Questionnaire à nos futurs élus

Comme vous le savez, TWist ne fait pas de politique. 

Cela ne nous empêche pas de nous intéresser aux programmes des différents partis sur les questions qui nous préoccupent. Parmi celles-ci, nous nous soucions particulièrement de la préservation de la nature à l'échelle locale. C'est pourquoi nous avons interpellé tou.te.s les candidat.e.s des différents partis qui se présentent aux élections communales le 13 octobre par le biais d'un petit questionnaire auquel ils et elles ont répondu ci-dessous, individuellement ou collectivement. 

Notre questionnaire a été envoyé le 19 août. Les réponses ci-dessous vous sont présentées dans un ordre aléatoire. Certains candidats n'ont pas encore répondu à ce jour... Nous intégrerons leurs réponses dès que nous les recevrons.

Nous tenons à remercier vivement toutes les personnalités politiques qui ont pris le temps de se pencher sur nos questionnements. Et nous en profitons pour les remercier pour leur engagement au service de nos villages et de leurs habitants.

Bonne lecture, bonne réflexion et bon vote à chacun !

Questions générales

1. Quelles sont vos priorités en matière de conservation de la nature pour la prochaine législature ?

Réponse collective d’Avenir Communal :

La protection de notre nature, de notre environnement est une priorité pour notre groupe. Elle doit être prise en compte dans chacune de nos décisions. Elle est un des piliers du développement durable qui guide notre action. De manière concrète, notre programme, disponible sur notre site internet, intègre plusieurs actions précises :

- La plantation de 10km de haies, dans le cadre de la lutte contre les inondations

- La mise en oeuvre de la zone d’immersion temporaire du Pré d’Auffe intégrant un volet de protection et de renforcement de la biodiversité en collaboration avec Natagora

- La poursuite de l’octroi de primes aux agriculteurs pour les aider à développer des bandes enherbées

- Le soutien de nos agriculteurs dans leur souhait d’évolution de leurs pratiques agricoles afin d’assurer la résilience de notre agriculture

- La limitation de l’artificialisation des sols et de l’étalement urbain

- La concrétisation des différents projets de placement de collecteurs des eaux usées et de stations d’épuration en vue de l’assainissement collectif des eaux sur tout notre territoire

- La plantation d’arbres à nos entrées de village et l’analyse de la faisabilité de l’aménagement de surfaces boisées accessibles à tous

- La création d’une micro-forêt pour contribuer à la biodiversité et lutter contre le changement climatique, en utilisant des arbres et des arbustes indigènes plantés de manière très dense en collaboration étroite avec nos écoles, nos entreprises locales et les citoyens.

- La pérennisation de notre Drève Chèvequeue

- La poursuite de la distribution d’arbres à la population lors de la semaine de l’arbre et de l’offre d’un arbre à chaque nouveau-né.

Réponse de Vincianne Gilard – Ecolo:

Mes deux priorités pour la conservation de la nature sont liées aux deux causes principales de déclin de la biodiversité : la destruction de l’habitat des écosystèmes et l’usage des produits phytosanitaires.

Pour y répondre, je souhaite mettre fin à la consommation d’espaces vierges par de nouvelles constructions. Dans cette perspective, il est essentiel de faciliter le développement d’habitat alternatif (habitat groupé, habitat léger, habitat intergénérationnel) et d’identifier les bâtiments inoccupés pour valoriser le bâti existant, en dialogue avec les propriétaires.

Par ailleurs, les pratiques en terme de lutte contre les « mauvaises herbes » et les « indésirables » doivent évoluer, tant dans le monde agricole que chez les particuliers.

Dans cet objectif, je souhaite faire une place centrale au dialogue avec agriculteurs, les citoyens et la commune. Créer un véritable partenariat avec les agricultrices et les agriculteurs pour, ensemble, répondre aux enjeux d’aujourd’hui. Permettre à ces femmes et ces hommes de bien vivre de leur métier tout en contribuant à un environnement plus sain et à des pratiques agricoles plus durables.

D’importantes actions de sensibilisation sont aussi essentielles pour aider les citoyens à prendre conscience de l’impact de différents mesures : tontes différentiées, fauchage tardif, plantation de haies... Identifier celles qui peuvent être appliquées chez eux et accepter plus facilement les « mauvaises herbes » dans l’espace public.

Réponse collective de WAL1:

Préserver, protéger, restaurer la biodiversité et étendre les zones de protection. Un programme vaste de plantations de haies, tilleuls, saules têtards, etc doit voir le jour afin de protéger/booster notre biodiversité et recréer des milieux de vie. Les zones immergées en feront certainement partie.

Réponse de Danielle Gallez – Ecolo:

Dialogue constant avec les agriculteurs qui font partie de la solution pour le climat et l’environnement (86% des terres de W. sont des terres agricoles) – Ce ne sera pas facile mais cela me parait indispensable.

Réponse de Vincent Eylenbosch – Ecolo :

Planter le plus possible pour diminuer l’érosion des sols et préserver les écosystèmes. En dialogue avec les agriculteurs, analyser comment revenir à un parcellaire cadastrale avec plus de diversité dans les cultures.


 

2. Envisagez-vous de favoriser la protection et la restauration du maillage écologique par le reboisement et la plantation d’arbres et de haies aux essences multiples au sein de l'entité ? Si oui, quel est votre plan ? Avez-vous d’autres projets visant la revitalisation des espaces naturels en faveur de la biodiversité ? Si oui, lesquels ?

Réponse de Danielle Gallez – Ecolo:

Oui, oui et oui : plantation de haies d’arbustes, d’arbres, de mini-bois dans les espaces publics, les cours d’école sur les terrains communaux, inciter les particuliers à le faire. Voir article auquel j’ai contribué dans le dernier AEV (journal de la locale ECOLO) n°79 de l’hiver 2023-2024, p. 15 - https://walhain.ecolo.be/2024/01/10/lavis-en-vert-79-notre-cadre-de-vie/

Réponse collective d’Avenir Communal :

Oui, cela fait partie de nos projets. Comme mentionnez au point 1, nous souhaitons, entre autres, replanter 10 km de haies en collaboration avec nos agriculteurs. Ce projet est d’ailleurs déjà lancé, se met en oeuvre grâce à la collaboration conclue avec la société Phitech, basée à Walhain, et est financé par le subside Yes ! We Plant ! obtenu de la Région wallonne. Par ailleurs, nous poursuivrons le soutien aux initiatives visant le développement du maillage écologique comme la Plant’Action en collaboration avec Twist.

