Firmin Blondeel et son fils René Blondeel deux Résistants Outrelois morts pour la France.

Firmin Blondeel est né à Dannes le 25 novembre 1899 légitimé au mariage de ses parents le 6 novembre 1902, fils de Oscar Charlemagne Blondeel cultivateur né lui aussi à Dannes le 27 juillet 1878 et de Marie Ernestine LEGER née à Outreau le 12 septembre 1879 ; elle résidait à Dannes lors du mariage.

Carte postale de Dannes archive Pascal BERNARD.

Ses parents donc Oscar Charlemagne Blondeel marié à Marie Ernestine LEGER quittent la région en mars 1903 et vont vivre à Paris dans le 18ème arrondissement, Oscar Charlemagne Blondeel est cantonnier au chemin de fer du Nord. Deux enfants naîtront à Paris dans le 18ème Blondeel Edmond Oscar né le 6 juillet 1903 rue Doudeville

Carte postale de la rue Doudeville à Paris où est né Blondeel Edmond Oscar né le 6 juillet 1903.

Blondeel Charlotte Marie est née le 11 février 1905 au N° 3 de la rue Buzelin , déclarée le lendemain 12 février

Archive carte postale de la rue Buzelin dans le XVIII em à Paris. Recherches de Pascal BERNARD éditées le 18 février 2020.

où vécurent Firmin Blondeel et ses parents de 1903 à 1909.

En 1909 la famille quitte Paris et rejoint pour quelques mois, à Camiers plus exactement à Sainte Cécile et habite au chalet Elisabeth, certainement logée chez la famille d'Oscar Blondeel puisqu'en décembre 1909 ils s'installent à Outreau au 18 rue du Fort Montplaisir jusqu'en 1912 où ils habitent désormais à Boulogne-Sur-Mer. Recherches Pascal BERNARD à travers les archives départementale en ligne Carte postale de la rue du Fort Montplaisir à Outreau, où vécurent FIrmin Blondeel et sa famille de décembre 1909 à décembre 1912 cette rue fut détruite par les bombardements alliés durant la seconde guerre mondiale. Archive Pascal BERNARD.

Père de trois enfants : Firmin 15 ans, Edmond Oscar 11 ans et Charlotte Marie 9 ans,

Oscar Blondeel est rappelé lors de la déclaration de guerre en août 1914, la famille habite 3 route d'Outreau à Boulogne-Sur-Mer.

il est blessé à la cuisse gauche et au genou droit par éclat d'obus à Verdun le 12 juillet 1916, il est évacué

de la zone des combats et entre au dépôt ; en février 1917 il rejoint le 110 ème régiment d'infanterie.

a la fin de la guerre le 11 novembre 1918 il entre au dépôt et il est mis en congé illimité jusqu'à sa démobilisation

en février 1919 où il rentre chez lui au N° 2 impasse d'Outreau à Boulogne-Sur-Mer.

Source : http://www.culture.fr/Genealogie/Grand-Memorial

Carte postale de 1916 pendant la bataille de Verdun où fut le blessé Oscar Blondeel en juillet 1916 le père de Firmin Blondeel.

Oscar Charlemagne BLONDEEL né le le 27 juillet 1878 à Dannes décède à Boulogne-Sur-Mer le 26 Juillet 1926.

Recherche et source : Tables décennales de Boulogne-Sur-Mer de 1923 à 1932, naissances, mariages, décès 3 E 653

Firmin Blondeel est né à Dannes le 25 novembre 1899, il se marie le 30 décembre 1922 à Boulogne-Sur-Mer avec Marguerite Prudhomme elle est née le 9 mars 1897 à Limeux hameau de 350 habitants à l'époque du canton d'Hallencourt dans la Somme ;fille de Louis Jean Prudhomme ( parfois écrit Prud'homme) garde particulier et de Angèle Hermine FROISSART.

Carte postale toilée de l'époque de Hallencourt dans la Somme où est né Marguerite Prudhomme épouse de Firmin Blondeel.

1) Leur premier enfant René Oscar Blondeel est né à Boulogne-Sur-mer le 4 juillet 1923.

En 1924 Firmin Blondeel et sa famille rejoignent Outreau, il est ouvrier boulanger chez HUMEZ-GEST boulangerie et café sur la place d'Outreau. Sur une photo scannée de Louis Micke (ancien Résistant lui aussi) on le voit à gauche de la photo qui date aux environs des années 1924/1925.

