En aucun cas, les auteurs de ce site ne pourraient être tenu responsable des conséquences d’éventuelles erreurs qu’il pourrait contenir, ni d’accident survenu sur les itinéraires décrits.
La montagne est un univers de liberté qui comporte des risques, à chacun de les mesurer et garder des marges pour la pratiquer en sécurité.
Les exigences du vol-rando
Le vol rando cumule les exigences des activités aériennes et des activités de montagne. Par conséquent, il est conseillé de l’aborder avec beaucoup de vigilance et d’humilité. Plusieurs paramètres influent sur la sécurité du pratiquant : la dénivelée de la rando, le niveau technique de la marche, éventuellement le risque avalancheux en hiver, le niveau technique du décollage, les conditions aérologiques du vol, le niveau technique de l’atterrissage, le niveau de connaissance et d’expérience du pratiquant. A ceux-ci s’ajoutent la fatigue de la marche pour gérer l’intégralité du vol, la pression au décollage créée par l’aspect sauvage de ce type de pratique, la capacité à renoncer au vol avec la conséquence de redescendre avec la voile dans le dos, l’accès ou non au réseau téléphonique pour l’appel éventuel des secours … etc ...etc …
Pour partir sur ces destinations sauvages, il est impératif d’être totalement autonome tant en parapente qu’en randonnée. Une excellente connaissance de la montagne et son aérologie spécifique est indispensable. Si tel n’est pas le cas, ou si vous avez le moindre doute, faîtes-vous conseiller ou encadrer par des personnes qualifiés.
Il faut donc rester objectif sur son niveau personnel et, comme on dit, « en garder toujours un peu sous le pied ». En clair, il est inconcevable d’arriver au sommet complètement exténué par la montée car comment serait-il ensuite possible de décoller correctement ou de prendre la décision de renoncer avec lucidité ?
Le matos
Concernant le matériel, tout est affaire de conviction personnelle et de compromis.
Certains sacrifient la sécurité passive au profit de allègement : pas de parachute de secours, pas de radio, pas de vario, pas de mousse ou airbag, voire même pas de casque et volent sous une voile typée montagne : légère et d’un niveau technique facile. Cela implique d’avoir une excellente gestuelle tant au décollage qu’à l’atterrissage afin de palier l’absence de protection par la sécurité active.
D’autres préfèrent jouer la carte de la sécurité passive (parachute de secours, sellette avec mousse ou airbag ...) au détriment du poids. Cela nécessite d’avoir une bonne condition physique car randonner avec un sac à dos lourd laisse des traces de fatigue, et ceci d’autant plus qu’on monte en altitude. Or les fatigues physique et mentale altèrent les capacités d’analyse et de pilotage.
C’est donc à chacun de trouver le meilleur compromis et de mettre les moyens qui vont avec pour pratiquer en toute sécurité. Evidemment, ceci est à réévaluer pour chaque vol-rando et nécessite d’être sincère et clairvoyant sur soi. On constate donc encore que le vol rando n’est rien sauf une pratique exigeante, mais tellement belle !
Bon crapahutage et bons vols,
Vincent, Bernard et Peter
Oups, avant d'oublier : Nous sommes preneurs de toutes nouvelles idées de vol rando du Pays Basque aux Pyrénées Catalanes, et pourquoi pas en Espagne ... Merci de soumetttre vos itinéraires dans "créer en topo" ou de nous contacter par mail.