Au-delà de la plantation de haies, comme précisé au point 1, nous souhaitons créer une micro-forêt pour contribuer à la biodiversité et lutter contre le changement climatique, en utilisant des arbres et des arbustes indigènes plantés de manière très dense en collaboration étroite avec nos écoles, nos entreprises locales et les citoyens.

Enfin, nous souhaitons soutenir nos agriculteurs dans leur souhait d’évolution de leurs pratiques agricoles afin d’assurer la résilience de notre agriculture. Cet objectif pourrait se concrétiser en collaborant, notamment, avec l’ASBL Farming for Climate avec laquelle des contacts ont déjà été initiés.

Réponse de Vincent Eylenbosch – Ecolo :

Je suis pleinement en faveur de la restauration du maillage écologique. Actuellement, la commune a signé un partenariat avec la société Phytec pour planter 10 km de haies dans des zones stratégiques, afin de limiter l'impact des coulées boueuses, en concertation avec les agriculteurs. J'aimerais encourager une plus grande implication des citoyens dans le projet YES WE PLANT. Ecolo souhaite soutenir et promouvoir toutes les initiatives, citoyennes ou autres, visant à renforcer le maillage écologique. Ecolo soutient également les projets de déminéralisation des sols, bénéfiques pour la biodiversité et la réduction de l’imperméabilisation. Une pré-étude a été menée sur la place devant l'église de Walhain centre ainsi que sur la cour de l’école, et il serait important de poursuivre ce type d'initiative.

Réponse collective de WAL1:

Il paraît essentiel de retrouver un maillage écologique au travers de haies, non seulement pour la biodiversité mais aussi pour permettre une pénétration des eaux plus rapidement dans le sol. Un plan ambitieux sur l’entité devra être proposé rapidement dans l’année à venir pour la plantation de haies. Il est aussi envisagé d’étudier la possibilité (sur des terres appartenant à la commune ou au CPAS) de la plantation de bois ou bosquets et ceci peut-être en coopération avec la faculté de Gembloux ou autres (pour une étude quelconque). Des mares et étangs placés à des endroits stratégiques pourraient également être envisagés. Il est d’ailleurs également prévu dans le PCDR la plantation d’arbres aux entrées de village, une partie ayant déjà été réalisée mais devra être poursuivie.

Réponse de Vincianne Gilard – Ecolo:

En terme de restauration du maillage écologique, je compte prendre conseil auprès d’experts afin d’élaborer un plan.

Je souhaite également accentuer les mesures prises pour accueillir la biodiversité  dans l’espace public et réaliser un cadastre des cimetières pour identifier les concessions à l’abandon qui peuvent être réaffectées à d’autres familles pour éviter l’extension des cimetières.


3. Vu la charge du travail à réaliser pour répondre aux défis environnementaux à l’échelle locale, envisagez-vous de renforcer le service environnement / éco-conseil de la commune ? Si oui, dans quelle mesure ? Si non, pourquoi ?

Réponse collective de WAL1:

Il est d’abord évident qu’un renforcement de l’équipe des ouvriers des espaces verts est à prévoir ; la charge de travail va augmenter et un investissement en matériel adapté devra être envisagé (élagueuse de haies).

Pour ce qui est du personnel administratif, il ne me semble pas opportun dans l’immédiat d’engager du personnel supplémentaire mais un investissement plus important de l’échevin en charge de l’environnement qui pourra suppléer à la charge de travail, si jamais il s’avère que la charge de travail l’exige un engagement est toujours possible, d’autant plus qu’un agent spécifique “inondation” va déjà renforcer l’équipe.

Des missions ponctuelles externes (consultance/architectes spécialisés) pourraient être un plus pour aménager certaines zones avec des essences appropriées

Réponse de Vincent Eylenbosch – Ecolo :

Le service environnement sera renforcé par le recrutement d'un agent dédié à la gestion des problématiques d'inondations, un processus actuellement en cours. Bien que l’équipe fasse preuve de bonne volonté, elle a été confrontée à un manque de personnel pour répondre à la multitude de demandes. D'autres services de l'administration nécessitent également un soutien en ressources humaines, mais un arbitrage est indispensable, car il n'est pas réaliste de renforcer tous les services à la fois. Ecolo souhaite également renouveler le poste de conseiller en énergie, qui n'a pas été pourvu depuis le départ du précédent titulaire.

Réponse collective d’Avenir Communal :

Le renforcement du service environnement de la commune a déjà été décidé et est en cours. En effet, nous avons décidé d’engager un agent chargé de notre Plan de lutte contre les inondations et des relations avec nos agriculteurs à temps plein. Les épreuves de recrutement viennent d’avoir lieu. Ce nouvel agent intégrera donc bientôt notre administration. Ce renfort permettra à notre éco-conseillère de se recentrer sur ses missions de conseil et de développement de projets en faveur de la biodiversité.

Par ailleurs, nous avons engagé une conseillère Pollec en charge de la mise en oeuvre du Plan d’actions énergie climat de notre commune.

Enfin, nous souhaitons poursuivre les collaborations existantes avec les ASBL ou fondations actives dans des projets de protection de la nature. Ces collaborations permettent de démultiplier l’action communale en la matière.

Réponse de Vincianne Gilard – Ecolo:

A l’heure actuelle, je ne sais pas dans quelle mesure le service environnement est suffisamment conséquent pour répondre aux différentes missions, dans un contexte où j’entends donner aux enjeux environnementaux une place centrale. Cette question s’inscrit plus largement dans la gestion des ressources humaines au sein de l’administration.

Je souhaite mettre en place, au sein de l’administration, un cadre de travail serein et moteur pour celles et ceux qui y travaillent au quotidien, dans un esprit de gestion participative. Cette gestion participative permet, en effet, aux agents de s’approprier véritablement leurs missions avec, à la clé, un travail de qualité. 

Réponse de Danielle Gallez – Ecolo:

Ce serait bien utile, ce service étant constamment sous pression.


