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Course longue distance master (8 km) de Mulhouse - 07 octobre

La vocation de rameur Master impose de regrettables renoncements au confort de la vie moderne. Rendez-vous samedi matin 7 octobre à 6h30 au club. Réveil 5h… Nécessité de se goinfrer au petit-déjeuner alors qu’on n’a pas très faim en vue de l’effort ultérieur. 6h25 au club sous un froid de canard. Je claque des dents. Les températures estivales de l’après-midi m’ont fait oublier qu’en octobre les petits matins sont très frais. Nico, Jean-Marc arrivent. Puis Matthieu, notre chauffeur, entièrement emmitouflé (ça sent l’expérience). Federico se laisse désirer. Notre distrait a oublié sa combinaison à la maison. 

A 6h45, le camion démarre. Se trimbaler en ville avec une longue remorque sur laquelle nous avons attaché le Ville de Besançon (un peu esseulé sur l’attelage) n’est pas simple. Surtout dans les virages à angle droit. Matthieu maîtrise. Parfaitement. Autoroute à Marchaux. Direction Mulhouse. Le vrombissement du moteur nous plonge tous dans une relativesomnolence contre laquelle la dureté spartiate des sièges du camion nous aide à bien lutter. Pas facile de dormir. Peu à peu le jour se lève. Vers 8h j’assiste à une scène assez pénible pour un estomac délicat. Nous sommes trois heures avant l’effort, le temps nécessaire à une première digestion. Il s’agit de prendre des forces. Federico, prônant le chauvinisme culinaire, sort un plat de pâtes froides, Nico aussi. Jean-Marc une pleine gamelle de salade de riz (avec des morceaux de saucisses). Le genre ragoût-toutou. Une ration de guerrier. Je me contente d’un petit sandwich au saumon fumé. 

9h. Nous arrivons au lieu du rendez-vous, le long du canal qui rejoint le Rhin vers Saint-Louis. C’est désert. Sur le parking, pour tout comité d’accueil émergeant de la brume, une vieille Renault désossée et un sanitaire chimique amené pour l’occasion. Ambiance… On a connu plus avenant. Immédiatement, l’indispensable petit jeu de mécano : clef de 10, clef de 13. Pas de rame sans un peu de mécanique préalable. Puis séance vestiaire improvisé pour revêtir l’habit de lumière aux couleurs du club. Et dans la foulée l’échauffement. Moulinets de bras, petit footing gentillet. On a peine à transpirer. Sur ces entrefaites les organisateurs sont arrivés, avec stand, café et autres gâteaux. Une rameuse très sympathique de Mulhouse nous charge de transmettre son meilleur souvenir à Dylan (c’est fait). Apparemment souvenir d’une randonnée éprouvante dans les Ardennes. 

À 10h nous sommes sur l’eau. Nous devons partir en premier, à 10h50. Le soleil commence à poindre et l’atmosphère peu à peu se réchauffe. Nous sommes alors seuls sur le canal. L’eau est un voile que vient temporairement déchirer notre étrave. Une ambiance bucolique me rend poète. À 10h45, nous sommes sur la ligne, au kilomètre 7. À 10h49, « Besançon, prêt ? », puis quelques secondes plus tard, le coup de trompe libérateur.

C’est parti. Je suis le mouvement. Pour tenir l’effort, je veille à ne pas trop pousser (on peut me faire confiance !) et à juste relancer. Le rythme est assez soutenu, 28 coups par minute. De temps à autre, sur la berge, Matthieu apparaît sur son vélo, hirsute et nous encourage. « Bien long, ne vous effondrez pas (ça c’est pour moi), attention à l’arrière ». Je ne sais pas si j’ai bien regardé, mais je ne vois pas les autres symboles kilométriques. Curieux… Nous tenons, avec en off la voix de Matthieu pour nous houspiller quand il sent une pointe de relâchement. J’aimerais bien qu’on arrive vers la moitié quand subitement je distingue le chiffre 5 sur la berge. Malheur, nous n’avons parcouru que 2 km et il en reste 6… Je me dis que cela va être long. Très long. Je souffle comme un bœuf et j’ai la gorge sèche. Il faut tenir. Je n’ai pour tout spectacle que le dos de Jean-Marc qui se plie et se redresse alternativement 26 à 28 fois par minute. C’est un spectacle qui a son charme, mais bon quand même… On passe devant le ponton d’embarquement et un premier pont. Nous en sommes à la moitié. Ça me réconforte. La première bonne nouvelle. Enfin. Si nous avons tenu une moitié, on peut bien tenir la suivante !

