En quoi le groupe de parole est-il aidant ? Peut-on améliorer la qualité des réunions et comment ?

7 Octobre 2016

En quoi le groupe de parole est-il aidant ? Peut-on améliorer la qualité des réunions et comment ?

« Quand j’ai arrêté de fumer, je l’ai fait tout seul et je pensais que pour l’alcool ça serait pareil ! Puis, après mon sevrage, j’ai fait cinq semaines de postcure, ensuite j’ai trouvé important de venir ici…Les vendredis, ça recharge les batteries ! Ça fait trois ans et, maintenant, je viens pour le plaisir. »

« Je trouve que cela fonctionne bien, si on ne se chiffonne pas un peu, c’est qu’on est des faux culs ! ».

« Au début, après mon sevrage, venir ici faisait partie du contrat que j’avais signé avec moi-même, au même titre que d’avoir un suivi psy ou de faire du Yoga.

Au bout d’un certain temps, on peut se lasser un peu et avoir l’impression de faire du radotage en reparlant toujours de son parcours, surtout devant les « anciens », mais si notre expérience peut aider les nouveaux arrivants, c’est le but recherché ! ».

«En ce qui me concerne, le groupe de parole a été très aidant, même avant le sevrage puisque je suis venue pendant cinq semaines avant d’entamer mon sevrage. C’est vraiment le groupe de parole qui m’a aidée à arriver au sevrage !

Avant, je ne faisais que subir, mais en venant au groupe de parole j’ai pris conscience de ce que je vivais et j’ai commencé à avoir peur, à prendre conscience du danger.

Le groupe de parole c’est très aidant car on peut mettre des mots sur le ressenti (grande solitude, incapacité de vivre au quotidien etc…). Le groupe de parole a cassé cette solitude, j’ai entendu des gens qui parlaient mon langage ! ».

« Aujourd’hui j’ai besoin de me rappeler d’où je viens et ce que je ne veux plus, et ça marche ! ».

« Il faudrait qu’on apprenne collectivement à gérer et à désamorcer les conflits… ».

« Moi, personnellement, j’ai su que le premier jour où j’ai franchi le portail du Chiva, je ne toucherai plus un verre…. ! A partir du 30 juin 2017, je serai à la retraite. ».

« Le groupe fait partie de ma thérapie, de mon sauvetage. Il faut le prendre comme un moyen de discussion entre nous. Ça donne des astuces, on se sent moins seul…Ça sert aussi à ça le groupe ! »

« Il y a quelques années j’avais déjà fait un sevrage mais je n’étais pas venue au groupe de parole.

Puis, il y a un peu plus d’un an, parce que je me sentais très sereine, et qu’il m’est advenu des problèmes, j’ai reglissé, lentement dans l’alcool !

Je me dis maintenant que si, après mon premier sevrage, j’étais venue au groupe de parole, je n’aurais pas rechuté ! ».

« Le groupe de parole m’a été d’une grande aide car j’y ai retrouvé des personnes qui avaient les mêmes problèmes que moi ! Je me disais que je ne pouvais pas me réalcooliser et puis la semaine dernière j’ai bu une bouteille entière de vodka et c’est les pompiers qui m’ont ramené ici ! ».

« Je voulais qu’on réfléchisse ensemble à ce qu’on pouvait améliorer. Le groupe est un espace de parole, ce qu’on vient y chercher c’est une écoute attentive, bienveillante, sans jugement. Il y a toujours un sujet à traiter mais chacun peut dire aussi s’il est mal ! ».

« Moi, j’ai replongé, je n’en suis pas fière et donc je vais refaire un sevrage ».

« Le groupe de parole m’aide beaucoup car il y a le parler vrai ! Je me sens souvent très seule dans mon entourage et ça me fait beaucoup de bien de venir ici, ça me permet de résister aux envies ! ».

« La première fois que je suis venue, c’était à reculons, et maintenant je considère que c’est une poutre maîtresse de ma guérison… ».

« Je pense un peu comme tout le monde que le groupe de parole soutient et aide, surtout pour les femmes, pour qui la dépendance alcoolique est moins bien acceptée. Ce n’est pas un lieu ludique, il faut essayer d’être présent pour tout le monde. Mais comme les liens du groupe ne sont pas des liens d’amitié, il faut être vigilant ! ».

« Je trouve que le groupe c’est bien ! Par respect je suis venue… ».

« Moi je viens après mon travail assez stressant. Je lis mais j’écoute !

Il ne faut pas le prendre mal, si je suis là c’est que j’en ai besoin et il faut être tolérant… ».

« La personne qui anime, c’est son rôle d’être garant de l’éthique ! ».

« Ici on est des preuves vivantes ! ».

« Le groupe de parole, c’est très intéressant ! ».

« Ça serait bien qu’on fasse de temps en temps un repas tous ensemble ! ».

Fin