Les 3 axes fondateurs

C’est  aux  USA,   dans  les années  60,   que  l’on  doit  au   Docteur  George  Goodheart,  la naissance de la kinésiologie.

Elle  est  issue  du  mariage  de  2  pratiques  :  celle  de  la  médecine chinoise et celle de la chiropractie.

Depuis  plusieurs  millénaires, la  médecine  chinoise  s’attache à restaurer la circulation de l‘énergie dans le corps humain suivant les méridiens d’acupuncture.

La  chiropractie  quant à elle vise le traitement et la prévention des pathologies mécaniques de l’appareil neuro-musculaire squelettique et tout particulièrement du rachis.

Le    Docteur    Goodheart,   lui-même  chiropracteur,  découvre   qu’un    stress   structurel, bio-chimique  ou  émotionnel,  entraîne  une  faiblesse  de  certains muscles, à  l’origine de dysfonctionnements organiques multiples.

Le croisement de ses découvertes et des interactions organes / méridiens /  émotions de la médecine chinoise l’amène à créer une méthode spécifique : la kinésiologie.

Dans  le  même  temps,  le  Docteur  Paul  Dennison,  en  lien   avec  des  optométristes  du développement  (étude  de  la  vision des yeux et de la netteté des images  qu’ils reçoivent), découvre  que  l’entraînement  moteur  et sensoriel de l’enfant permet des  améliorations de ses capacités cérébrales.

Il crée des mouvements spécifiques qui activent et stimulent le cerveau. 

Il  identifie  des « profils  de dominance » fondés sur les usages préférentiels et spécifiques de chacun (au niveau du cerveau, de la main, de l’oreille, de l’œil et du pied).

Il  ouvre  alors  un  centre  d’amélioration  de  la lecture  en  Californie  et   élargit sa théorie pour  créer  la   Kinésiologie  Educative  ( Brain Gym)  qui  permet  donc  de   mieux remédier aux   difficultés   d’apprentissage,  au   sens large  ( écouter,   lire,   comprendre,  organiser, communiquer…).

A  la  fin  des années 1970,  le Docteur John  Thie développe  la théorie  de G.  Goodheart en créant   et   en publiant :  Santé  par  le Toucher  ( Touch For Health ), ouvrage qui permet de modéliser cette pratique  du bien être et de la rendre accessible au plus grand nombre.

Un collaborateur  de  J.Thie,  Gordon   Stokes,  va   développer  une  nouvelle  branche  de la kinésiologie. Par ses  travaux avec Daniel Whiteside et Candace Gallaway, il met en évidence l’interaction  permanente  entre le corps  le subconscient  et  le  conscient. Le corps est à la fois le révélateur et le dépositaire de nos stress, conflits, émotions.

Ils créent  alors  Corps-Emotion,  qui  s’attache  à dissocier la charge émotionnelle négative associée à un évènement.