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Vous avez droit à la Prime de Partage de la Valeur, mais savez-vous vraiment combien vous toucherez et comment en tirer le maximum ? Découvrez nos conseils et tableaux pour optimiser chaque euro.
✔️ Cas 1 : la PPV vous est versée directement (sur la fiche de paie)
➡️ La PPV est imposable.
➡️ Elle sera intégrée dans les revenus salariaux et apparaîtra automatiquement dans la déclaration d’impôt.
➡️ La CSG/CRDS est due (taux de 9,7%). Exemple pour un montant de 700 € brut : 632 € net
✔️ Cas 2 : la PPV est placée dans un plan d’épargne groupe (PEG, PERCOL)
➡️ La PPV est non imposable.
➡️ Elle n’augmente pas le revenu fiscal du foyer.
➡️ La CSG/CRDS reste due (9,7%).
👉 Mais, dans ce cas, elle ne sera pas abondée.
Comme indiqué précédemment, verser directement votre prime sur le PEG ou le PERCOL ne permet pas de bénéficier de l’abondement.
En revanche, rien ne vous empêche de réaliser un versement volontaire au moment de la perception de la prime. Et c’est là que l’optimisation commence.
Le fonctionnement est simple :
➡️ Tout versement volontaire peut être abondé, selon les règles du fonds et le montant d’abondement restant disponible.
➡️ Vous demandez donc le versement de la PPV sur votre salaire, puis vous l’utilisez pour effectuer un versement volontaire sur le PEG.
Pour vous aider à visualiser clairement les étapes et à mesurer l’intérêt de cette stratégie, nous vous proposons un exemple chiffré complet illustrant tout le gain potentiel ainsi que la synthèse en deux tableaux.
Exemple pour un montant de 700 euros de PPV :
Après CSG/RDS vous percevez sur votre salaire environ 632 € => ce montant est imposable !
le montant net après impôts pour un salarié ayant une tranche marginale* de 30 % (voir tableau ci-dessous) :
632 € – (700 € x 0.3) = 423 € net de CSG/CRDS et d’IR
(la prime est imposée avant CSG/CRDS)
Vous pouvez donc effectuez un versement volontaire de 423 € net d'impôt : si on se place dans le cas le plus avantageux avec un abondement de 100% brut (versement inférieur à 500€ sur le fond Safran Investissement),
le montant de l'abondement sera : 423 € brut soit environ 382 € net (après CSG/CRDS)
L'épargne sur ce fond sera donc d'environ (pour une prime de départ de 700 €) 423 € + 382 € : 805 €
Attention ! Les calculs comprennent des arrondis ils peuvent différer de quelques centimes d'euros
N'oubliez pas que le versement sur ce type de fond entraine des risques de pertes; il ne s'agit donc pas d'une épargne définitivement acquise.
(tableaux valables pour une PPV de 700 € brut)
Montant de la PPV après déduction de l’impôt et de la CSG/CRDS (calculé selon vos parts fiscales et votre revenu imposable).
Montant net après impôt et CSG/CRDS, incluant l’abondement obtenu grâce à un versement volontaire équivalent au montant de la PPV
Prime de partage de la valeur : signature d’un accord unanime
La Direction et les Organisations syndicales CFDT, CFE-CGC, CGT et FO ont signé un accord de groupe le 26 novembre 2025 relatif à l’attribution d’une prime de partage de la valeur en reconnaissance de la contribution des salariés à la croissance du Groupe en 2025. Les Organisations syndicales ont ainsi validé à l’unanimité une prime d’un montant de 700 euros bruts. Découvrez les modalités d’attribution.
Qui peut en bénéficier ?
Tous les salariés du Groupe en France titulaires d’un contrat de travail en cours au 27 janvier 2026 percevront une prime pouvant atteindre un montant de 700 € bruts maximum.