Photo scannée des archives de Louis Micke de la boulangerie Humez-Gest où se trouve à gauche Firmin Blondeel.

2) Le premier novembre 1925 naît leur deuxième enfant Paul Joseph Blondeel au 180 rue Hippolyte Adam, Firmin est employé aux chemins de fer et son épouse Marguerite est employée de banque ; (comme indiqué dans l’acte N° 143.) Recherches et informations éditées le 29 février 2020.

Carte postale de la rue Hippolyte Adam où est né au N°180 Paul Blondeel le deuxième enfant du couple Firmin Blondeel et Marguerite Prudhomme

3) En 1928 naissance de leur troisième enfant Reine Charlotte née le 4 avril 1928, le couple habite rue du Biez

à Outreau Reine Charlotte Blondeel décède le 18 juillet 1928 d’une entérite.

4) En 1931 naissance de leur quatrième enfant Oscar François Blondeel né le 19 février 1931 à Outreau rue Hanse ?

Firmin Blondeel exerce le métier de docker comme indiqué dans l'acte N°32.

5) En 1932 naissance de leur cinquième enfant Marguerite Eugénie Blondeel née le 29 septembre 1932

au N°47 rue Victor Hugo à Outreau; hélas cette deuxième fille décédera d'une bronchite le 17 mai 1933.

Classe 1919. Bureau de recrutement Saint-Omer. Matricule de recrutement en 1920: numéro 1779

Incorporé le 1er octobre 1920, libéré du service et passé dans la réserve le 5 avril 1922.

Le parcours du Résistant Firmin Blondeel source : https://maitron.fr/spip.php?article163563

et SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Musée de la Résistance de Bondues, Ils étaient 68, op. cit. – Mémorial GenWeb.

Durant la seconde guerre mondiale il est réquisitionné comme manœuvre mécanicien par l'armée allemande..

C'est à partir de Janvier 1943 qu'il entre aux F.T.P.F (Les Francs-tireurs et partisans Français) et le Front National de Résistance dans le secteur d'Outreau. où il fut chargé de l'hébergement de personnes recherchées, de sabotages et de récupération d'armes.

Ainsi son groupe attaqua une perception et fut à l’origine du déraillement d’un train d’explosifs.

Le 6 octobre 1943 il est arrêté par la Sipo-SD de Lille pour " activité terroriste et détention illégale d'armes".

En effet les autorités allemandes l'avaient surpris en compagnie de quinze de ses compagnons les armes à la main

tandis qu'ils s'apprêtaient à attaquer une mairie pour y prendre des tickets de rationnement.

Il fut interné à la prison de Loos-Les-Lille où il partagea la cellule d'Eugène d'Hallendre

.Condamné à mort le 20 janvier 1944 par le tribunal militaire allemand de Lille (OFK 670) il a été fusillé

le 9 février 1944 au fort de Bondues. Le 23 mars 1945, son corps fut exhumé et enterré au cimetière d'Outreau, où il repose toujours. Son nom figure sur le monument aux morts d'Outreau ainsi que sur le monument aux fusillés de Bondues. Son dernier lieu de domicile est 47 rue Victor Hugo à Outreau.

L'acte de décès Firmin Blondeel a été transcrit à la mairie d'Outreau le 15 février 1944,

avec la mention mort pour la France en date du 23 septembre 1946.

Archive de Pascal BERNARD ancienne carte postale de la prison de Loos. Informations et recherches mises en ligne le 5 mars 2020.

Informations mises en ligne le 5 mars 2020.

POUR CITER CET ARTICLE : HTTPS://MAITRON.FR/SPIP.PHP?ARTICLE163563, NOTICE BLONDÉEL FIRMIN, LOUIS. ÉCRIT PARFOIS BLONDEL FIRMIN PAR DELPHINE LENEVEU, JULIEN LUCCHINI, VERSION MISE EN LIGNE LE 3 SEPTEMBRE 2014, DERNIÈRE MODIFICATION LE 1ER MAI 2019. LIEN : LISTE DES 68 FUSILLÉS AU FORT DE BONDUES (NORD)

LIEN : MUSÉE DE LA RESISTANCE DE BONDUES. AUTRE LIEN CONNAITRE L ’HISTOIRE DU FORT DE BONDUES

Ancienne carte postale de la prison de Loos- archive de Pascal BERNARD- où fut interné Firmin BLONDEEL, après son arrestation le 6 octobre 1943, avant d’être fusillé au fort de Bondues le 9 février 1944.