Les jambes commencent à faire mal et j’ai cette gorge de plus en plus sèche. Je donnerais beaucoup pour boire un verre d’eau. Et puis toujours cette voix de Matthieu à travers les arbres pour nous dire de ne pas nous dégonfler et de tenir. On ne le voit plus, on ne fait juste que l’entendre. Puis sur le côté, le petit port qui au retour marquera l’arrivée. Et de 5 km ! Maintenant il faut trouver cette fichue bouée. Matthieu crie qu’elle est proche, qu’il faut tenir et pousser. Toujours plus fort. Mais punaise, j’ai beau me retourner, je ne la vois pas sa bouée ! Là, tout commence à devenir douloureux : les jambes, les poumons, la gorge, les bras. Il paraît qu’elle est toute proche. Il me prend pour une buse ! Enfin je la vois. Elle est énorme en effet, j’en conviens. Enfin, 6 km parcourus. Il n’en reste plus que 2. Nous nous sentons ragaillardis. Il faut juste tourner… Nous faisons n’importe quoi. Dans l’état mental et physique dans lequel je suis, je suis incapable de dénager bâbord.

Le bateau a péniblement effectué son demi-tour, et on reprend. Ça sent l’écurie. Nous avons retrouvé du peps, mais le corps entier brûle. Nous soufflons tous de plus en plus fort. Au septième kilomètre, j’entends Nico gueuler. Le dernier. Ouf ! Je sens que l’on commence à faire un peu n’importe quoi mais bon on essaie quand même de conserver la cohésion du bateau. Une tentative d’enlevage qui tourne court et enfin on franchit la ligne. La libération !

Une heure et demi plus tard, une choucroute bienvenue arrosée de bière, dans un winstub typique de Rixheim, nous réconcilie avec l’existence. Le soleil brille. Nous sommes tous fourbus et tous contents. Nous avons tenu et n’avons pas explosé en plein vol. 

Nous étions le seul équipage Master homme en quatre de couple. Ce qui comptait à nos yeux, c’était le temps mis pour nous étalonner. Federico nous apprendra le soir que nous avons fait le temps de 31mn 5 s, ce qui était bien au-dessus de notre objectif de 32 mn. C’était la bonne nouvelle du soir où nous avons tous éteint la lumière très tôt…

Sortie Bateau Long à Seurre le 30/09 - 01/10 2023

Si vous ne connaissez pas encore les clubs de notre belle région Bourgogne-Franche-Comté alors c'est le moment de vous intéresser aux regroupements proposés périodiquement par un des clubs de la région sous l'égide de la ligue BFC d'aviron. 

Cette année c'est Seurre qui a accueilli les clubs de Villeneuve-sur-Yonne, Belfort, Pontarlier et Besançon pour un week-end bateaux longs. Nous étions 6 représentants du SNB : Vincent toujours fidèle au poste et organisateur en chef, Rosemarie, Olivier, Zoé, Rémi et Hélène. 

Le club de Seurre étant localisé dans un camping l'hébergement était tout trouvé.  Nous avons pu bénéficier de leur magnifique bassin, avec quelques pêcheurs mais sans navigation commerciale ni de plaisance

Au minimum 13 km de pur bonheur de navigation aller-retour !

A notre arrivée sur place à 10h30 nous avons été accueillis chaleureusement par l'équipe locale qui nous a offert café et petits gâteaux faits maison. Les choses commençaient bien ! Nous avons ensuite aidé au montage et à la préparation des bateaux : 2 huit, deux yolettes et un 4×.

Deux yolettes sont parties en fin de matinée faire un petit tour pour initier les belfortains à la rame sur bateaux, puisqu'ils n'ont pour l'instant que la possibilité ramer indoor. Essai concluant et retour au ponton sous les applaudissement des autres participants. 

