Que nous rapporte notre effort de ne plus consommer et de ne plus se re-addicter à quelque chose…Qu’est-ce qu’on y gagne ?

18 Novembre 2016

Que nous rapporte notre effort de ne plus consommer et de ne plus se re-addicter à quelque chose…Qu’est-ce qu’on y gagne ?

« C’est dur de combattre les produits…J’ai fait des efforts pour arrêter de fumer de l’herbe, là je fais des efforts pour arrêter de fumer du tabac, mais ça me met dans un état pas possible à chaque fois !

L’addiction, c’est dans le système, c’est un logiciel, si j’arrête le tabac, je sais que je vais passer à un autre produit, même si ça se passe bien pour le tabac !

Je progresse dans la connaissance de moi-même et je sens qu’à force de remettre le couvert je vais y arriver ! Je crois que l’envie de quitter cette dernière addiction en est à son dernier tour de piste… ».

« Il y a avant, pendant et après ! Après c’est beaucoup mieux car c’est le bien être, pendant c’était pas bien, avant non plus, donc il ne reste que l’après…C’est comme si je n’avais jamais commencé à boire ! ».

« Maintenant, je n’ai plus besoin de faire des efforts ! Je me sens libre, j’ai repris des activités que j’avais arrêtées : tir à l’arc, ping-pong, peinture ! Tout ça, je ne pouvais pas le faire alcoolisé, puisqu’il fallait prendre la voiture. Donc ce que m’ont apporté les efforts c’est la liberté ! ».

« Je suis sorti il y a un mois, j’ai fait une postcure à Fronton. Ma nièce, qui est caviste, m’a rendu visite, et je me suis ré-alcoolisé. L’alcool ne me manque pas mais de temps en temps je reprends un verre…. Mais je compte bien arrêter car le regard des autres a changé ! ».

« J’ai eu l’expérience d’être abstinent pendant six mois, ça m’a apporté bien être, clairvoyance, efficacité, dans l’entourage et dans le travail. Malheureusement j’ai rechuté, donc j’ai revécu le dedans…Maintenant j’ai repris mon abstinence ! ».

« Je suis sortie hier du sevrage. Mon histoire avec l’alcool durait depuis quinze ans. Ça m’a amenée à d’autres addictions par exemple la cocaïne ! Mais j’aimerai arrêter tous les produits ! ».

« Ça fait trois semaines que je suis abstinente d’où une grande satisfaction, mais en revanche je me fais « chier » sur le plan relationnel ! Mais je n’ai pas beaucoup de pistes… J’ai l’impression qu’il faut que je scinde mon couple ! Voir la réalité en face me secoue pas mal ! ».

« Je me sens très bien. Je suis à l’hôpital depuis mercredi dernier et je pars en postcure à Fronton mardi prochain… ».

« Moi, j’ai des questions. Quand j’étais alcoolisé, j’étais enfermé dans une bulle ! Maintenant je fais du sport, ça va faire onze mois sans alcool ! Maintenant c’est la liberté pour moi ! ».

« Moi, ça fait quatre mois que je me suis arrêté de nouveau et je revis la même chose qu’avant. Ce qui frappe, c’est le matin quand on se regarde dans la glace ! ».

« Moi, je suis content d’avoir retrouvé une vie normale. Après ma deuxième rechute, je suis sûr que j’ai mis trop longtemps avant de venir me faire re-soigner. Je remercie le groupe qui m’a redonné confiance en moi ! ».

« J’ai eu quelques rechutes mais je me suis repris… ».

« Je suis hospitalisé depuis lundi et je suis content, je mange mieux, je dors mieux ! Pour moi l’alcool était une prison, la voiture, je ne la sortais plus ! Je me suis pris en main, car je ne me sentais plus bien, ma sœur m’a aidé ! ».

« Moi, ça fait deux mois que j’ai arrêté, j’ai fait une postcure mais ça n’a pas marché, j’ai signé une décharge pour pouvoir sortir…Pour le moment, je n’ai pas envie de reboire et je pense que je tiendrai ! ».

« J’ai mis un moment pour comprendre que j’avais un souci d’addiction ! Je ne bois plus depuis quatre ans. J’ai retrouvé la confiance et l’estime en moi ! C’est bénéfique de changer de vie et d’entourage. ».

« J’insisterai plus sur le rapport de confiance en soi qu’on retrouve dans l’abstinence…Amélioration de notre estime pour nous, pour les autres ..Tout simplement vivre tranquillement ! On est plus libre ! ».

« Moi, je ne me suis pas laissé le choix, quand je suis sorti du sevrage, je suis reparti au boulot ! Il y a des jours avec et des jours sans… ».

« Que nous rapporte notre effort ? L’envie est toujours là, donc je dois toujours faire des efforts…Moi, je me dis : souviens toi comme tu étais et ça me coupe l’envie net ! Ma technique c’est de me souvenir ! Je ne suis pas loin d’être devenue hyper active ! ».

« Avant, c’était la galère, je m’en suis sortie grâce à l’équipe médicale du Chiva et grâce à une postcure de trois fois trois mois des efforts…. Il faut un jour franchir le pas et prendre la décision ! C’est un peu tout qui m’a aidée pendant ces neuf mois ! ».