Voici La lettre d'adieu de FIrmin BLONDEEL écrite à sa famille le 9 février 1944 à 14H30 avant d'être fusillé à 16H00...

"Après avoir entendu dire que notre recours en grâce était rejeté à la date du 7 février, il est deux heures et demie, je dois être exécuté à quatre heures. Ayez du courage. Fais apprendre un métier à mon petit Oscar. Présente mes adieux à tes parents, ainsi qu’à ma mère, mon frère, sa femme. Pas pu vous dire au revoir avant mon exécution. Soyez sans crainte, je reste courageux malgré tout. Mais mes enfants sauront reconnaître que leur père est mort en Français courageux. Un suprême adieu en disant à voix haute : Vive la France ! Reçois chère femme tant aimée les dernières pensées de ton compagnon de vie pour toujours".

A Bondues, se souvenir de l'armée des ombres article de la Voix du Nord du 16 février 2020. Cinq espaces à visiter : le souvenir, le refus, le courage, l’engagement et le sacrifice

A Bondues, se souvenir de l'armée des ombres article de la Voix du Nord du 16 février 2020 suite

Photo de Firmin Blondeel ( archive confié par la famille Blondeel).

Lettre d'adieu de Firmin BLONDEEL à sa famille, fiche éditée le 12 mars 2020 par Pascal BERNARD .Remerciements à la famille Blondeel.

Dans sa dernière lettre avant son exécution Firmin Blondeel écrit

1) "Fais apprendre un métier à mon petit Oscar", c'est le dernier enfant de la famille

né le 19 février 1931 à Outreau qui aura 13 ans dix jours après l'exécution de son père.

2) Il écrit aussi "présente mes adieux à tes parents" c'est les parents de son épouse née Marguerite Prudhomme fille

de Louis Jean Prudhomme garde particulier et de Angèle Hermine FROISSART.

3) "Ainsi qu'à ma mère" c'est madame Blondeel Marie Ernestine née LEGER le 12 septembre 1879 à Outreau,

veuve de Oscar Charlemagne décédé en juillet 1924 à Boulogne-Sur-Mer.

4)" Adieu ainsi qu'à mon frère, sa femme" C'est son frère Edmond Oscar né le 6 juillet 1903 à Paris 18ème, il est

marié avec avec Jeanne Augustine VINCENT née le 3 juin 1903 à Boulogne-sur-Mer ; elle est institutrice

"maîtresse municipal au collège technique de Boulogne-Sur-Mer"

on la retrouve dans le journal officiel du 21 juillet 1947, nommée au grade d'officier d'académie.

Son fils René a 21 ans, né le 4 juillet 1923 à Boulogne-Sur-Mer est lui aussi Résistant.

Son deuxième fils Paul Blondeel a 19 ans, né le 1er novembre 1925 à Outreau.

Le 28 février 1944 naît son petit fils René Emile de l'union de René Blondeel et Denise Treizebré.

Le corps de Firmin Blondeel fusillé le 9 février 1944 au fort de Bondues sera exhumé et enterré au cimetière

d'Outreau le 23 mars 1945 ; son épouse née Marguerite Prudhomme le rejoindra en mai 1975 ;

elle décède le 12 mai 1975 au N° 32 rue Guynemer à Outreau 62.230 à l'âge de 75 ans.

Photo : Sépulture au cimetière d'Outreau de la famille Firmin Blondeel, René Blondeel et Marguerite Prudhomme.

Liste des Résistants, Militaires et du S.T.O. (service travail obligatoire ) des Outrelois morts pour la France.

Nouvelles informations ,recherches, et photos publiées le 13 mars 2020.

https://sites.google.com/site/sitedepascalbernarddoutreau/

Firmin Blondeel photo prise au studio Florès rue de la Chapelle à Paris dans le 18ème arrondissement.

Firmin Blondeel n'avait qu'une sœur Charlotte Marie Blondeel née le née le 11 février 1905 au N°3 de la rue Buzelin à Paris dans le 18ème arrondissement. Elle se mariera le 10 novembre 1923 à Boulogne-Sur-Mer avec Joseph Auguste DENIS né le 19 mars 1900 à Boulogne-Sur-Mer (acte N°329). Employé au chemin de Fer ils partiront vivre à Paris ( 18ème arrondissement). Dans la nuit du 21 avril à zéro heure et quelques minutes lorsque commencèrent les bombardements alliés il souhaitaient freiner le déplacement des troupes allemandes en détruisant les réseaux ferroviaire ; après une heure du matin un second bombardement recommença. Voir les liens suivants :

http://francecrashes39-45.net/chapelle_20_21_avril44.php et https://saintdenyslachapelle.fr/Bombardement-Avril-1944

Cartes postales archives de Pascal BERNARD de la rue de la Chapelle début 1900 ; les bombardements du 21 avril 1944 ont tout détruit.