Eau

1.     Depuis de très nombreuses années, l’entité de Walhain connaît des problèmes de pollution dans ses cours d’eau. Un collecteur a été créé à Nil mais, en amont, le Hain reste le déversoir principal des eaux usées, une situation que nous jugeons inacceptable en 2024. Le chantier est pourtant à l’étude depuis longtemps. Quels sont les freins qui empêchent l’aboutissement de ce projet et quand planifiez-vous la réalisation de ces travaux ?

Réponse collective d’Avenir Communal :

Pendant longtemps, le frein principal était le financement de ces projets d’envergure. Après de nombreuses années, la SPGE a enfin pu intégrer dans sa programmation à moyen et long terme l’assainissement des parties de notre territoire non encore équipée. Au-delà de Nil, il faut préciser que le village de Perbais est également déjà relié à l’assainissement collectif depuis plusieurs années.

Le changement majeur est intervenu par de la décision du Gouvernement wallon du 6 février 2020 faisant passer le solde de notre territoire en assainissement collectif au sein du PASH (Plans d’Assainissement par Sous-bassin hydrographique).

Depuis lors, la SPGE en collaboration avec inBW a lancé les différents marchés d’étude en vue de définir le tracé exact des différents collecteurs et l’installation des stations d’épuration. Au sein du Collège et de l’administration, ces projets sont suivis de près. Le tronçon actuellement le plus avancé est celui concernant Walhain-Centre et Saint-Paul. Les plans pour la pose du collecteur sont établis et la localisation de la station d’épuration définie. Des premiers travaux de préparation sont en cours dans le cadre de la réfection de la rue de la Culée. Les travaux du collecteur seront intégrés dans le prochain PIC 2025-2027. Les autres projets suivront en fonction de l’avancée des études menées par inBW.

Réponse de Vincent Eylenbosch – Ecolo :

Les projets de collecteurs et stations d’épuration sur Walhain et TSL sont aux mains d’INBW et de la SPGE. Ces projets sont à l’étude. Ce sont des projets de grande envergure qui nécessitent des études techniques importantes. Les premiers travaux devraient débuter en 2027. La commune collabore au mieux pour faire avancer ces projets le plus rapidement possible. Ces projets sont indispensables pour améliorer la qualité de nos cours d’eau.

Réponse de Danielle Gallez – Ecolo:

Pour la réalisation d’un bassin de rétention au Pré d’Auffe, selon mes informations, le frein principal se trouve du côté d’un agriculteur qui refuse de « céder » des  terres permettant de réaliser ce bassin.

Réponse collective de WAL1:

Les travaux d’initiative communale seront réalisés et programmés par l’InBW. Nous sommes déjà passés en assainissement collectif non fonctionnel depuis plusieurs années sur l’ensemble du territoire de Walhain, les travaux étant programmés pour très bientôt, apparemment 2025/2026 suivant approbation par le Ministre

Réponse de Vincianne Gilard – Ecolo:

Je ne connais pas suffisamment ce dossier pour me prononcer à ce stade.


2.     Dans le cadre de la gestion des inondations, il a été mis sur pied un vaste plan pour définir des Zones d’Immersions Temporaires et il a été décidé d’engager du personnel afin de travailler à la problématique. L’implémentation de ce projet nécessitera un réaménagement de nos territoires. A ce titre, quelles sont les mesures, du ressort de la commune, qui pourront être  prises pour empêcher l’érosion des surfaces agricoles et protéger  nos cours d’eau de la surpression qu’ils subissent lors des intempéries ?

Réponse de Vincent Eylenbosch – Ecolo :

Comme mentionné précédemment, un agent spécifiquement chargé de la gestion des inondations va être recruté. Cet agent collaborera étroitement avec l’écoconseillère, l’agent POLLEC (Politique locale énergie climat), la conseillère en mobilité ainsi que le service urbanisme. Pour lutter contre l’érosion, il est essentiel de planter un maximum de haies, d'installer des fascines pour limiter l’écoulement des boues, de poursuivre l'octroi de primes pour les bandes enherbées, de veiller au respect des obligations de couverture végétale permanente le long des cours d’eau, d’aménager des fossés à redents là où cela s'avère pertinent, de préserver les prairies et les zones d’intérêt biologique, et d’interdire les événements ayant un impact négatif sur l’environnement, comme le motocross d’Alvaux. En matière d’aménagement du territoire, Ecolo soutient une densification de l’habitat au cœur des villages afin de préserver les espaces non bâtis et non imperméabilisés. Ecolo souhaite également limiter l’imperméabilisation des sols lors de l’octroi de permis de construire.

Réponse collective de WAL1:

Il faudra établir une collaboration étroite avec TOUS les agriculteurs qui sont et détiennent une partie de la solution : notre objectif est de les aider administrativement à obtenir des subsides liés à la mise en place de bandes enherbées, de plantations diverses, etc. Il faut diminuer la taille des parcelles situées sur les bassins versants et trouver des compromis pour que des bandes enherbées conséquentes soient placées aux endroits stratégiques, que des plantations de haies soient effectuées et remettre en place des fossés de drainage. Nous souhaitons aussi la mise en place d’un plan d’entretien cohérent une fois que ces aménagements auront pu être réalisé (// Province).

Les zones d’immersion temporaires ne seront pas suffisantes, elles ne vont régler qu’une partie de la problématique des inondations.

Réponse de Vincianne Gilard – Ecolo:

Il est important d’aborder la gestion des inondations aussi à l’échelle supra-communale pour avoir une cohérence entre les mesures prises par les différentes communes de la région. 

Réponse de Danielle Gallez – Ecolo:

Voir supra + fascines, plantations… voir émission sur Canal Zoom - https://www.canalzoom.be/actu/de-nouvelles-actions-pour-lutter-contre-les-inondations-walhain/16320 et https://www.canalzoom.be/replay/emission/le-jt/le-jt-jeudi-19-septembre-2024/17374

Réponse collective d’Avenir Communal :

Partant d’une page blanche, les majorités précédentes n’ayant défini aucun plan d’actions en la matière alors que le risque d’inondation et d’érosion des sols est connu depuis de nombreuses années (il suffit de lire notre Schéma de développement communal voté en 2012), nous avons mis en place un Plan d’actions à court, moyen et long terme en vue de lutter contre les inondations.