« J’ai compris que mon pire ennemi c’était moi-même, et je me suis vaincue et ça c’est très jouissif ! ».

« Maintenant je reprends un peu d’énergie. Avant je prenais du vin et je me croyais libre, mais, en fait, je ne l’étais pas ! Ça m’a demandé des efforts, mais j’ai trouvé que j’avais de la volonté ! ».

« Moi, j’ai fait une psychothérapie à visée analytique… ».

« Une addiction c’est aussi une perte de liberté de s’en priver… ».

Réflexions

Ø On peut se reporter sur autre chose quand on arrête un produit addictif ou un complément addictif.

Ø Etre addicte à quelque chose, c’est quand même le contraire de la liberté.

Ø C’est une lutte « hard ».

Ø Il y a avant, pendant et après. C’est comme si j’avais jamais commencé à boire un jour.

Ø D’ailleurs, avant de boire, on ne buvait pas !

Ø Aujourd’hui je me sens bien, je me sens libre ! J’ai repris beaucoup d’activités, le soir surtout !

Ø Le regard des autres sur moi a énormément changé, en même temps je me dis « qu’est-ce qu’ils pensaient avant ? ».

Ø L’expérience d’être abstinent pendant six mois, ce que ça m’a apporté ? Le bien- être, la liberté !

Ø Je ne sais pas quoi mettre en place pour ne plus m’ennuyer.

Ø Je consulte et je viens au groupe de parole.

Ø Il y a une lumière au bout du tunnel !

Ø J’étais enfermée dans une bulle, maintenant je suis bien, sans alcool depuis onze mois. Je le vis bien.

Ø Je peux discuter avec des gens rencontrés à la salle de musculation, c’est la liberté pour moi !

Ø Quatre mois, je me sens bien.

Ø On est comme on était petit, adolescent : c’est le bonheur ! Avant je ne me regardais plus dans la glace, maintenant je suis débarrassé de toute cette « merde ».

Ø Je me fais ma vie, c’est tout simple !

Ø Je suis content de reprendre une vie normale. Avant j’étais persuadé que l’alcool m’était indispensable.

Ø J’ai retrouvé la vie grâce à vous !

Ø Bien content d’être sorti de cette pagaille !

Ø Des petites rechutes mais depuis c’est bon…

Ø Je mange mieux, l’alcool ne me manque pas, j’étais prisonnier de ça…J’étais arrivé à deux bouteilles de Ricard par jour, je ne faisais que boire, dormir, boire, dormir….Je ne sortais que pour boire de l’alcool.

Ø Moi, ça fait deux mois que j’ai arrêté.

Ø Ici on apprend à se dire « non ».

Ø J’y suis arrivé parce que je voulais vraiment y arriver.

Ø On est plus heureux comme ça, avant on était esclave.

Ø On arrive à avoir plus de personnalité, avant on avait tendance à dire toujours « oui ».

Ø On a plus de confiance en soi, on s’estime plus, on se fait plaisir, on vit tranquillement peu importe ce que pensent les autres.

Ø On peut s’ennuyer mais c’est un bien pour un mal, on va trouver quelque chose à faire.

Ø Voir les bons côtés de la vie.

Ø Tu trouves la vie plus facile, plus libre, c’est sûr !

Ø Moi, j’ai envie de sortir, je respecte ça.

Ø D’ailleurs, quand on est bien, on rencontre des gens bien !

Ø Je suis sorti du Chiva, pas de postcure, j’ai repris le travail tout de suite. La restauration, ce n’est pas facile mais je ne me laisse pas le choix.

Ø Nouveau boulot, nouvelle vie !

Ø Il y a des jours avec et des jours sans !

Ø Pas tous les jours évident, des pulsions, l’alcool il y en a toujours mais ça va je tiens le coup.

Ø Pas mal aidé par ma femme, mes gosses aussi…

Ø Des numéros de téléphone à utiliser si besoin…

Ø Moi, mes efforts, ça me rapporte 300€ par mois et du positif : je ne perds plus de temps !

Ø Je ne pouvais plus conduire, maintenant je peux !

Ø Moralement, je rattrape le temps !

Ø Avant, je m’enfermais, maintenant je n’ai plus de phobie sociale.

Ø Prendre la décision, franchir le pas…

Ø Je suis heureuse d’avoir sacrifié neuf mois de ma vie pour changer, six mois la première année et trois la suivante, ça m’a ouvert les yeux !

Ø Des personnes compétentes et compatibles à rencontrer.

Ø J’ai dû arrêter ma consommation depuis trois mois et demi.

Ø Liberté, clarté d’esprit, énergie, ça me rapporte beaucoup.

Ø Jour après jour…

Ø Une psychothérapie m’a permis de comprendre qui j’étais.

Ø Gain de liberté, gain d’autonomie et en plus j’ai compris que j’étais, moi-même, ma pire ennemie ! Donc je me suis vaincue moi-même !

Ø Des choses se rallument, la sensualité, l’univers était pauvre avant !

FIN