Il est plus facile d'arrêter une addiction que de ne pas recommencer...

15 Janvier 2016

« Il est plus facile d’arrêter de boire ou de fumer que de ne pas recommencer, êtes vous d’accord avec cette affirmation ? »

« Ca dépend de la formulation….Est-ce que la Société actuelle favorise l’arrêt ?

Ça dépend des addictions….Moi, je trouve que la fumette c’est plus dur que l’alcool !

L’addiction est inscrite dans le comportement, les gestes du corps etc… De me dire que dans un temps très proche je n’aurai plus d’addiction, ça me fait du bien ! ».

« Pour moi, heureusement que je n’ai pas touché à la drogue….Pour l’alcool je m’en suis sorti et pour le tabac, je verrai plus tard car je ne me sens pas prêt pour le moment et que ce serait un échec ! ».

« Ça dépend des gens et chaque tentative d’arrêt d’un produit est différente…On n’est pas tous fait pareils, ça dépend du tempérament, du moment ! Mais c’est dur de ne pas recommencer, de ne pas avoir envie de se mettre dans un état second… ».

« Moi, j’ai trouvé que c’était difficile d’arrêter car ce n’est que lorsque j’ai été au bout du rouleau que je l’ai pu ! Je prends mes propres décisions ! Le Yoga m’a permis d’arrêter le tabac mais ça a mis longtemps.

Recommencer ne me dit rien … ».

« Il y a une quinzaine d’années j’ai arrêté seul le tabac. Ça a été très dur pour moi et aussi pour mon entourage. Puis j’ai dévié peu à peu sur l’alcool sans m’en apercevoir…L’alcool ça a été plus facile d’arrêter, mais quand même !

Je crois donc qu’il est plus difficile d’arrêter que de ne pas recommencer… ».

« Je suis sorti de sevrage il y a quinze jours, donc je n’ai pas encore trop de recul. Je pense que dans tout c’est une question de volonté ! ».

« Moi, ça fait deux mois que j’ai arrêté l’alcool. Le tabac semble plus difficile à arrêter que l’alcool ».

« Je me dois d’être très vigilante par rapport à ma bipolarité…Je suis vraiment très mal actuellement. Le combat pour arrêter une addiction est aussi fort que celui pour ne pas y retomber ! ».

« Pour moi, j’ai commencé à boire à vingt ans dans un milieu très festif !

Puis j’ai fait une cure en 2007 et j’ai arrêté pendant deux ans. L’année dernière j’en ai refait trois de cures et j’ai eu le déclic quand j’ai perdu la garde de mon petit garçon ! Maintenant l’alcool c’est fini pour moi !

Je croise les doigts… ».

« Le fait d’arrêter c’est facile car c’est lié à la volonté…Le fait de ne pas recommencer je pense que c’est plus difficile car je pense que c’est l’Homme qui se crée ses propres besoins !

Maintenant si j’ai des clignotants qui s’allument, j’appellerais les numéros de téléphone des membres du groupe ! Le bien être appelle le bien être, le mal être appelle le mal être !

Le fait de ne pas recommencer est un peu plus dur que celui d’arrêter… ».

« Pour arrêter de fumer, ça a été tout seul lorsque l’on m’a annoncé un cancer de la gorge ! C’est difficile de ne pas recommencer pour l’alcool ! ».

« Facile d’arrêter grâce à la médecine et à la volonté mais beaucoup plus facile de recommencer comme tous les moyens sont bons pour replonger !

Maintenant j’ai compris que l’alcool n’était pas un remède et j’ai éliminé beaucoup de mauvais choix ».

« Pour moi il a été beaucoup plus facile d’arrêter que de continuer à arrêter !

Quand j’ai arrêté j’avais très peur, j’étais comme au bord d’une falaise, je ne concevais pas la vie sans produit.

En ce moment, je me regarde un peu courir en me demandant jusqu’où je vais courir, et j’aimerais bien faire une petite pause …».

« J’avais arrêté puis j’ai recommencé de temps en temps ! Et là, je me retrouve seul et c’est dur de ne pas sortir pour aller acheter de l’alcool… ».

