Shiatsu

Martial

Historique et Pratique

En japonais Shiatsu signifie « pression des doigts », de shi (doigts, extrémités) et atsu (pression). Le Shiatsu est une discipline énergétique manuelle, fondée à l’instar de l’acupuncture sur les principes découverts et développés par l’antique médecine chinoise. Il a été élaboré, dans sa forme globale et rythmée, par les japonais et reconnu en 1955 par le Ministère nippon de la Santé comme une médecine à part entière ; il est apparu en France dans les années 1960/1970, introduit par les maîtres d’arts martiaux et les moines zen.

Le Shiatsu consiste en un enchaînement de pressions rythmées le long des méridiens au travers desquels circule l’énergie et qui relient entre eux tous les organes et toutes les fonctions du corps. Les pressions sont exercées principalement par les pouces du praticien mais peuvent aussi s’effectuer avec les coudes, les genoux et les pieds. Ainsi le shiatsu s’appuie sur la notion du Tao, du Yin et du Yang, de l’Energie, des 5 mouvements, des méridiens.

On procède à des étirements, des frottements, des pressions sur certains points de façon à faciliter la libre circulation de l’énergie dans le corps humain.

Le shiatsu ne peut être considéré ni comme un massage, ni comme une idéologie, ni comme une médecine au sens occidental du terme, mais comme une méthode de relaxation et de bien être, s’inscrivant dans le domaine de la prévention.

Il est particulièrement efficace dans la lutte contre le stress et les problèmes de communication.

Il représente un véritable art de vivre fondé sur les principes de vie saine favorisant l’hygiène mentale et physique, l’harmonie de l’esprit et du corps, l’attitude de l’individu dans la société et son environnement.

Par son action de détente, il vise à stimuler les défenses naturelles de l’organisme, à faire lâcher les tensions et donc à stimuler le pouvoir de guérison.

Certes, il s’inspire de la pensée et des spiritualités orientales millénaires, plus particulièrement du Taoïsme, et fait référence à d’anciens écrits comme le « Nei Jing » ou le « Tao te King », cependant, il reste un art ouvert, en actualisation permanente en fonction du développement de la société, des sciences, des médecines et des thérapies alternatives.