Après une période de non-consommation suffisamment longue, ressent-on une force intérieure ou plutôt un vide?

30 Mars 2018

Après une période de non consommation suffisamment longue, ressent-on une force intérieure ou plutôt un vide ?

· Pendant qu’on consomme on utilise son temps à ressasser des idées noires.

· Au bout de deux semaines d’arrêt, j’étais très fier de moi !

· D’avantage de patience dans les activités manuelles, je fais les choses de façon plus logique !

· En ce qui me concerne j’ai ressenti une force intérieure :

- d’avantage de sureté en moi-même,

- plus de liberté,

- je me sens fier depuis le tout début.

Pas de vide, il a vite été comblé par ma satisfaction !

· J’ai gagné tellement que ce serait détruire mes relations personnelles si je reprenais l’ancien chemin !!

· Ça m’a permis de faire des choses dont j’avais envie, comme le théâtre par exemple !

· Peut-être un vide dans tout ce qui est les habitudes…

· Moi, mon problème c’est de faire les choses dans la durée…

· Quand je suis resté un an et demi sans alcool, j’avais repris une vie sociale très correcte. Oui la force intérieure je l’avais ! Mais je n’ai pas fait ce suivi correctement, j’y allais quand j’en avais envie !

· Je pense que la rechute fait partie de la maladie mais elle n’est pas non plus fatale ! En tout cas il ne faut pas s’y enterrer, ni la dramatiser… A condition d’en sortir vite !

· On apprend toujours, pendant le sevrage et après…

· Je réagis très mal au stress et je suis quelqu’un qui a du mal à demander aide et suivi quand je vais mal !

· Se trouver des occupations pas dangereuses. Ce qui peut être dangereux c’est ce qu’il y a autour, dans le cas de la pétanque par exemple !

· Je ne rentre plus dans un magasin en fin de matinée ou en fin d’après- midi, ce sont des moments dangereux.

· Par moment, il y a un vide qui peut déboucher sur un craving, une subite envie de boire.

· Président d’un club de billard, j’ai un peu réorganisé le fonctionnement du club, par exemple l’accès aux boissons !

· Fronton ça a été positif : 2 mois et 2 jours sans alcool ! Je suis sortie depuis neuf jours.

· J’ai retrouvé du travail mais pour les réunions du groupe de parole ce ne sera pas possible !

· Occuper le temps où l’on consommait…

· Le matin et le soir j’ai des envies, je prends un grand verre d’eau, une douche, je rigole et j’en parle et ça passe !

· Le jour, quand j’ai soif je bois de l’Orangina.

· Quand j’ai vu que je n’avais plus d’argent pour acheter un cadeau à mes nièces pour Noël, je me suis dit qu’il fallait changer.

· Quand on arrête de boire, on récupère une force physique qui nous redonne une force intérieure, on a envie de faire plein de trucs…L’alcool remplissait nos vies donc il faut les remplir par autre chose.

· Il y a des sortes d’endroits où, pour le moment, je ne me sens pas assez à l’aise pour résister, Je n’y vais pas.

· Il y a aussi de plus en plus de gens qui ne boivent pas forcément d’alcool et ça passe très bien…

· Ça fait 10 ans ½ que je viens ici, c’est ici qu’on se comprend et qu’on se fait énormément de bien ! J’étais très fragile, avec beaucoup d’envies, et j’ai crié au secours ! J’ai fait en tout neuf mois d’hospitalisation (également pour un sevrage en Benzodiazépines) ! J’étais une grosse timide et maintenant je peux parler en public. Ma force intérieure, je me la suis gagnée et j’en suis fière !

· Moi je comblais tout mon vide intérieur en buvant, ensuite je l’ai comblé par ma force intérieure.

· J’ai déménagé, comme ça j’ai perdu tous mes repères, j’ai même changé de voiture !

· Je ne sais pas pourquoi je buvais, mais je sais pourquoi j’ai arrêté ! Je me dis « t’es pas trop mauvais, toi ! ».