Le repas de midi tiré du sac, avec moult spécialités locales à partager, nous a permis de faire mieux connaissance avec nos futurs partenaires de bateau. Le Morbier d'Olivier a sans conteste obtenu la palme de la popularité. La seule difficulté durant ce repas a été de ne pas céder à toutes les délicieuses propositions, au vu de l'après midi sportive qui nous attendait.

Entre 14h et 14h30 tous les bateaux sont partis,  un huit+, un huit×, un 4× et une yolette. 

Le long du bassin de nombreux cygnes nous observaient, encore plus nombreux que les pêcheurs. Ces dernier, plutôt de bonne composition, nous saluaient au passage bien que quelques uns des barreurs, peu connaisseurs des lieux, aient parfois approché leur bateau un peu trop près des lignes... bref, la bonne ambiance ne s'est pas démentie. Certains ont expérimenté le changement de barreur sur l'eau en 8, et le changement bateau de sécurité - rameur. Chacun avait pu trouver une place qui lui convenait et les bateaux glissaient bien sous le soleil. 

Le soir nous avons été accueillis dans le village voisin par le chef cuisinier, arrosant sous nos yeux durant l'apéritif un magnifique  jambon à la broche. Ce dernier, accompagné de délicieuses crudités et de haricots verts et beurre, a très largement satisfait les affamés. Un somptueux assortiment de fromages a suivi. Certains ont eu un peu de mal a trouver une dernière petite place pour le dessert, une tarte au pomme pourtant appétissante. La tradition gastronomique des rencontres d'aviron était bien respectée !

Les réjouissances ont repris le lendemain matin à 9h avec café-viennoiseries et constitution des bateaux. L'idée était que ceux qui souhaitent passer de la pointe au couple et inversement puissent mener à bien cette nouvelle expérience. Les deux huit ont ramé quelques temps de front  (oui, le bassin est assez large), pour permettre à un drone d'immortaliser la scène. 

Le week-end s'est conclu sur un nouveau pique-nique partagé.

Pour ma part j'ai eu l'occasion de ramer dans un beau 4x le samedi, avec Zoé. 

Le dimanche nous avons ramé Rose-Marie, Vincent, Zoé, Olivier et moi dans le 8 de pointe, tandis que Rémi accomplissait ses 12 km sans coup férir en 2e place du 8 de couple. Chapeau à lui, je crois qu'il n'avait ramé que 3 fois avant ce week-end.

Sur le bassin nous avons pu admirer de beaux paysages de nature, mais également deux châteaux et de très belles demeures au bord de l'eau. 

Je garderai comme souvenir de ces rencontres la beauté du décor, la convivialité et le sens de l'accueil du club de Seurre et de celui de Villeneuve-sur -Yonne qui a prêté son 8x. Le format rencontre au lieu de randonnée (même si c'est très bien aussi) à permis à tous, débutants comme plus aguerris de ramer avec plaisir dans une bonne ambiance, sur de beaux bateaux. 

Vivement les prochaines !

-- Hélène Thiébaux --

Rando des Roselières le 24/25 juin 2023

Lors des randonnées Aviron l’itinéraire fait partie intégrante du moment de convivialité entre membres du club, et cette édition 2023 des Roselière n’aura pas fait exception ! Le désormais très expérimenté organisateur, en la personne de Vincent, aura été force de proposition pour enrichir la journée qui précéda la fameuse randonnée. L’équipe de rameur, amatrice de co-voiturage mais surtout de fromage, s’est ainsi retrouvée à Saint-Sauveur pour faire le plein de Saint-Marcelin soigneusement stockée dans la glacière électrique (preuve, s’il en fallait encore, du professionnalisme de Vincent). Nos besaces de fromages remplies nous nous rendons alors à Saint-Nazaire en Royans. Sous un ciel aussi bleu qu’ensoleillé nous parvenons à trouver un emplacement ombragé pour notre pic-nique, un emplacement faisant face au fameux pont que nous aurons le loisir de découvrir à bords de nos embarcations le lendemain.

À présent sustenté(e)s, nous allons chercher le frais dans les grottes de Thaïs, le temps d’une visite guidée tout à fait édifiante. 