« L’alcool met dans la solitude ! On est seul : on boit et plus on boit, plus on est seul ! C’est une solitude chronique… ».

« Pour moi il a été plus facile d’arrêter que de ne pas recommencer car toutes les occasions sont bonnes, les tristes comme les gaies ! Je buvais pour me donner du courage et j’ai vu que sans alcool j’étais aussi bien ! ».

« Moi, ça ne fait qu’un mois mais comme j’ai eu une bronchite durant les fêtes les odeurs d’alcool ne m’ont pas dérangé ! ».

« Après plusieurs rechutes, je suis de nouveau parmi vous ! Pas recommencer : le truc c’est quand on se sent bien, c’est là le danger ! ».

« Moi ça a été très difficile d’accepter que j’étais malade mais après comme j’ai tout changé dans ma vie, ça va mieux ! ».

Remarques

Ø Se faire arrêter par les gendarmes : un bon moyen d’arrêter parfois.

Ø Culture ancienne « punitive » : le sevrage comme punition, mais ça a évolué avec les consultations et les services hospitaliers.

Ø Les réflexes inscrits dans les attitudes, les gestes du corps.

Ø Sentir plus d’énergie, plus de souffle : ça valorise le fonctionnement sans tabac, sans cannabis, sans alcool.

Ø Gérer le manque de tabac avec des pastilles de nicotine (substitution).

Ø Ca me fait du bien, ça me donne un sentiment de liberté mais on se retrouve un peu, mentalement « à poil ».

Ø L’alcool c’est plus facile d’arrêter, le tabac c’est plus difficile à cause du geste.

Ø J’avais besoin que mon arrêt de l’alcool soit complet et définitif, point barre…J’ai arrêté à coup sûr par contre j’ai trop peur de reprendre en essayant d’arrêter de fumer.

Ø J’attends d’avoir le même déclic pour le tabac que pour l’alcool et là, quand j’arrêterai ce sera définitif aussi !

Ø Se répéter une chose qui est rassurante.

Ø Plus on tient dans le temps et moins c’est difficile.

Ø Des fois j’ai envie d’être dans un état second et de ne plus sentir ce vide, ce « trou » en moi.

Ø Ici, on apprend à réagir vite quand on dérape.

Ø Le produit, quand on y pense c’est un suicide.

Ø Moi j’ai souffert un certain temps dans l’alcool et dans d’autres produits (cannabis, tabac) mais je ne suis pas devenue dépendante.

Ø Je prends une décision et je m’y tiens, je ne me laisse pas influencer par les autres.

Ø Le tabac c’est plus difficile à arrêter que l’alcool, n’empêche que j’essaye encore d’arrêter même si c’est dur.

Ø Ça dépend des gens, du moment aussi, de l’entourage et chaque tentative est différente, par exemple, moi j’ai fait vingt sevrages.

Ø Quand on décroche de l’héroïne, malheureusement, on tombe souvent dans l’alcool ou dans une autre addiction.

Ø Quand j’ai arrêté le tabac, je ne m’en rendais pas compte, mais je devenais insupportable pour les autres, puis sans m’en rendre compte je suis tombé dans l’alcool.

Ø Le tabac et l’alcool, maintenant, pour moi c’est fini !

Ø Il faut se trouver des occupations qui font qu’on a moins envie d’utiliser des produits.

Ø Arrêter de fumer devient facile quand on vous annonce que c’est une question de survie. C’est l’instinct de conservation.

Ø Facile d’arrêter grâce à la médecine et à la volonté, mais difficile de ne pas recommencer.

Ø J’ai compris que l’alcool n’était pas un remède pour freiner mes pulsions.

Ø Je ne suis pas guérie mais je fais très attention à moi aujourd’hui.

Ø Pour moi c’est compliqué de ne pas recommencer.

Ø Le fait d’avoir vaincu le produit, il faut en parler et ne pas se considérer comme malade à vie. On doit garder la tête haute.

Ø Avant je ne me sentais pas concerné.

Ø Quand ma copine me prenait la tête, je me mettais la tête là dedans., c’était pas encore une maladie.

Fin