Décès de René LE FRANC

René Le Franc nous a quittés samedi 2 décembre 2017. Il avait 90 ansIl avait été élève de Le Verrier de 1939 à 1946 avant d'en être le Proviseur de 1971 à 1983.

Il a été à l'origine de la reconstitution de l'Amicale en 1995 et il en a été le président pendant 11 ans.

Il faisait toujours partie de la Commission Administrative.

Son inhumation a eu lieu jeudi 7 décembre à 14h30 en l'église Sainte-Croix de Saint-Lô.

photo prise le 21 juin 2014 lors de l'Assemblée Générale où il nous parlait du planétarium

C'était un homme très respecté, par tous les gens qui l'ont fréquenté. Mais, en même temps, il était très humain

et savait être à l'écoute des autres.

Quand je suis arrivée au lycée, jeune professeur, je l'appelais respectueusement "Monsieur Le Franc". Ensuite, faisant partie

de la commission de l'Amicale, il m'a demandé de l'appeler "René".

Il nous manquera,

Au revoir René

Martine RENAULT

Monsieur Le Franc a été mon proviseur pendant douze ans. Tous les matins, il accueillait les professeurs et les élèves

dont il connaissait tous les noms.

Tout le monde l'appréciait, il était à l'écoute des élèves.

La période du bac le rendait nerveux, il craignait toujours des incidents. Lors de la distribution des sujets,

les professeurs devaient bien vérifier que les sujets correspondaient à la section, il arrivait que l'Académie téléphone

pour signaler une erreur dans un exercice de maths ou de physique, il était soulagé quand tout rentrait dans l'ordre,

et, après l'oral, il retrouvait la sérénité.

Je l'ai beaucoup regretté lorsqu'il a gagné le lycée d'Avranches.

Après sa retraite, de retour à Saint-Lô, nous aimions bien discuter lorsque nous nous rencontrions.

Son décès m'a peinée.

Françoise DURUISSEAU Professeur de Sciences naturelles

La nouvelle du décès de l'ancien proviseur du Lycée Le Verrier, René Le Franc, le samedi 2 décembre 2017, me parvint

dès le lendemain. Jusque là, il ne m'avait nullement entretenu d'une menace quelconque, preuve d'une robuste santé

ou d'une farouche résistance au mal.

Je ne le connaissais que depuis sa nomination au Lycée Le Verrier et, très vite, l'avais apprécié dans nos rapports

professionnels, aussi bien que dans ceux qui ont trait aux parents.

Ayant déjà accompli une trentaine d'années comme subalterne, j'étais en mesure de jauger "le bon" comme "le moins bon"

de mes supérieurs (situation étrange qui m'avait fait renoncer à une nomination à ce titre).

Lors de mon discours de retraite, j'eus l'audace d'avancer que le responsable se devait d'être " n'importe où,

à n'importe quelle heure " compte-tenu, évidemment, des rigoureuses obligations avec le milieu féminin.

Situation ubiquiste qui relève de l'impossible.

Or, René Le Franc sut, sans vouloir jouer les Surveillants généraux, s'y tenir, arrivant à ouvrir de petites conversations, non seulement avec ses Collègues professeurs, les élèves responsables, et tel ou tel membre des services. Et, à l'ultime moment,

je lâchai : "Vous en avez de la chance! ".

Savez-vous que j'en eus beaucoup quand, évoquant les combats de la Libération, j'obtins de mon Proviseur, la traduction d'un cahier

écrit par un parachutiste allemand ( et ce n'était pas un des plus commodes!)

On comprend mieux pourquoi un tel deuil dépasse le simple cadre administratif et gagne le cercle familial.

Maurice Lantier