C'est lors de ces bombardements rue de la Chapelle que fut tué Joseph Auguste DENIS marié à Charlotte BLONDEEL ( sœur de Firmin), il était aiguilleur au chemin de fer. Voici ce que mentionne l'acte de décès de Joseph DENIS marié à Charlotte BLONDEEL : " Le 21 avril 1944 entre zéro heure et 2H30 minutes est décédé au 125 rue de la Chapelle : Joseph Auguste Edouard DENIS né à Boulogne-Sur-Mer le 19 mars 1900, aiguilleur, domicilié à Paris 9 rue Cavé, fils de Louis Joseph DENIS et de Madeline Alexandrine VANOOST (époux décédés) - époux de Charlotte Marie BLONDEEL. Dressé le 21 juin 1944 à 11H10 minutes à Paris dix huitième arrondissent."

Joseph DENIS sera reconnu mort pour la France par décision du secrétariat des anciens combattant le 14 août 1946, transcrit à la mairie le 20 août 1946. Ses parents étaient épiciers rue du Moulin à Vapeur à Boulogne-Sur-Mer.

Recherches Pascal BERNARD publiées le 22 mars 2020.

Le journal du Réveil du Nord en date du 15 mars relatera..." le jugement du tribunal de guerre des condamnés à morts,

pour avoir porté atteinte à l'unité de la force armée et avoir favorisé l'activité communiste ainsi que pour détention illicite

d'armes les habitants du pays ci dessous indiquée ont été condamnés à mort :

SARAZIN Robert de Douai fusillé le 24 janvier 1944. Sa fiche : https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article166358

BEAUVOIS René d'Avesnes fusillé le 9 février 1944. Sa fiche: https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article16054

THIERRY Roger de Boulogne-Sur-Mer fusillé le 9 février 1944. Sa fiche : https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article132446

BLONDEEL Firmin d'Outreau fusillé le 9 février 1944. Sa fiche: https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article163563

ROUVILLOIS Jean de Boulogne-Sur-Mer fusillé le 9 février 1944. Sa fiche : https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article165728

Listes des fusillés au fort de Bondues : https://maitron.fr/spip.php?mot653

De mars 1943 à mai 1944, 68 résistants furent fusillés au fort de Bondues. Les Allemands, dans leur retraite font sauter le fort le 1er septembre 1944 ; le 3, les Bonduois libérés découvrent la macabre réalité des tombes numérotées et le poteau d’exécution criblé de balles. Une liste, trouvée sur un officier allemand par des FFI lors des combats de la libération, donne l’identité de la plupart des fusillés. En juin 1965, un mémorial immortalise le souvenir des 68 fusillés.

Photo : La famille de Firmin Blondeel, fusillé le 9 février 1944, devant le mémorial de Bondues en hommage au 68 fusillés.

Nouvelles recherches, archives et photos publiées le 14 mars 2020.

Journal du Nord de mai 1948." A Loos une émouvante cérémonie s'est déroulée le 2 mai à l'occasion de l'inauguration d'une plaque opposée sur le mur de la prison. Celle-ci est destinée à rendre hommage aux patriotes morts ou fusillés par les allemands..."

Une rue d'Outreau porte son nom Firmin Blondeel, elle mène au cimetière

une partie par la rue de l'Egalité et l'autre partie par la rue Jules Lonquety.

René BLONDEEL est né à Boulogne-sur-Mer le 4 juillet 1923 premier enfant donc du couple FIrmin Blondeel et Marguerite Prudhomme. René Blondeel ( tourneur) habite au 47 rue Victor Hugo à Outreau

il se marie à Outreau le 25 septembre 1943 avec Denis Treizèbré ( parfois écrit Treizèbre) ménagère, née le 10 mai 1924 à Rinxent fille de Emile Joseph Treizèbré cultivateur domicilié à Laudrethun, veuf de Marcelle Marie Viandier. Les témoins sont Edmond Blondeel ( oncle de René) et sa femme Jeanne Blondeel née Vincent. René Blondeel est aussi Résistant, c'est sur son lieu de travail aux carrières de Ferques qu'il est arrêté début de l'année 1944 pour une affaire de fausse carte d'identité.