Celui-intègre de nombreuses actions en vue, entre autres, de limiter l’érosion des sols : plantation de 10km de haies, installation de fascines, primes aux agriculteurs pour l’installation de bandes enherbées ou de bandes de miscanthus, création de bassins de rétention, … Au-delà de ces actions, une collaboration forte avec nos agriculteurs est nécessaire afin de les soutenir dans le cadre du développement d’une agriculture walhinoise plus résiliente. Cela passe par une nécessaire réflexion et évolution au niveau de la taille du parcellaire agricole. De manière concrète, nous souhaitons avancer en la matière en collaborant avec des asbl comme Farming for Climate.


Gestion des espaces verts communaux

1.     Quelques pratiques de gestion différenciée des bords de voiries et des espaces communaux sont déjà d’application à Walhain et nous nous en réjouissons. Comptez-vous maintenir ces pratiques voire les élargir à d’autres zones sur le territoire et les améliorer encore ? Si oui, comment ? Si non, pourquoi ?

Réponse de Vincianne Gilard – Ecolo:

 

Je compte améliorer les pratiques de gestion différenciée dans l’espace public après analyse des mesures qui sont déjà d’application.

Réponse collective de WAL1:

Il est bien heureux de voir réapparaître le long de certaines terres agricoles des coquelicots et autres fleurs sauvages (merci aux agriculteurs) mais tellement décevant de les voir disparaître après une tonte systématique des bords de route alors que nous sommes en fauchage tardif… Il serait bien plus écologique et économique de ne faire que des tontes sécuritaires aux abords de sites routiers dangereux et peut-être faire une tonte en fin de saison, les bords des chemins de campagne n’étant pas une priorité.

Réponse de Vincent Eylenbosch – Ecolo :

La gestion différenciée est déjà appliquée le long de certains bords de route, et Ecolo souhaiterait étendre cette pratique. Cependant, la commune n'est pas équipée pour gérer cette tâche efficacement, ce qui nous pousse à sous-traiter le fauchage tardif. Idéalement, cette gestion devrait se faire à un niveau supracommunal afin de disposer des équipements adaptés pour ce travail spécifique. Par ailleurs, il serait nécessaire de renforcer l’équipe des espaces verts et de lui donner plus d’autonomie par rapport au service des travaux. Ce service devrait être autonome, avec sa propre organisation et son propre planning.

Réponse collective d’Avenir Communal :

Depuis plusieurs années, les pouvoirs locaux ne peuvent plus utiliser de produits phyto pour, notamment, l’entretien des bords de voiries et des cimetières. Nous poursuivrons, bien entendu, le respect de cette interdiction en assurant l’équipement de nos services communaux leur permettant d’assurer un entretien efficace et respectueux de l’environnement. Nous avons d’ailleurs à ce titre acquis dernièrement une machine de désherbage thermique à eau. Les différents projets entamés en la matière, comme la verdurisation de nos cimetières, seront poursuivis.

Par contre, au-delà de ces espaces limités, il est nécessaire d’aller plus loin et de s’inscrire, notamment, dans des projets plus vastes et ayant un impact plus fort sur la biodiversité comme le projet de ZIT éco-intégrée du Pré d’Auffe et la plantation de micro-forêts.

Réponse de Danielle Gallez – Ecolo:

Certainement, tout en évitant que des racines d’arbres ne soient préjudiciables aux maisons riveraines. A Perbais, tout récemment, les racines d’un platane ont cassé les canalisations et les évacuations des égouts d’une maison (en face de la Forge)


2.     Quelle formation envisagez-vous de  proposer à vos ouvriers communaux qui gèrent les espaces verts ?[1]

Réponse collective d’Avenir Communal :

Dans le cadre du projet Biodivercité 2023, nous avons inscrit un projet de formation de nos ouvriers communaux à la taille raisonnée. D’autres formations à la gestion différenciée seront organisées. De manière concrète, le programme précis et le planning seront définis en concertation avec le responsable du service des travaux et le service du personnel de la commune, chargé d’identifier les priorités adaptées aux besoins de nos ouvriers.

Réponse de Vincent Eylenbosch – Ecolo :

Il y a un manque de formation. Vu la quantité de travail les équipes ont du mal à assumer toutes les tâches dans des délais raisonnables raison pour laquelle les ouvriers suivent trop peu de formations. En concertation avec le service espace vert, il faudrait analyser l’ensemble des tâches et leur proposer les formations en bonne intelligence. 

Réponse de Vincianne Gilard – Ecolo:

Les formations seront identifiées en fonction des compétences actuelles des ouvriers communaux. Afin de rendre ces formations profitables et de créer l’adhésion des ouvriers communaux à ce projet, il est important que l’identification se fasse en dialogue avec les premiers intéressés.

Réponse collective de WAL1:

Faire un inventaire des formations reçues, évaluer les besoins, appeler à candidature en interne, permettre aux candidats de suivre les formations adéquates aux besoins communaux. Formation de gestion des espaces verts mais également en binôme du nouveau matériel. Réfléchir avec les ouvriers d’une nouvelle façon de travailler plus en harmonie avec le milieu naturel et dès lors moins énergivore.

Réponse de Danielle Gallez – Ecolo:

Il est possible que les ouvriers communaux suivent déjà des formations en la matière. Je ne sais pas. Mais l’idée de recourir à Natagora me semble être une excellente idée.

[1] A titre d’exemple, Natagora en propose une: https://reseaunature.natagora.be/formation-bev#:~:text=Informations%20pratiques,pouvoir%20passer%20l'%C3%A9valuation%20finale

 

Aménagement du territoire

1.     Dans le cadre de la révision du Schéma de Structure comme Schéma de Développement Communal, prévoyez-vous d’y intégrer une carte du réseau écologique[2] et de l’utiliser comme référence dans l’analyse des futurs projets de développement territorial sur la commune ?

Réponse collective de WAL1:

Oui bien entendu d’ailleurs cette carte existait déjà dans le premier schéma de structure communal en 2012 et sera approfondie dans la révision du nouveau schéma de développement communal (SDC). Au même titre, le SDC prendra en considération la carte des aléas d’inondation (actualisée/affinée sur Walhain), des axes de ruissellements et des écoulements naturels. Toutes les cartes seront en liaisons les unes aux autres.