À notre sortie direction Saint-Julien-en-Vercors ! Il est en effet venu le temps de gagner le gite réservé pour l’occasion et d’en découvrir l’emplacement et la vue idyllique. Comment espérer meilleur cadre pour se reposer et surtout prendre l’apéro tous ensemble ? Et où Jean-Marc, arrivé sur le tard, aura fini par nous rejoindre.. ça tombe bien c’est à lui de vous raconter la journée qui va suivre ! 

Deuxième journée, nouveau rédacteur. Ca tombe bien, votre serviteur a rejoint le groupe la veille au soir. 

Le réveil est frais et matinal, notre gite est finalement assez haut et nous retrouvons des températures auquel nous ne sommes plus habitués. Peti dej expédié, rangement des affaires, et nous voilà partis pour le village de La Sône et les installations du club Aviron Sud-Grésivaudan. Pour vous décrire le site, il fait s’imaginer une vallée encaissée dont le versant nord serait couvert par un beau village aux maisons de pierre et toit de tuiles, et le versant sud par une épaisse végétation. Au fond coule l’Isère, qui fait la limite entre l’Isère (le département) et la Drôme. Un pont haut traversant la vallée nous permet d’accéder aux hauteurs du village, avant de redescendre vers le club. C’est vraiment un bel endroit pour ramer. Seul petit bémol, il a plu fortement avant, et l’Isère est marron, et fichtre, y a du courant. On va s’amuser au retour ! Nous arrivons vers 9h ? au club, nous signalons auprès des organisateurs, mangeons un morceau, trouvons nos bateaux. Côté des autres participants, cela vient en grande majorité du Sud-Est. Pas de profils compétiteurs, c’est clairement grand public.

Et hop, à l’eau ! On retrouve d’un côté Vincent à la nage, Rose-Marie, Marthe, moi-même et Maria qui barre, et de l’autre Laura, Cécile, Thomas, Alexia et Aude à la barre. 25 kilomètres nous attendent : la fraicheur a disparu et ça comment à cogner. La crème solaire est notre meilleure amie. La première partie nous mène jusqu’au barrage des Triboulières : tout va bien, le courant nous emporte plus qu’il ne nous aide. Facile… Les autres participants font des acrobaties pour fairetourner les barreurs, sur l’eau. Personne n’est tombé, mais c’est spectaculaire : imaginez le moment où le barreur et celui qui le remplace se croise… Tiens, ça me donne une idée de séance Loisirs, ça ! Une séance Plouf ! pour pimenter les sorties. Z’êtes pas en sucre ?

Arrivés au barrage après 10 kilomètres portés par le courant, demi-tour : on remonte un peu, et on s’engage sur la Bourne, affluent de l’Isère. Au fond, il y a St Nazaire-en-Royan, et le ravito. Trahison : le ravitaillement est assuré par les jeunes du club, mais en kayak !!! Mais vu la chaleur, la pastèque est appréciée. La pause pipi, c’est là aussi. Dirons-nous que certains rameurs SNB, pressés, tapent un sprint mémorable du ponton aux toilettes ? 

C’est à St Nazaire que ce se fait LE passage emblématique de la randonnée : la Bourne se rétrécit fortement à cet endroit, ne permettant le passage que d’un bateau à la fois. Lorsqu’on s’engage, on se retrouve entre deux falaises étroites. Il reste alors moins d’un mètre entre le bout des pelles et le bord. Les rameurs sont enchantés, les barreurs un peu moins ! Ce passage marque quand même le bout de la balade : la Bourne est peu profonde ensuite, aussi la randonnée fait-elle demi-tour peu après le pont. Re-passage emblématique, et ho-hisse ! On fait les 10km qui vont nous ramener à l’embarquement.

J’avoue que là, c’est long. Le soleil cogne, et le courant est cette fois contre nous. La fatigue se fait sentir. Les gestes sont moins précis, la cadence commence à montre toute seule : le contrôle de la coulisse au retour, c’est plus vraiment ça ! Et nous sommes tous dans le même cas, les autres participants sont cuits aussi. Tout ça n’est pas bien grave, et nous arrivons vers midi, fatigués mais ravis, au ponton à la Sône. Les bateaux de location démontés, nous voilà à table. 

