numériques théâtrales, avec par exemple, "L’argent" créé par Anne Théron avec Stanislas Nordey, et joué dans le cadre du festival d’Avignon (2012), Identifiant Lucille Calmel (production Théâtre Paris Villette 2011), Au bord du gouffre, production Théâtre des Tanneurs de Bruxelles 2010. Il a été plusieurs fois en résidence au CNES de La Chartreuse. Il crée des installations pour des expositions institutionnelles. Il est aussi commissaire d’exposition en art technologique (Access, Les Bains numériques, …). Il a obtenu en 2007 le prix multimédia de la Société des gens de Lettres de France (SGDL), et en 2013 le trophée art aux voeux de l’internet (Le Cube). Son travail est présenté lors d’expositions et de festivals internationaux.
C’est un artiste numérique et écrivain qui interroge depuis de nombreuses années la constitution de l’homme à travers la matérialité des codes et des représentations liées aux dimensions tant politiques, que sociales ou économiques. Ses installations ou ses performances, questionnent les processus technologiques qui constituent notre humanité. Il a écrit plusieurs livres et essais, et fait de nombreuses conférences en France et à l’étranger. Depuis 2008, il crée des installations numériques telles que After Fukushima, phAUTOmaton, Translations, Shape_of_memory, Words City, présentées nationalement ou internationalement, notamment soutenues par les Instituts Français (Russie, Suède, Canada, Brésil, …). Par ailleurs il a travaillé pour des créations numériques théâtrales, avec par exemple, "L’argent" créé par Anne Théron avec Stanislas Nordey, et joué dans le cadre du festival d’Avignon (2012), Identifiant Lucille Calmel (production Théâtre Paris Villette 2011), Au bord du gouffre, production Théâtre des Tanneurs de Bruxelles 2010. Il a été plusieurs fois en résidence au CNES de La Chartreuse. Il crée des installations pour des expositions institutionnelles. Il est aussi commissaire d’exposition en art technologique (Access, Les Bains numériques, …). Il a obtenu en 2007 le prix multimédia de la Société des gens de Lettres de France (SGDL), et en 2013 le trophée art aux voeux de l’internet (Le Cube). Son travail est présenté lors d’expositions et de festivals internationaux.
Report abuse