Réponse de Danielle Gallez – Ecolo:

Le SDC contient un chapitre consacré à la promotion de la gestion qualitative du cadre de vie. Ecolo y a consacré le dernier Avis en Vert.

Réponse de Vincent Eylenbosch – Ecolo :

Cela me parait indispensable que nous tenions compte de cette carte dans le prochain SDC.

Réponse collective d’Avenir Communal :

Oui, le projet actuel de révision de notre SDC intègre bien la nécessité de développer un maillage écologique, une trame verte. Cette cartographie doit bien entendu constituer un outil concret d’aide à la décision en matière d’aménagement de notre territoire. Nous souhaitons relancer un processus de consultation large autour de la révision de notre Schéma de développement communal. Il est en effet nécessaire que toute la population puisse être concrètement consultée et que les risques naturels auxquels nous devons faire face soient clairement intégrer dans ce nouvel outil.

Réponse de Vincianne Gilard – Ecolo:

Oui

[2] Pour plus d’informations sur les réseaux écologiques : https://biodiversite.wallonie.be/fr/structure-ecologique-principale.html?IDC=2997

 

2.     L’explosion démographique, le vieillissement de la population et l’attrait pour la ruralité sont des réalités qui ont pour conséquence l’augmentation du nombre d’habitations dans les villages de l’entité. Or, l’urbanisation a un impact défavorable sur la biodiversité, dans la mesure  où elle engendre une artificialisation des surfaces vertes et une fragmentation des habitats. Etes-vous conscient.e de cette problématique et êtes-vous prêts à lutter contre l’étalement des nouvelles constructions à Walhain ? Si oui, par quels moyens ? Si non, pourquoi ?

Réponse de Vincianne Gilard – Ecolo:

Il s’agit d’une de mes principales priorités, sinon la principale. Je souhaite mettre fin à la constructions de longs rubans de maisons 4 façades en promouvant les autres formes d’habitat (habitat groupé, habitat léger, habitat intergénérationnel,…) et en réalisant un cadastre des bâtiments vides pour valoriser le bâti existant, en dialogue avec les propriétaires.

Faciliter la transformation des logements pour permettre, par exemple à un.e aîné.e et à une famille de vivre sous un même toit favorise aussi le contact intergénérationnel permettant aux aînés de vivre plus longtemps à domicile. Cette mesure facilite aussi l’accès au logement aux personnes moins nanties, ce qui permet une plus grande diversité.

Réponse collective d’Avenir Communal :

Oui, comme mentionné plus haut, notre programme intègre l’objectif de limitation de l’artificialisation des sols et de l’étalement urbain. Ces deux objectifs doivent être intégrés dans nos différents outils d’aménagement de notre territoire. Concrètement, notre programme prévoie également de favoriser la création de logements par division du bâti existant et la colocation.

Réponse de Danielle Gallez – Ecolo:

J’en suis absolument consciente. C’est l’une des raisons pour lesquelles, dans le cadre du Conseil consultatif des aînés que je préside, nous avons consacré cette année 3 ateliers au logement . Nous avons analysé cette problématique et proposé : la division des logements devenus trop grands pour certains aînés*, les habitats kangourous, multigénérationnels (Vivagora), modulables et légers. *Selon une récente et très intéressante enquête de l’ULB (2023), Walhain compte 90% de propriétaires de 65 ans et +. Sur les 630 logements occupés par les aînés, 67.8% (soit 425) sont des maisons de plus de 6 pièces (pour une moyenne de 53.5 en BW).

Réponse collective de WAL1:

Ce sera principalement le but du nouveau SDC, qui est obligatoirement en lien avec le schéma de développement territorial (SDT), et qui cadenassera les densités sur l’ensemble du territoire communal et favorise la densification dans les centralités.

Réponse de Vincent Eylenbosch – Ecolo :

Comme mentionné précédemment, Ecolo souhaite densifier l’habitat au cœur des villages, tout en étant favorable à une diversification des types de logements pour répondre aux besoins des jeunes ménages, des aînés, des familles monoparentales, des personnes seules et des jeunes travailleurs. Nous soutenons des formes d’habitat comme l’habitat léger, partagé, multigénérationnel, modulable et évolutif. Ecolo souhaite également assouplir les contraintes liées à l’octroi de permis, qui freinent ou empêchent ce type d'innovations. Par ailleurs, Ecolo était favorable au projet Vivagora.


3.     Sur la base de la cartographie des aléas d’inondations, êtes-vous disposé.e à systématiquement refuser les permis d’urbanisme dans les zones à risques ?

Réponse collective d’Avenir Communal :

Au-delà de la cartographie des aléas d’inondations, nous avons sollicité de la Province qu’une étude soit réalisée afin d’identifier les zones qui pourraient accueillir le développement de zones d’immersion temporaire. Cette étude a déterminé 23 sites potentiels. Ces sites sont également intégrés dans les outils utilisés par notre service urbanisme dans l’analyse des différentes demandes de permis.

Par ailleurs, la prise en compte des zones d’aléas est insuffisante, il est également nécessaire de tenir compte des cartes d’axes de ruissellement établies par la Région. En la matière, chaque demande de permis doit faire l’objet d’un avis de la cellule GISER. Comme nous le faisons déjà actuellement, nous ne délivrerons aucun permis pour lesquels le GISER émettrait un avis défavorable.

Au sein des zones d’aléa, nous suivrons de manière stricte les avis de la Province du Brabant wallon. Dans les zones d’intérêt pour la gestion des eaux, nous refuserons également les projets qui ne peuvent être adaptés pour devenir « transparents » par rapport au flux de l’eau ou dont l’imperméabilisation qu’ils engendrent ne peut être compensée.

Réponse de Danielle Gallez – Ecolo:

Cela tombe sous le sens. Mais la Commune n’est pas souveraine en la matière et les recours sont fréquents qui parfois aboutissent contre la volonté de la Commune.

Réponse de Vincianne Gilard – Ecolo:

Chaque projet doit être analysé sur base des aléas d’inondations, en fonction des mesures prises pour y répondre.