Son montant sera modulé sur la base de critères de classification et d’ancienneté, dans les conditions qui suivent :
Pour les salariés dont l’emploi est classé A1 à H16 :
Avant le 31 janvier 2025 inclus : 700 € bruts
du 1er février 2025 inclus au 30 avril 2025 inclus : 560 € bruts
du 1er mai 2025 inclus au 31 juillet 2025 inclus : 420 € bruts
du 1er août 2025 inclus au 31 octobre 2025 inclus : 280 € bruts
du 1er novembre 2025 inclus au 27 janvier 2026 inclus : 140 € bruts
Pour les salariés de Safran Actuation Systems France, compte tenu de leur date d’intégration dans le Groupe le 21 juillet 2025, le montant de la prime sera également modulé sur la base des critères de classification et d’ancienneté, dans les conditions qui suivent :
Pour les salariés dont l’emploi est classé A1 à H16 :
Avant le 1er août 2025 inclus : 350 € bruts
Du 1er août 2025 inclus au 31 octobre 2025 inclus : 280 € bruts
du 1er novembre 2025 inclus au 27 janvier 2026 inclus : 140 € bruts
Pour les salariés dont l’emploi est classé I17 et I18 de toutes les sociétés, y compris Safran Actuation Systems France : ces derniers recevront le montant minimum de la prime de partage de la valeur mentionné ci-dessus, soit 140 € bruts.
Comment cette prime sera-t-elle perçue ?
Cette prime pourra, au choix des bénéficiaires, être entièrement ou en partie :
Versée sur la paie de janvier 2026 ;
Affectée sur le PEG et/ou PER Collectif (à condition d’avoir au moins 3 mois d’ancienneté au 27 janvier 2026) ou sur le PEE pour les salariés Safran Actuation Systems France. L’affectation sur ces plans permet de bénéficier d’une exonération d’impôt sur le revenu sur le montant investi.
Comment exprimer son choix ?
Afin d’effectuer leur choix, les bénéficiaires seront interrogés par Natixis du mardi 23 décembre 2025 au vendredi 9 janvier 2026, par e-mail ou par courrier postal à défaut d’adresse e-mail active renseignée sur l’espace personnel Natixis.
Les choix devront être effectués jusqu’au 9 janvier 2026, 23h59 sur le site de Natixis. À défaut de réponse dans ce délai, cette prime sera automatiquement versée avec la paie de janvier 2026.
Pour les salariés Safran Actuation Systems France, le process sera quasiment identique, seule la période d’interrogation sera communiquée dans quelques jours par la Direction, en lien avec l’organisme Epsens. De la même manière, à défaut de réponse, cette prime sera automatiquement versée avec la paie de janvier 2026.
Quel régime social et fiscal ?
Cette prime est exonérée de cotisations sociales mais reste soumise à la CSG* / CRDS** à hauteur de 9,7%***. Elle est également soumise à l’impôt sur le revenu, sauf lorsqu’elle est affectée sur le PEG / PER Collectif.
*Contribution sociale généralisée.
**Contribution au remboursement de la dette sociale.
*** Hors quelques cas particuliers.
Cette année, la Direction du groupe a décidé d’attribuer une Prime de Partage de la Valeur (PPV). Une prime non annoncée, soufflée à certains, révélée tardivement, et présentée comme un “geste social” pour les salariés.
Mais avant de s’en réjouir… posons nous les bonnes questions.
La prime tombe pile au moment où débutent les Négociations Annuelles Obligatoires (NAO). Pur hasard ? Difficile d’y croire.
Alors que les organisations syndicales s’apprêtent à rentrer en négociation sur l’évolution des salaires, la Direction choisit justement ce moment pour annoncer une prime ponctuelle, non reconductible, qui n’engage en rien l’avenir.
La Direction clame vouloir « reconnaître l’engagement de toutes et tous ». Pourtant, derrière les discours, la réalité financière du groupe en dit long :
500 millions d’euros consacrés au rachat/destruction d’actions,
… contre seulement 30 millions consacrés à cette PPV.
