La question de la confiance dans un groupe de parole (en quoi le groupe de parole peut nous aider) 21 avril 2017

« Personnellement le groupe de parole m’a vachement aidé. Trois ans et demi d’arrêt du tabac puis rechute ! Infarctus, la semaine dernière donc arrêt du tabac (Nicorette , patch…). Ce sont certains témoignages qui m’ont aidé…Pourquoi pas moi, si lui y est arrivé ? Je ne suis pas plus con qu’un autre !

Un an , deux ans, puis on s’aperçoit que ça vient !

Mauvais pas il y a deux ans, coup de fil au docteur Brette…Dérapage nécessaire pour solidifier mon abstinence !

Un peu de honte de revenir au groupe mais je suis revenu quand même ! Je ne me sentais pas fier mais pas de jugement de la part du groupe donc ça fait du bien. J’essaye de partager avec les autres ce que j’ai pu vivre. Coup de gueule entre nous parfois mais ce n’est pas grave, c’est normal ! ».

« Je fais confiance au groupe, il m’apporte de la sérénité. Je viens ici pour m’enrichir… Je n’arrivais pas à avancer, venir aux réunions m’a permis de progresser. Ici je pose des questions et je trouve des réponses ! Moi qui n’était pas un gros bavard, j’écoutais beaucoup…En fait, j’adore écouter les autres !

Le groupe de parole fait partie de mon planning de la semaine ! ».

« Je suis bien ici, c’est mon espace de détente ! ».

« C’est bien parti ! Plus de motivations maintenant qu’il y a quatre ou cinq ans … ».

« Il n’y a pas de raison de ne pas faire confiance au groupe à partir du moment où chacun respecte les règles du groupe ! ».

« J’ai l’intention de venir le plus souvent possible au groupe pour canaliser mon envie de boire, le manque, tout ça… Je fais cet effort pour moi et pour ma famille. Pour moi, on me fait confiance et c’est très important ! ».

« Le groupe m’a aidé à apprendre beaucoup de choses sur moi ! ».

« Pour toutes les addictions, un jour ou l’autre tu payes la note ! ».

« L’addiction de l’addiction…. ? ».

« Attention, tu nous fous le moral en l’air ! ».

« C’est ma première séance. J’avais rechuté de janvier à avril 2017…

En 2011 je n’avais pas du tout eu l’idée d’intégrer un groupe de parole ! ».

« Pendant longtemps ça a été un frein. On se dit je ne vais pas aller exposer ma vie, mes problèmes personnels, à des gens que je ne connais pas… ».

« Ici quand on se parle, on peut tous se comprendre, mais il faut aussi s’accepter tels quels, nous sommes malades. ».

« Pouvoir s’appuyer les uns sur les autres… ».

« Il n’y a qu’ici qu’on puisse parler sereinement de nos problèmes d’alcool et on est sûr d’être compris parfaitement par l’autre qui nous ressemble… »

« Ici on a la certitude d’être compris…ailleurs, il y a une espèce de tabou, de silence autour des addictions ! ».

« Venir avec sa boisson plaisir si l’on est invité quelque part… ».

« Ça faisait un moment que je parlais de ma peur, de ma trouille de glisser, de tomber… ».

« Je suis venue au groupe de parole même deux mois avant d’entamer mon sevrage parce qu’il a fallu que j’attende deux mois pour entrer à l’hôpital ! ».

« Me sentir comprise quand je parle. A part ici j’ai l’impression que les autres ne peuvent pas nous comprendre ».

« Mes proches qui voulaient m’aider ne savaient pas quoi me dire… ».

« Semaine après semaine ça me porte ! ».

« L’impression d’appartenir à un maillage qui me soutient et de me souvenir, moi-même, d’autres personnes ».

« Même trois ans après, je peux me mettre à gamberger ».

« Je trouve ici de l’énergie et de la force, en regardant autour de moi ! J’ai besoin d’être rassurée ! ».

« Moi, je suis venue au groupe de parole pour apprendre à ne pas replonger. »

« Près de deux ans que je viens et je suis pratiquement sûr de ne pas replonger. Mais même en ayant l’impression d’être guéri, j’ai besoin de venir ! ».

« J’ai appelé parce que je suis seule et que personne ne me comprend, j’ai paniqué…Venir ici m’aide à combattre ! ».

« Savoir qu’il y a des personnes présentes pour nous aider à passer un mauvais pas… ».

« Je suis là pour penser vraiment à moi… ».

« J’ai servi de cobaye, j’ai pris la fameuse molécule et je pense que ça va m’aider… ».

« Il y a, maintenant, un processus d’acceptation qu’il faut du soin ! J’ai compris que des personnes revenaient ici et que ça leur permettait de tenir et qu’elles revenaient même s’il n’y avait pas de problème ou d’envie».

« C’est une famille ici et on est tous en famille ».

« Moi j’ai toujours fait confiance au groupe de parole ! ».

Remarques sur les boissons dites sans alcool fabriquées par les alcooliers…

Beukler

Goût de la bière

Tourtel

Pacific Goût de l’anisette

Vins sans alcool Goût de vin rouge

Finley Royal Goût de vin blanc

Contiennent 0,5 à 1 % d’alcool, leur saveur ressemble à celle des boissons alcoolisées, le piège est qu’elles peuvent redonner l’envie de la vraie boisson alcoolisée !

Elles peuvent donc réamorcer et réactiver notre envie d’alcool !

Conclusion : On déconseille plutôt !

Fin