Réponse collective de WAL1:

Chaque cas sera analysé, mais une attention particulière sera apportée aux antécédents de la parcelle, inondations, ruissellements, etc… Sachant que la commune n’est pas le seul décideur. D’autant plus que la Circulaire inondation étant intégrée dans la nouvelle mouture du CoDT, cela permettra certainement de limiter les constructions dans ces zones à risques. Nous prendrons nos responsabilités sur ce sujet.

Réponse de Vincent Eylenbosch – Ecolo :

La commune demande systématiquement un avis GISER dans les zones d’aléas et la commune suit cet avis.

Le Giser pourrait remettre un avis favorable mais celui -ci serait certainement conditionné et nous veillerons à ce que toutes les conditions du permis soient mises en œuvre.


4.     Afin de créer un RAVEL ou pour assurer une sécurité maximale, il a été envisagé de détruire massivement une végétation ancienne dans notre commune, par ailleurs la moins boisée de Wallonie. À l'avenir, quels « garde-fous » seront mis en place pour éviter la destruction du patrimoine écologique résiduel de Walhain ? Seriez-vous prêt.e à faire collaborer les bureaux d'étude en environnement avec des experts naturalistes avant la mise en œuvre de tels projets ?

Réponse collective de WAL1:

Oui effectivement lors de ce genre de projet il faut impérativement regrouper autour d’une table des personnes compétentes, des riverains, des pour et des contres.

Réponse de Vincent Eylenbosch – Ecolo :

Ecolo est favorable à la consultation d’experts pour éclairer ses décisions et garantir les meilleures orientations possibles. La demande d’étude d’incidences environnementales n’est pas un choix, mais une obligation dans le cadre des demandes de permis. Concernant le projet de ligne de tram à Nil, des mesures compensatoires auraient été imposées en cas de destruction de végétation.

Réponse de Vincianne Gilard – Ecolo:

Les aménagements en terme de mobilité doivent faire l’objet d’études d’impact environnemental couvrant notamment l’impact sur la biodiversité.

Réponse collective d’Avenir Communal :

Bien entendu. C’est d’ailleurs ce qui a été fait dans le cadre du projet que vous évoquez. Une étude a été commandée à un bureau spécialisé. Celle-ci a démontré que le projet avait un impact potentiellement négatif sur la biodiversité et les propositions formulées pour le compenser étaient trop complexes. Ce projet a donc été abandonné. Ce type de démarche de consultation est nécessaire. Nous continuerons à travailler de la sorte.

Réponse de Danielle Gallez – Ecolo:

La manière de présenter ce projet de Ravel vers les Hayettes ne me parait pas correspondre à la réalité. Des plantations avaient été prévues en compensation.


5.     Afin d’organiser un moto-cross et dans l’éventualité de sa pérennité, une surface proche d’un cours d’eau, milieu favorable à l’implantation de nombreuses espèces animales et végétales en grande difficulté, a été largement détruite. Quelles sont vos positions dans le cadre de l’organisation de telles festivités ? Quelles garanties seront offertes pour assurer la préservation des milieux naturels lors de grands rassemblements ?

Réponse collective d’Avenir Communal :

L’organisation de cette activité a permis de rentrer en contact avec le propriétaire de la parcelle concernée. Ces contacts ont déjà abouti à un accord de principe quant à l’aménagement d’ouvrages de rétention des eaux. Il est nécessaire de poursuivre ces discussions en vue d’approfondir les possibilités de collaborations en faveur de la biodiversité.

Réponse de Vincianne Gilard – Ecolo:

Halte à l’organisation de moto-cross ! Il s’agit d’une activité destructrice ayant un impact négatif sur le paysage, la faune, la flore et en décalage par rapport aux efforts de réduction de gaz à effet de serre.

Réponse collective de WAL1:

On avait demandé un état des lieux (avant/après) sachant que la majorité AC/ECOLO avait accepté l’évènement et aurait, semble-t-il, réaccepté l’évènement pour des prochaines éditions. Nous ne comprenons pas pourquoi d’autres sites proches, comme la carrière de Mont-Saint-Guibert, plus appropriés, ne sont pas choisis pour de tels évènements. Il est clair que les décisions portant sur ce type d’activités doivent se prendre au regard des espaces de vie impactés.

Réponse de Vincent Eylenbosch – Ecolo :

Personnellement, je suis entièrement défavorable à ce type de festivité et ce, pour de multiples raisons, et je ferai tout mon possible pour empêcher ce type d’évènement et pour préserver cette zone ayant un grand intérêt biologique.

Réponse de Danielle Gallez – Ecolo:

Je ne suis pas favorable aux motos-cross en général et encore moins lorsque ceux-ci se tiennent dans des milieux favorables à la biodiversité. Vive les courses vélo !


6.     Envisagez-vous, dans le cadre d’une demande de permis d’urbanisme pour la rénovation de granges ou de bâtis anciens,  de demander systématiquement l’avis de naturalistes et/ou d’ornithologues afin de prévenir la destruction d’habitats précieux pour les oiseaux ou les chauve-souris ? Si non, pourquoi ?

Réponse collective d’Avenir Communal :

Si des risques sont identifiés en la matière, des études spécifiques doivent être menées. Par exemple, dans le cadre de notre projet de valorisation touristique du château de Walhain, une étude sur la faune et la flore a été réalisée et le projet a été adapté en conséquence.

Réponse de Vincent Eylenbosch – Ecolo :

Très bonne idée que je partagerai volontiers.

Réponse de Vincianne Gilard – Ecolo:

Oui.

Réponse collective de WAL1:

Lors d’une rénovation, une concertation devrait être envisagée entre le propriétaire, l’architecte et le spécialiste, ce qui n’est pas le cas actuellement, mais le Collège peut l’envisager dans le futur.

Réponse de Danielle Gallez – Ecolo:

Cela semble aller de soi mais ça va encore mieux en le disant !

 

Population  / sensibilisation

1.     Nous constatons un manque de communication entre le monde agricole qui occupe 80% du territoire et le reste de la population. Les articles parus dans le Walh’info présentant des fermiers de Walhain sont déjà un très bon début et il nous semble qu’une vraie rencontre citoyens-agriculteurs pourrait avoir encore plus d’impact. Envisagez-vous d’organiser des rencontres de ce type? Si pas, que comptez-vous mettre en œuvre pour assurer une meilleure connaissance des réalités de chacun afin d’assurer un vivre ensemble de qualité ?