René Blondeel est placé un temps au camp de jeunesse de Voves (28).

Source ; http://www.archives28.fr/r/20/photographie-du-camp-de-voves-vers-1942-1944/

Le camp de Voves, aménagé en 1939 pour accueillir un centre d'instruction de la DCA, est utilisé en 1940 et 1941 par l'armée allemande pour le regroupement de prisonniers de guerre français. A la fin de 1941, les autorités françaises cherchent à déplacer le camp d'Aincourt, dans l'actuel département du Val-d'Oise, où sont internés depuis octobre 1940 des militants communistes de la région parisienne. C'est dans ce but que l'armée d'occupation accepte de restituer à l'administration française le camp de Voves. Le 5 janvier 1942, un premier groupe d'internés arrive d'Aincourt à Voves pour remettre les lieux en état.

Durant les mois d'avril et de mai suivants, des arrivées massives marquent le début du fonctionnement réel du camp. Les premiers internés viennent non seulement du camp d'Aincourt mais aussi de ceux de Gaillon, dans l'Eure, et de Châteaubriant, en Loire-Atlantique. D'autres transferts suivront, notamment en provenance des camps de Rouillé, dans la Vienne, d'Ecrouves, en Meurthe-et-Moselle, et de Pithiviers, dans le Loiret.

La grande majorité des internés est constituée de "politiques", principalement des militants communistes, mais quelques-uns sont, pour reprendre le vocabulaire de l'époque, des "indésirables", essentiellement des étrangers, et des "droit commun", trafiquants du marché noir ou repris de justice. suite : http://www.archives28.fr/r/20/photographie-du-camp-de-voves-vers-1942-1944/ Archives départementale d'Eure- et- Loir

Placé un temps au camp de jeunesse de Voves (28) - Déporté, Mort en déportation, disparu en mai 1944 à Bergen Belsen; voici ce que mentionne l'acte de décès de René Blondeel ; " A l'audience de la chambre du conseil du tribunal de première instance de Boulogne-Sur-Mer tenue le 29 mars 1951 René Blondeel est décédé en allemagne en mai 1944. Transcrit à Outreau le 9 mai 1951 ; suite à l'audience de la chambre du conseil du tribunal de Boulogne-Sur-Mer tenue le 29 mars 1951 René Blondeel est décédé en allemagne en mai 1944. Reconnu mort pour la France le 18 avril 1956.Reconnu mort pour la France par le ministère des anciens combatants en date du 18 avril 1956.

On peut lire aussi sur certains sites ; " Déporté le 21/07/1944 de Compiègne à Neuengamme, transféré à Flossenbürg, affecté à un kommando de travail non identifié - Mort en déportation à une date et un lieu inconnus - Sources: J.O. page 665/668 de 2009 et fichier de la Fédération des Déportés.

Quand on consulte la fiche Bergen-Belsen (9109) : 1939-1945 René Blondeel est mentionné sans date de décès par contre l'acte de transcription à Outreau le 9 mai 1951 suite à l'audience de la chambre du conseil du tribunal de Boulogne-Sur-Mer tenue le 29 mars 1951 René Blondeel est décédé en allemagne en mai 1944. Reconnu mort pour la France le 18 avril 1956.

Alors que son père Firmin Blondeel est fusillé le 9 février 1944 à Bondues, peu de temps après René Blondeel est arrêté pour une affaire de fausse carte d'identité, il s'était marié le 25 septembre 1943, de son union avec Denise Treizebré est né le 28 février 1944 à Ferques René Emile Joseph Blondeel sur la déclaration du grand-père Emile Treizebré.

https://sites.google.com/site/sitedepascalbernarddoutreau/

La 11ème division britannique investit Bergen Belsen le 15 avril 1945. Joseph Kramer était le commandant ss du camp.

Les bourreaux deviennent les fossoyeurs de leur propre massacre. Le sous officier F.Hössler

devant un chargement funèbre qu’il a été contraint, avec ses hommes, de préparer pour la fosse commune.

Des s.s. et des civils allemands ont été alignés devant la fosse à demi remplie de cadavres,

comme pour témoigner de leurs crimes devant la caméra anglaise qui les filme.

Dans le cimetière d'Outreau, sur une sépulture simple recouverte de carrelages, on peut lire sur l'unique plaque " Blondeel Firmin fusillé le 9 février 1944 à l'âge de 45 ans ; Prudhomme Marguerite décédée le 12-5-1972 et Blondeel René Disparu au camp de Bergen-Belsen à 21 ans.

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