Apprendre à vivre sans produits (alcool, tabac, cannabis, tranquillisants, autres…) est-ce possible ?

Apprendre à vivre sans produits (alcool, tabac, cannabis, tranquillisants, autres…) est-ce possible ?

27 Février 2015

« Quand on arrête de picoler, il faut bien entendu combler le vide qu’on a en soi, moi je l’ai fait avec le boulot.

La semaine dernière j’ai eu un gros coup de blues, je me suis dit que la bouteille ne me servirait à rien.

Je me suis raisonné sans personne car j’ai peur d’emmerder les gens…

Mais je ne le conseille à personne.

Il faut se booster car les emmerdements il y en aura toujours ! ».

« J’ai un tempérament addictif et j’ai toujours été comme ça, depuis que je suis né, par rapport à l’affection, l’alcool, les drogues, le jeu.

C’est dommage parce que toute addiction nous empêche de faire autre chose, comme la console par exemple qui prend tout mon temps…

Maintenant je n’ai plus d’addiction dangereuse pour ma santé ! ».

« Je suis bien, je suis libérée de l’alcool, de tous les médicaments !

Si je n’ai pas la santé, je n’ai rien du tout…J’ai la passion de la lecture je suis addicte aux livres ! ».

« Ca fait plus de six mois que je n’ai plus touché à l’alcool, il ne me reste que les somnifères … ».

« J’ai eu un écart d’une après midi et ça a été le plus beau jour de ma vie car ça a déclenché quelque chose en moi qui m’a rendue plus solide.

Je suis quelqu’un de survolté, je ne sais pas et je ne peux pas m’assoir plus de cinq minutes sans rien faire, c’est fatiguant pour moi et pour les autres ! Beaucoup plus depuis que j’ai arrêté de boire… ».

« J’ai toujours un anxiolytique dans mon sac, ça me rassure ! J’ai eu beaucoup d’addictions raisonnées et là, c’est une passion amoureuse qui me fait tenir… ».

« Moi j’ai arrêté le « peccos ». J’ai eu des rechutes sinon pour l’alcool ça va. Après l’alcool j’ai gardé la clope, mais je vais arrêter… ».

« Je m’occupe beaucoup de moi. J’étais abstinente pendant deux ans et j’ai rechuté ! Moi je compensais par la nourriture et depuis quelques temps, j’ai des rechutes pour l’alcool….Par exemple je suis invitée ce soir et je ne sais pas ce qu’il va se passer… ».

« Moi, je me suis rabattu sur la cigarette ! Je me suis sevré de l’Imovane tout seul en diminuant par paliers.

Maintenant je suis addicte au travail … Tous les soirs quand je rentre je bois mon sirop de fraises ! ».

« Je buvais un litre de vin à chaque repas et là je suis en sevrage. J’aimerais ne boire qu’un verre de vin à chaque repas… ».

« Moi, ça fait 3 mois et demi que j’ai décroché de l’alcool et de la came et je dois dire que ça me manque, je ne sais pas quand ça va passer… ».

« L’alcool, ça ne me fait plus rien mais la cocaïne c’est plus dur. De toute façon je n’ai pas le choix, il faut que j’y arrive… ».

« On peut apprendre à vivre sans produit mais quand on souffre on cherche n’importe quel produit…Moi, quand je déprime ça me fait peur quand même car c’est très difficile. Il y a des moments où il faut faire appel à une aide….. Je vis des choses difficiles en ce moment et je dis que c’est dur de garder le cap ! Même si j’essaye de lister toutes les choses qui vont bien dans ma vie… ».

« Je pense qu’il faut faire la différence entre passion et addiction. Personnellement, je sais que j’ai une nature addictive et qu’il faut absolument que je me passionne pour quelque chose sinon je ne peux pas vivre….Il faut que je me projette dans l’avenir sinon je meurs !

Je ne choisis pas des choses qui soient dangereuses pour ma santé ou ma famille, mais savoir que j’ai quelque chose à faire le lendemain ça me motive, je ne peux pas me borner uniquement à l’immédiat.

Je change souvent mes pôles d’intérêt… ».

« Moi, je vais entamer mon sevrage de tabac et d’alcool. Ca fait trois semaines que j’attends de pouvoir entrer à l’hôpital, c’est long !

J’ai envie de faire tout ça pour moi ! ».

« J’ai eu droit à tous les produits néfastes : alcool, benzodiazépines, tabac et j’ai pu m’en libérer grâce au milieu hospitalier ».

Réflexions

    • Vivre sans produit : est-ce réaliste, possible, raisonnable, utopique… ?

    • Impression de quitter un produit pour en prendre un autre.

    • Toutes les addictions ça empêche de faire autre chose, sous

      • entendu de plus intéressant !

    • Avoir la passion de la lecture c’est un trésor pour moi.

    • Les médicaments comme Imovane ont des effets négatifs sur la concentration et la mémoire.

    • On va mieux sans addiction, y a pas photo.

    • Toujours se souvenir d’une expérience pénible qu’on a eu avec l’alcool.

    • Je n’ai pas besoin de support, j’ai arrêté l’AOTAL sans m’en apercevoir .

    • Addiction n’est pas passion : dans la passion on ne perd pas le contrôle dans l’addiction si.

    • Le Baklofène, au-delà d’une certaine dose peut créer une addiction.

    • La passion de la lecture n’est pas nocive.

    • Réduire ses facteurs de risque.

    • Se donner des coups de pied au derrière, ça ne suffit pas toujours !

      • FIN

      • Sevrage pour l’Imovane 7,5 mg

    • 1 comprimé au coucher pendant 1 semaine ou 2.

    • ¾ comprimé au coucher pendant 1 semaine ou 2.

    • ½ comprimé au coucher pendant 1 semaine ou 2.

    • ¼ comprimé au coucher pendant 1 semaine ou 2.