Réponse de Danielle Gallez – Ecolo:

Voir ma réponse à la question générale 1. Les terres agricoles représentent 86% du territoire de Walhain et l’agriculture, de manière générale fait partie de la solution face à la problématique climatique et environnementale. Il va de soi qu’un dialogue constant et constructif doit être organisé avec les agriculteurs, pour autant que ceux-ci en veuillent. On ne dialogue jamais seuls.

Réponse collective de WAL1:

Un week-end fermes ouvertes devra retrouver sa place dans l’agenda communal, une mise en valeur des produits disponibles proposée ainsi que la création d’un groupe de rencontre citoyens-agriculteurs.

Une commission agriculture devrait permettre à nouveau un dialogue constructif.

Réponse de Vincent Eylenbosch – Ecolo :

Nous avions mis en place une commission agriculture afin de favoriser un dialogue constructif entre les citoyens et les agriculteurs. Malheureusement, les résultats n’ont pas été à la hauteur de nos attentes. Ecolo reste néanmoins pleinement favorable à ce type de rencontres entre citoyens et agriculteurs. En début de mandature, nous avions organisé une soirée où trois agriculteurs avec des profils différents présentaient leur métier. Il faut multiplier ce type de rencontre et d’échange.

Réponse de Vincianne Gilard – Ecolo:

Il est essentiel de mettre en place un dialogue entre les agriculteurs, les citoyens et la commune pour répondre, ensemble, aux enjeux actuels. Permettre aux agricultrices et aux agriculteurs de bien vivre de leur métier tout en contribuant à un environnement plus sain et à des pratiques agricoles plus durables. Permettre aux citoyens de mieux connaître la réalité de terrain et les contraintes du monde agricole.

Réponse collective d’Avenir Communal :

Nous avons mis en place un Conseil consultatif de l’agriculture. Un travail important de création d’une charte de la ruralité a été réalisé. Celle-ci doit maintenant être finalisée et présentée à la population. De nombreuses autres actions doivent être menées pour favoriser le dialogue comme l’organisation de visites d’exploitation dans le cadre, entre autres, de la journée Fermes ouvertes. Il est également nécessaire de mieux communiquer sur les projets déjà développés par nos agriculteurs et qui visent à adapter leurs pratiques en vue de développer une agriculture plus résiliente.


2.     Planifiez-vous d’organiser des campagnes de sensibilisation pour encourager les citoyens dans des pratiques respectueuses de l’environnement telles que l’utilisation d'alternatives aux pesticides/herbicides, le respect de la période de taille des haies, la plantation d’espèces indigènes plutôt que exotiques, la création de zones non-tondues, etc. ? Si oui, de quel type et à quelle fréquence ? Si non, pourquoi ?

Réponse de Vincent Eylenbosch – Ecolo :

La sensibilisation fait partie des tâches de l’écoconseillère ce qu’elle fait actuellement dans la mesure de ses disponibilités. Tout le monde ne lit pas les publications communales qui traitent de ces sujets. Il faudrait renforcer cette sensibilisation et accompagner les citoyens dans ces démarches plus respectueuses de la nature.

Réponse collective de WAL1:

Mettre en place un concours des façades fleuries, organiser la visite de jardins particuliers (en vélo), proposer des conférences, découvrir les jardins de pluies, faire respecter les prescriptions urbanistiques se rapportant aux plantations de haies en engageant un agent constatateur-sanctionnateur. Comme déjà cité plus haut, éviter les tontes systématiques mais ciblées.

Des communications communales explicites pourraient éduquer/ informer les citoyens à ce sujet. (ex : la meilleur période pour la taille // nidification, etc.)

Réponse de Vincianne Gilard – Ecolo:

Oui. Ces actions de sensibilisation doivent également permettre aux citoyens d’adhérer aux mesures de gestion différentiées mises en place dans l’espace public.

Réponse collective d’Avenir Communal :

Des campagnes de ce type existent déjà et doivent être poursuivies. Le contenu, la forme et la fréquence doivent être définis en collaboration avec nos services environnement et communication. Pour ce faire, nous poursuivrons le travail important de dynamisation des outils de communication communaux.

Réponse de Danielle Gallez – Ecolo:

C’est déjà le cas. Il faudrait sans doute intensifier ces campagnes avec l’aide d’un service environnement renforcé.


3.     Envisagez-vous d’élaborer un guide communal d’urbanisme pour instaurer des clauses environnementales paysagères liées aux pratiques écologiques précitées ? Si oui, à quelle échéance ? Si non,  pourquoi ?

Réponse de Danielle Gallez – Ecolo:

 Oui.

Réponse collective de WAL1:

C’est une très belle idée, honnêtement difficile d’évaluer une échéance, mais elle retiendra toute notre attention, si jamais nous devions l’oublier n’hésitez surtout pas à nous le rappeler.

Des communications récurrentes sur ces thématiques pourraient avoir un effet bénéfique sur la connaissance de ces sujets pas tous les citoyens et des effets bénéfiques sur le long terme sur notre milieu naturel.

Réponse de Vincent Eylenbosch – Ecolo :

Dans les permis d’urbanisme, le service impose déjà des clauses environnementales, malheureusement elles ne sont pas toujours mises en œuvre. La commune envisage de recruter un agent pour s’assurer de la bonne mise en œuvre des permis.

Le guide communal d’urbanisme pourrait faire partie de la tâche de ce nouvel agent.

Réponse de Vincianne Gilard – Ecolo:

Oui.

Réponse collective d’Avenir Communal :

Nous envisageons en priorité d’élaborer un guide communal d’urbanisme pour faciliter et simplifier les démarches urbanistiques des demandeurs. Ce guide devra intégrer les éléments en lien avec la protection de notre environnement et de notre biodiversité mais également de lutte contre les inondations.


Agriculture

1.     Une série de mesures ont été prises afin d’aider les agriculteurs et nous sommes heureux de voir une implication grandissante de la commune dans les problématiques d’érosion de terrain, notamment via la plantation de haies ou via des primes pour créer des bandes enherbées.