Si vous pensiez que ce genre d’évènement, c’est bon pour la ligne, oubliez tout de suite. Je ne me souviens plus de l’entrée (du melon ?) ni du dessert (aucun souvenir). En revanche, je me souviens parfaitement des ravioles et du saucisson cuit du repas. Une tuerie. Vincent confirme que c’est un des points forts de la rando. Tu m’étonnes… Remises des prix, petite sieste, et on s’envole vers Besançon. Le retour est sans histoire, 4/5h de route et nous voilà à bon port. En conclusion, c’était chouette et ça donne envie de revenir. Pour les ravioles et le saucisson, mais aussi parce que c’est une belle rando, bien organisée, avec des gens sympas. Pas besoin d’un niveau olympique, cette rando est accessible à tous, quelque soit son niveau. A refaire !

Première partie --Thomas--

Deuxième partie --Jean Marc--

Rando du Lac Léman au départ de Sciez le 4 juin 2023

Ce samedi 24 Mai, réveil à 6h pour prendre la route direction la base nautique de Sciez pour 50 km d’aviron sur 2 jours sur le Lac Léman, 1 rameur et 1 accompagnant.

Arrivée à la base nautique vers midi après 3h de route, on débarque dans un cadre dépaysant, un coin de vacances.

A l'arrivée sur le site, 23 Yolettes sont posées au sol sur des tapis et en cours d'assemblage, 100 participants, complétés par des membres du club nautique de Sciez.

L'accueil au club de Sciez est très agréable.

Le club de Sciez dispose d’infrastructures neuves, très bien équipées, grandes et le bâtiment est vraiment beau.

Les participants seuls sont peu nombreux et je suis directement rattaché à un bateau pour la première journée.

 

C’est parti, une heure pour se changer, puis c’est le debrief.

Mon bateau est déjà monté et les équipiers qui pour beaucoup sont des membres de Sciez sont à l’organisation. 

Jour 1 départ 14h direction Meillerie (vers Thonon) pour 24 km aller-retour.

Je rencontre mon équipe, trois membres de Sciez et un de Valence et je me retrouve dans une équipe féminine.

Notre bateau est le premier à partir, nous ne perdons pas de temps et nous embarquons.

Nous nous éloignons du rivage en attendant que tous les bateaux soient mis à l’eau.

Sur l’eau l’atmosphère est lourde, le soleil frappe fort et un orage se prépare plus loin.

Le temps de discuter et faire connaissance avec l’équipage et tous les bateaux sont à l’eau, regroupés pour attendre la sirène de départ.  

Quatre bateaux de sécurité sont là pour nous encadrer.

La sirène de départ retentit et tout le monde se précipite. 

 

Notre bateau est finalement le dernier en position pour partir, mais peu importe, l’ambiance est agréable et nous avons le droit à une visite touristique avec explication du rivage par les membres de Sciez qui sont vraiment très accueillants.

Sur le trajet nous croisons tous types de transport, voilier, Kitesurf, Foil, bateaux à moteur et ferry Lausanne-Thonon.

A chaque embarcation, sa vague et à nous de nous y adapter.

Sur le rivage, maison de maître, villa, la ville de Thonon et la plage de nudiste.

Au loin un orage prend forme et le ciel commence à se couvrir au-dessus de nous.

Mais nous échapperons à tout de même à l’orage.

 

Retour à la base après 3h de navigation et nous arrivons parmi les derniers mais peu importe la sortie était agréable.

 

Notre Yolette ne partira pas le lendemain par manque de participants.

Tous les autres bateaux sont sortis de l’eau et remis à leur place sur les tapis.

 

Après avoir papoté avec des membres de Sciez, direction les douches, à l’hôtel à Thonon pour nous (15 min de route).

Rendez-vous à 19h au club de Sciez pour l’apéro.

Petit cocktail maison, chips, concert d’un groupe local sur la terrasse du club donnant directement sur le lac.

Puis direction la salle de réception pour la 100aine de coureurs, une bonne tartiflette nous attend et les membres de Sciez sont toujours à nos petits soins.

21h30 nous profitons d’un sublime coucher de soleil derrière les montagnes du Jura sur la terrasse du club.

