Les plongées

Ici on plonge "en toute liberté", c’est-à-dire qu’après une plongée d’évaluation qui fait office de réadaptation, il suffit de se servir en bouteilles d’air ou de nitrox (plongées illimitées), les charger dans le pick-up et c’est parti ! Mais il faut avoir son badge (25 USD pour les plongeurs, 10 USD pour les non-plongeurs), les fonds sous-marins sont classés "National Marine Park".

Le pick-up que nous avons loué

Tout autour de l’île, mais principalement sur la côte ouest, les spots de plongée et/ou de snorkeling sont matérialisés par des pierres peintes en jaune marquées du nom du lieu, comme celle-ci par exemple.

Les plongées se font du bord, à partir du récif ou plus rarement d’une petite bande de plage. Hervé étant seul à plonger, il se trouve à chaque fois un ou des partenaires comme ce groupe d’Américains avec lesquels il a plongé plusieurs fois. Ici, ils se mettent à l’eau à Andrea II.

Pendant ce temps (cinquante minutes à une heure), je nage en surface avec palmes, masque et tuba et je me régale. En plus des poissons habituels (perroquets, anges, trompettes, papillons, coffres, porcs-épics... ), j’ai fait plusieurs jolies rencontres :

  • Deux tortues à Hilma Hooker

  • Une raie-aigle à Angel City

  • Trois tortues à Playa Frans.

Je laisse la parole à Hervé pour vous donner ses impressions de plongeur :

"Ici c’est vraiment le paradis des plongeurs et encore plus de ceux qui ont le mal de mer. Les fonds me rappellent la mer Rouge, il y a 20 ou 30 ans avec les éponges en plus.

Bonaire a été la première réserve marine des Antilles (1969) et il est strictement interdit d'y pratiquer la chasse sous-marine. La pêche est quasiment inexistante sous quelque forme que ce soit, les "Bonairiens" ayant très vite compris que leur richesse dépendait plus de l'écotourisme que de quelques poissons dans leurs filets.

Bref, c’est un véritable enchantement de côtoyer cette faune intacte dans une eau claire : la visibilité lors de notre voyage (février) était de trente bons mètres. A noter qu’aucune rivière ne se déverse dans la mer, aucune industrie ni agriculture ne polluent les eaux. La température de l’eau est de 27°, une petite combinaison de trois millimètres est largement suffisante mais nécessaire car attention au corail de feu omniprésent. Il est d’ailleurs interdit de toucher ou de ramasser quoi que ce soit, de vivant ou de mort. Les gants sont interdits en plongée.

On y rencontre, par exemple, des coraux cornes de cerfs, très délicats dont la présence est dépendante de la qualité de l’eau et que l’on ne voit plus guère vivants ailleurs depuis de nombreuses années.

Peu de courant mais des dérivantes possibles d’un site à l’autre car peu éloignés. Le retour se fait à pied ou en stop, la solidarité entre plongeurs fonctionne très bien.

Nous n’avons pas été à Klein Bonaire mais la plongée n’y est parait-il guère différente. Finalement plutôt que des longs discours, place aux images…voilà quelques illustrations de nos balades sous-marines".