Quels conseils donner à des personnes souffrant d’addictions, quels pièges sont à éviter ?

21 Juillet 2017


* Leur conseiller d’aller voir un spécialiste, plutôt un médecin, pour faire le point sur leur problème….

* Si la personne nous le demande, on peut toujours lui dire comment on a fait, nous, pour s’en sortir !

* Ne surtout pas dire : « il faut faire comme ça ! ».

* Ne pas s’impliquer affectivement.

* Essayer de susciter l’intérêt de la personne pour régler son problème, si on connait bien la personne !

* La volonté est quand même nécessaire ! J’ai perdu vingt kilos depuis que j’ai arrêté de boire, j’ai des projets, je veux m’en sortir !

* Si la personne veut bien admettre qu’elle boit, il faut lui dire de se faire soigner…. En ce qui me concerne, il n’y avait qu’une personne qui le savait, une bonne âme qui m’a emmenée chez le docteur !

* Maintenant, je lis, je comprends, avant je ne savais plus ce que je faisais.

* Savoir dire « non », c’est vrai que c’est dur à dire ces trois lettres, pas que pour l’alcool !

* Quand on boit, on veut se protéger des autres ou de je ne sais quoi…

* Je ne sais pas pourquoi j’ai bu, mais je sais pourquoi j’ai arrêté. On ne peut pas soigner le mal du travail par le mal de l’alcool !

* Chacun arrête une addiction de manière différente…Moi, ce qui m’a fait arrêter c’est ma famille !

* Toi, tu vis sous une pression permanente avec ton travail, tu dois prendre le taureau par les cornes pour stopper ça !

* Un patron peut t’obliger à te faire soigner !

* On peut donner des conseils, mais j’ai tout essayé avec mon ex-mari, rien n’y fait !

* Dans ce cas, on peut essayer de faire jouer SPDT (Soins Psy à la Demande d’un tiers) c’est-à-dire des soins sous contrainte avec hospitalisation en milieu fermé HP.

* Le réflexe, quand on se sent vraiment couler c’est d’appeler à l’aide.

* Aller voir quelqu’un qui a des mots pour en parler, moi, je n’aurai pas de conseil à donner….

* La postcure ça a été tout bénéfice pour moi, pendant six semaines, je ne me suis occupé que de moi ! On nous donne des outils et j’en ai tiré tout le bénéfice possible…J’ai arrêté l’alcool et le tabac et ça m’a resociabilisé !

Etre confronté à la parole des autres et à la mienne m’a fait beaucoup de bien.

* Moi, j’ai arrêté de fumer il y a six mois et ça a exacerbé mon envie d’alcool. Là, j’ai arrêté depuis hier. Mon mari se met en danger….J’ai annoncé aujourd’hui que j’arrêtai aujourd’hui, on va voir les réactions.

* Il faut que je tienne ça : ne pas me faire happer par le problème de l’autre…Trois jours sans alcool déjà !

* Cette histoire d’arrêter l’alcool comme le tabac, je le fais vraiment pour moi !

* Plus il y aura de jours sans consommation du produit, plus ça deviendra facile, jour après jour on y arrive comme ça !

* Je me suis dit c’est un esclavage, c’est idiot !

* C’est une espèce de pari quand même et on le tient ou on ne le tient pas…Et on le fait pour soi, on a une espèce de déclic intérieur.

* Le point de départ c’est la prise de conscience de son état puis la démarche de prendre rendez-vous chez un médecin.

* Le truc qui a bien marché c’est de me représenter le temps limité que dure l’envie de produit.

* Je me sens un peu légère d’avoir pris cette décision.

* Des conseils on ne les donne que si on nous les demande !

* Orienter vers un médecin, démarrer une psychothérapie.

* C’est grave si on ne sait pas dire « non », mais ce n’est pas toujours évident !

* On donne des pistes, mais on ne peut pas donner des solutions.

* Accompagner dans la démarche.

* Avec le temps, la volonté a une plus grande efficacité !

* Moi, si je connais la personne, je lui dis directement, si je ne la connais pas je peux éventuellement laisser trainer des documents parlant des addictions pour attirer son attention ou susciter son intérêt.