Pendant que certains dansent sur la terrasse du club, la plupart des coureurs vont se coucher.

Nous faisons de même.

Jours 2.

 

Rendez-vous à 7h30 à la base nautique pour un petit déjeuner.

Chocolat, confiture, brioche, café, pain et des fruits.

Je suis remis sur un nouveau bateau dans une nouvelle équipe, l’équipe d’Evry.

 

Embarcation à 9h après un brief, direction Chens sur Léman pour 26 km aller retour sous un soleil déjà bien chauffant.

 

Nous sommes le 10ème bateau à l’eau, et nous attendons l’ensemble de la flotte pour une photo de groupe.

 

Après la photo de la flotte des 20 bateaux, le coup de départ est donné.

 

L’équipe d’Evry est toute fraîche car elle n'a pas randonné la veille, elle part à toute rame comme s’il s’agissait d’une course, moi je suis à la barre.

Nous sommes à la tête de la flotte.

 

On longe les plages, les zones protégées, un arrêt devant Yvoire pour une petite photo et un changement de barreur.

 

La fatigue de la veille et du réveil tôt se fait sentir, il faut rester concentré.

 

Le paysage qui défile est vraiment beau, avec les villages pittoresques, les plages, les zones protégées et les demeures.

Malheureusement l’équipe d’Evry veut garder la tête et nous ne profitons pas trop du paysage.

Après 15 km, la fatigue se fait sentir pour tout le monde, nous sommes partis trop vite.

Nous arrivons enfin au point de demi-tour.

Notre première place a été prise et nous sommes 3ème.

L'ambiance dans l’équipe n’est pas aussi agréable que la veille avec l’équipe de Sciez et il suffit parfois d’une personne pour casser le groupe.

 

Sur le retour nous entamons notre 4ème changement de barreur et dans la manœuvre nous perdons un rameur qui est pris de fortes crampes à la jambe et n’arrive pas à passer à la barre.

Le bateau sécurité récupère la rameuse et la remplace par un des membres de Sciez.

Nous continuons au pas de course les 5 km restants pour arriver 8ème à la base.

 

Après sortie et démontage du bateau nous partons chacun de notre côté sans trop nous adresser la parole, ni merci, ni regard, mauvais souvenir de l’équipe d’Evry.

 

Avant une petite bière sur la plage, une petite douche au club me fait le plus grand bien.

 

Il est midi, un petit apéro sur la terrasse du club est le bienvenu avec à nouveau une mixture maison puis nous passons à table pour un diots de Savoie, polentat ratatouille.

 

La journée rando se finit après un café au club et la distribution d’un reblochon pour chacun des rameurs.

 

Un grand merci à l’équipe de Sciez pour l’organisation de cet événement et pour leur accueil chaleureux.

 

Pour ma part, je prends la route pour une visite d’Yvoire, de Nernier, un coca au bord du lac, un petit somme sur la plage.

Nous resterons la nuit pour un repos bien mérité.


-- Dylan --

Sortie à Chalèze le 29 mai 2023

Lundi de Pentecôte, Vincent nous a concocté une jolie sortie au-delà de notre bassin de navigation habituel avec le passage de l’écluse de la Malate.

Rendez-vous à 9H au club pour les 10 rameurs  et rameuses ravi((e)s et, pour certaines, intriguées par cette « aventure ».

Nous avons failli être trahis par la technique mais fort heureusement, Vincent a déniché une télécommande de secours pour l’ouverture de l’écluse.

A l’heure dite, voici donc que le COT, la YOLETTE et un SKIFF se préparent pour l’aventure.

Le COT et son équipage de « jeunettes » 😊 Rose-Marie, Priscille, Rebecca et Laura est barré par Rebecca,

La Yolette et son équipage de « seniors » Valérie, Olivier, Marie-Hélène et Corinne est barrée par Hélène, Thomas préfère le skiff et le passage de l’écluse par la berge. 

Le soleil est au rendez-vous : casquettes, lunettes, crème solaire et gourde d’eau et nous voilà parti(e)s.

Le plan d’eau est magnifique, les renoncules aquatiques forment de magnifiques ilots de fleurs blanches qui hébergent des myriades de libellules bleues.

La rentrer du premier passage d'écluse. 

