Humoresque pour grand orchestre

(2000/rév.2005)

Un concerto miniature pour orchestre de caractère ludique et ambigu avec d'importantes parties pour la percussion. Sorte d'hommage à la 6ème symphonie de Carl Nielsen mais également aux 1ère et 9ème symphonies de Dmitri Shostakovich. Il s'agit là de ma première composition pour orchestre. Durée ca. 9'

Tous les thèmes et les motifs sont simples, delibérément prosaïques et humoristiques.

Les mesures 1 à 69 fonctionnent comme une exposition bien que tous les motifs importants soient entendus lors des 23 premières mesures.

1) Mesure 1 - thème principal, clarinette en si bémol, sorte de blague “do majeur/ do mineur”.

2) Mesures 1-2, motif de deux courtes notes notes - cors, violoncelles (pizz.) et grosse caisse.

3) Mesures 3-4 - cor anglais et clarinette en si bémol.

4) Le rythme de l'ouverture “Guillaume Tell”, mesure 8 (violons et hautbois) et mesures 17-19 (alti and violoncelles).

5) Un bref arpège mesures 15 - 16 / pic. , fl. , htb. , clar. basse si bémol , bassons.

6) Mesures 22 - 23, alti et violoncelles.

Mesures 70 à 176: développement.

Lettre H, mesure 111, un faux début de réexposition...

Lettre I, mesure 140, une fugue centrale pour cordes.

Mesure 177, réexposition hésitante et bégayante - mais est-ce vraiment une réexposition?...

Lettre L, une deuxième fugue pour cordes puis, mesure 207... une énorme surprise "à la Haydn" à la mesure 240!!

Lettre N, mesures 244 - 249 (adagio): un court et mélancolique épilogue.

Arrive ensuite et enfin une coda pompeuse, une sorte de "grande grandiose" apothéose carnavalesque, aussitôt démentie par les dernières mesures de l'œuvre en clin d'œil (mesures 267 - 271).