thèmes abordés
· Un mot, un geste, c’est important parce que c’est l’humanité !
· Je ne vois pas une vie sans être entourée sinon je ne sais pas ce que je ferais sur terre…
· Je me dis : tu n’es pas toute seule à ne pas te sentir bien !
· J’avais avancé avec ma psy, avec le groupe de parole…
· Oui ça m’aide de constater que des gens vivent des galères pires que celles que j’ai vécues !
· Ils me donnent vraiment un bon coup de main car l’alcool, je n’y touche plus !
· Il y a des moyens : à la maison, je prends un café ou deux, je parle à quelqu’un.
· Heureusement que vous êtes là pour me donner un coup de main, vous êtes comme une famille.
· Moi je n’ai plus de famille ! Ma famille m’a rejetée car « qui a bu, boira… »
· Ils me comprennent, ils me prennent comme je suis et c’est important pour moi ! Ils m’encouragent et ils me font confiance !
· Le sourire : oui, même quand ça ne va pas !
· Au départ j’avais un entourage qui me montrait du doigt, mes parents, mes proches…
· On ne voit plus l’alcoolisme comme un vice mais comme un handicap. Mon conjoint a compris cela !
· J’ai le soutien de mon conjoint, de mon médecin mais de ma famille non !
· Moi, je suis en sevrage de Benzodiazépines. Auparavant j’essayais de baisser mais trop rapidement. Mon entourage ne me soutient plus, c’est mon problème !
· Pour moi, ce qui a été salvateur c’est le sport, les bonnes hormones et la douche froide sur la tête !
· Si j’avais su que c’était addictif, j’aurais arrêté plus tôt, mais je ne le savais pas…
· Ça me touche aussi d’entendre parler de ce problème d’alcool par ce que mon père a eu ce souci et il s’en est sorti !
· Je suis aidée par mon ami et aussi par mon chien !
· Ma chienne a un comportement vraiment différent, elle manifeste de l’affection alors qu’avant elle me fuyait !
· Je suis entré dans une chorale pour penser à moi aussi !
· L’entourage était impuissant !
· L’entourage pouvait nous dire : on ne sait pas quoi faire, ça ne changeait rien !
· Comment je vais faire pour aider mon entourage si, moi, personne ne m’aide ?
· Peut faire partie de l’entourage soutenant : un soignant, un médecin aussi, quelqu’un qui nous dit « Bravo » !
· Mon entourage me connaissait assez volubile, assez plaisantin, donc le fait d’avoir arrêté l’alcool ne s’est pas vu !
· C’est pas parce qu’on se fait chi… qu’il faut faire chi… les autres !
· Les autres nous font d’avantage confiance et ça c’est gratifiant !
· On sent aussi moins d’inquiétude autour de nous.
· On est d’avantage pris en compte, moins mis à l’écart qu’avant !
· On ne peut pas demander aux autres de nous aider.
· Quand quelqu’un m’a demandé un jour si ce n’était pas trop dur ! j’ai failli me mettre en colère.
· Ce qui est important c’est le changement d’attitude des autres.
· Dans mon cas personnel, l’entourage était très bienveillant. Pendant quarante ans, on ne m’a rien dit mais je voyais bien qu’on s’inquiétait pour moi.
· Je buvais du whisky du matin au soir… Quand il y a eu des réflexions de la part de mes filles ça n’a fait qu’aggraver les choses ! C’est au moment où elles ne m’ont plus rien dit que j’ai décidé de changer. Donc pour moi, la pression de l’entourage n’a eu aucune influence !
· C’est un déclic qui se passe en soi qui fait qu’on démarre cet effort de ne plus consommer ! C’est l’application de sa propre décision, c’est tout !
· Le rééquilibrage du milieu familial n’est pas de tout repos car il faut retrouver une place qu’on n’occupait plus !
· C’est une renaissance, une reconstruction qui ne peut venir que de l’intérieur de soi même !
· J’ai demandé à mes proches que surtout on n’en parle plus !
· Je vais bien à nouveau.
· C’est fini, c’est fini quoi !
· Du moment qu’il y a de l’affectif entre nous et nos proches, il y aura du jugement…On se sent coupable quand on nous rappelle le passé !
· A partir du moment où on consomme on perd sa famille, ses amis et là je ne parle que de moi !
· Les gens n’arrivent pas à nous comprendre, ils disent : « tu te plains toujours, tu es hyper c… ! » au bout d’un moment on leur dit fichez moi la paix !