Cela étant dit, il reste encore de nombreux défis à relever afin de régénérer les sols et assurer une agriculture respectueuse de l’environnement. Souhaitez-vous encourager les agriculteurs dans une transition vers l’agroécologie ? Si oui, quelles sont les actions concrètes que vous comptez mener afin de les aider dans cette transition? Si non, pourquoi ?

Réponse collective d’Avenir Communal :

Comme mentionné au début du questionnaire, nous souhaitons en effet soutenir nos agriculteurs dans leur souhait d’évolution de leurs pratiques agricoles afin d’assurer la résilience de notre agriculture. Cet objectif pourrait se concrétiser en collaborant, notamment, avec l’ASBL Farming for Climate.

Réponse de Vincent Eylenbosch – Ecolo :

Au début de la mandature, nous avions organisé une soirée avec des agriculteurs qui présentaient la réalité de leurs exploitations, illustrant trois modèles différents. L'agroécologie, un modèle que nous souhaitons évidemment soutenir, était représentée par Claude Henricot de Corbais, invité lors de cette soirée. Ecolo aspire à faciliter l’implantation de projets innovants comme GROW, mais la commune dispose de peu de leviers pour encourager les agriculteurs à s’engager dans cette transition.

Réponse collective de WAL1:

Vaste programme ! Mais il nous paraît essentiel si nous voulons préserver, transformer notre paysage, de persuader certains de nos agriculteurs de faire le pas vers l’agroécologie par une transition écologique. De nouveau en plaçant autour de la table les experts de ce genre de dossier qui pourront répondre clairement et simplement aux questions des personnes concernées, la commune pourrait peut-être aussi via l’une ou l’autre action aider l’agriculteur à ce passage, l’aider administrativement, l’informer.

Réponse de Danielle Gallez – Ecolo:

Voir mes réponses précédentes en faveur d’un dialogue constant avec les agriculteurs. On pourrait aussi imaginer des rencontres entre eux et avec d’autres qui ont d’autres pratiques. Toutefois, ce n’est pas gagné…

Réponse de Vincianne Gilard – Ecolo:

Le partenariat avec les agricultrices et les agriculteurs est un élément essentiel pour répondre aux enjeux d’aujourd’hui. Un dialogue entre la commune, les citoyens et les agriculteurs doit permettre à ces femmes et ces hommes de bien vivre de leur métier toute en contribuant à un environnement plus sain et à des pratiques agricoles plus durables.

Je souhaite partir des préoccupations des agricultrices et des agriculteurs pour identifier ensemble les actions à mener vers des pratiques agricoles plus durables, les freins à lever, les synergies à développer.


2. Envisagez-vous d’initier un dialogue ouvert et constructif avec les agriculteurs autour de la question de la préservation de la santé des riverains, dans la perspective de faire le point sur les pratiques déjà existantes et, par exemple,  d'élaborer une charte sur les épandages de produits phytosanitaires à proximité des habitations et des lieux communautaires (terrains de sport, écoles, ...) ? Si non, pourquoi ?

Réponse de Vincent Eylenbosch – Ecolo :

L’aspect santé est primordial pour nous. C’est une des raisons pour laquelle nous n’avons pas eu de consensus dans la charte de la ruralité. Un dialogue sur l’usage des pesticides est primordial. Je pense qu’il faudrait des impositions plus strictes à un niveau de pouvoir supérieur comme la région.

Réponse collective d’Avenir Communal :

Ce travail doit se réaliser en concertation forte avec nos agriculteurs mais également en tenant compte des obligations légales en la matière. Une collaboration doit se mettre en place avec les organisations représentant nos agriculteurs et les autorités régionales afin que cet enjeu soit pris en compte de manière concrète et pragmatique en tenant compte des difficultés rencontrées par nos agriculteurs par rapport aux obligations imposées par la Région wallonne et l’Union européenne.

Réponse de Vincianne Gilard – Ecolo:

Oui, en mettant l’accent sur la communication.

Réponse collective de WAL1:

Tout à fait, lors de rencontres régulières avec les agriculteurs, il sera bon de rappeler que les épandages ne sont autorisés que sous certaines conditions, d’en établir une charte et de procéder à certaines vérifications.

Réponse de Danielle Gallez – Ecolo:

Voir mes réponses plus haut.


Et pour que vous ayez toutes les clés de notre démarche, voici le courrier qui a été envoyé aux trois partis qui se présentent aux élections communales :


A l’attention des candidats aux élections d’octobre 2024 pour la commune de Walhain


Mesdames et Messieurs les candidats,


Le 13 octobre prochain, vous solliciterez les suffrages des citoyens de Walhain pour constituer un nouveau collège représentant la population de notre commune. De nombreux défis se sont présentés durant la dernière législature nécessitant des réponses rapides et fortes de la part des autorités locales. Le contexte walhinois est celui d’une commune brabançonne, soumise à des réglementations régionales et européennes, dont la pression démographique est en croissance constante, l’occupation agricole est particulièrement importante (80% du territoire) et la topographie impose d’importantes adaptations aux récentes évolutions climatiques.

Nous sommes un groupe de citoyens qui menons de nombreux projets dans plusieurs villages de l’entité. Plusieurs d’entre eux se font en bonne collaboration avec l’administration communale et ambitionnent d’avoir un impact positif sur l’état de la biodiversité dans notre environnement direct. Or, à plusieurs reprises, nous avons été nombreux à nous interroger sur la gestion de notre patrimoine naturel durant les dernières années : lors d’épisodes « catastrophiques » comme lors des inondations de 2021 et 2024, mais également dans l’administration plus quotidienne des villages de l’entité et des larges zones qui les entourent.

C’est la raison pour laquelle nous avons souhaité vous adresser un questionnaire qui nous aidera à percevoir les positions qui sont les vôtres en ce qui concerne la gestion de la biodiversité dans la commune. Ce questionnaire unique s’adresse à chaque candidat et nous l’invitons à y répondre de manière individuelle ou collective au nom de son parti, selon son choix.

Une fois vos réponses reçues, et avec votre accord, nous les rendrons publiques afin de partager ces informations importantes à vos futurs électeurs et de les éclairer dans leur choix.

Nous vous remercions d’avance pour le temps que vous prendrez à compléter ce questionnaire et pour votre implication dans notre commune.

Cordialement,


L’équipe TWist (Walhain en Transition)