👉 Soit plus de 16 fois plus pour les actionnaires que pour l’ensemble des salariés.
Voilà le véritable “partage de la valeur”.
La PPV est appréciable pour chacun, c’est évident. Mais ne nous y trompons pas :
Elle masque la stagnation des rémunérations réelles (en regard de l’inflation),
Elle n’est qu’un coup ponctuel, pas une reconnaissance durable.
Ce dont les salariés ont besoin, ce n’est pas d’un “cadeau” stratégique juste avant les NAO, mais d’une véritable politique salariale.
Le groupe, porté par d'excellents résultats, exige pourtant toujours plus de SES. Malgré une politique salariale fixée à 4,5 % en 2024, SES a su dégager un résultat positif, et ce, grâce à l'engagement de tous.
SES, une société différente ? Certainement. Moins rentable financièrement ? Sans doute. Mais ses atouts résident ailleurs et méritent, à eux seuls, une véritable reconnaissance.
Plus de 300 ingénieurs et techniciens formés pour le groupe
En cinq ans, SES a formé plus de 300 ingénieurs et techniciens, aujourd’hui présents dans d’autres sociétés du groupe. Un effort conséquent, représentant un tiers des effectifs annuels, avec un coût non négligeable :
Recruter coûte cher
Former coûte cher
Transférer des salariés coûte cher (surtout quand le retour sur investissement n’a pas eu lieu)
Et à effectif constant, il faut les remplacer !
Plus de 44 M€ payés en charges pour le groupe,
En cinq ans, SES a versé plus de 44 M€ en charges (IT, services centraux…), contribuant ainsi largement à l’amortissement des frais fixes du groupe. Sans oublier la participation aux loyers de sites Safran comme Saclay ou Toulouse.
SES n’a aucun traitement de faveur au sein du groupe et doit sans cesse prouver qu’elle est au niveau de ses concurrents. Cela peux être une source d'innovation pour rester dans la course mais ces efforts ne doivent pas rester vain.
Combien de fois avons-nous dû nous adapter, en quelques jours ou semaines, aux baisses brutales de charge venant de nos confrères du groupe ? Nous sommes une variable d’ajustement et devons sans cesse faire les équilibriste pour nous formé à d'autres sujets afin de trouver d'autres activités. Cette capacité est une force et là aussi elle doit être valorisée.
SES est aussi innovante : nos collègues en R&D déploient des solutions qui sont (ou seront) des sources de productivité pour les autres sociétés du groupe.
Pourquoi SES n’est-elle pas alignée sur la politique salariale du groupe ?
L’an dernier, avec une politique bien plus favorable (4,5 %), SES a su dégagé une marge. Les autres sociétés investissent dans leurs outils de production. Chez SES, l’investissement, c’est son personnel.
Or, non seulement nous subissons un faible niveau d’intéressement (loin des standards du groupe), mais faut-il en plus payer cette performance économique avec une politique salariale au rabais ? Apparemment, oui.
Mise au niveau des SMH : grille gelée après une négociation nationale infructueuse → aucun impact
Talons : des efforts pour un gain dérisoire
CESU étendu aux aidants : une bonne idée, mais qui doit être négociée dans l’accord QVT, pas en NAO
+0,1 % de budget pour les œuvres sociales : 4 € par mois par salarié, pas de quoi changer grand-chose
Politique voyage : la CFE-CGC demandait l’application de celle de SEP, pas un copier-coller. Pourquoi cette politique à deux vitesses ? De toute façon, les prix ayant évolué plus vite que la grille, la plupart des notes de frais sont déjà validées en dépassement.
Ne pas signer cet accord est une décision difficile. Mais face à des mesures complémentaires quasi inexistantes, et après consultation de nos adhérents, nous avons estimé nécessaire d’envoyer, à notre tour, un message clair.
Il est d’ailleurs regrettable que toutes les organisations n’aient pas pris cette même décision au risque d'affaiblir le message : "Nous valons plus que notre résultat financier".