Les bateaux allignés dans l'écluse durant la montée des eaux, vu depuis Vincent. 

Alignement des bateaux durant la descente dans l'écluse vu depuis Thomas.

Thomas en Skiff

Alignement des bateaux durant la montée dans l'écluse (vu depuis Thomas)

Après avoir laissé passer un bateau à moteur pendant que Thomas débarque sur la berge, nous nous engageons dans l’écluse.

La Yolette, barrée d’une main de maître par Hélène s’engage la première, suivie tranquillement par le  COT. Ce n’est pas si simple d’assurer la stabilité dans ce couloir trop étroit pour les rames. Et lorsque l’écluse se remplit, ça tangue un peu, ça frotte pour le bateau du fond.  Valérie a craint de se retrouver sous la  douche et l’eau s’est invitée dans le bateau.

Finalement, nous voici sans encombre dans un nouveau territoire, bordé d’iris jaunes et accompagné par le chant des grenouilles. En revanche, nous ramons face au vent ! Ah là là … petite moyenne !

Un changement de barreur s’opère sur la YOLETTE. Olivier prend la barre pendant que Marie- Hélène  écope avec  la gourde d’Hélène et que Valérie essaie de récupérer ce qui reste de son chapeau .

Durant cette balade bucolique, nous apprendrons que les femmes n’ont obtenu le droit de pratiquer l’aviron en compétition que dans les années 70 et qu’auparavant, il leur était interdit de ramer au motif que cela les empêcheraient d’avoir des enfants…

Sur le retour, le COT connait un problème de gouvernail et finit la balade en zigzaguant…

Après quelques ronds dans l’eau avant de l’engager dans l’écluse « ca passe crème »… facile et même grisant dans ce sens. 

De retour au bercail, Salomé avait allumé le barbecue en récupérant petit bois, charbon  et allumettes par-ci par-là.

Pendant que les bisontins attendaient avec impatience l’ouverture de la piscine, nous leur avons fait envie avec les bateaux et la convivialité.

Une belle sortie !!!

-- Marie-Hélène Rieme --

Le BBQ bien mérité après la sortie. 

Sortie au Lac de Malbuisson le 13 mai 2023

Ramer au Lac Saint-Point

Après avoir préparé les bateaux la veille (une yolette et un double), rendez-vous à 8h samedi matin au club. Grosse agitation imprévue, les canoé-kayak partent en compétition  et il y a des voitures partout.

Vincent, pas encore totalement aguerri à la conduite du pick-up avec remorque, s’en tire à merveille pour la sortie difficile du club, c’est aussi le Trail des forts et la circulation est dense sur la rue.

Nous tenons à 5 dans le camion ( Laura, Nadège, Rebecca, Clément et moi). Maria, Rose-Marie et petit Stéphane nous rejoignent en voiture. Le temps est changeant. Dès le Fort de Joux, on aperçoit des trainées de brume sur le bout du lac.

Arrivés à la base nautique de Malbuisson, Vincent nous ébloui avec une spectaculaire marche arrière jusqu’au club. Température basse 9° mais chaleureux accueil sur place, café, gâteau et la belle surprise : nous laissons la yolette sur la remorque. Le club nous prête un quatre et Vincent peut faire un double. Clément et Rebecca toujours sur Utinam sont les seuls à devoir travailler pour préparer leur bateau.

A Malbuisson, les conditions météo sont particulières. Pas de vent le matin : le lac s’offre aux rameurs, vers midi le vent se lève et l’après-midi les voiliers sortent : pas de conflit d’usage et cela sans intervention humaine, il suffit de s’adapter. Ce samedi la pluie menace, mais tout indique que nous aurons le temps de ramer. Bruno et Franck nous préviennent : il faut scruter l’horizon et ses nuages noirs. Dès que le vent se lève et les vagues se forment consigne de rentrer au plus vite. Si l’orage nous surprend, accoster vite sur la berge et rentrer à pied…Le bateau sera récupéré plus tard. Cela nous donne quelques scénarios à méditer…


A Malbuisson, on ne part pas dans le même sens qu’à Besançon. On inverse donc tous les gestes acquis tant bien que mal.

Pour celles qui n’ont encore jamais ramé en dehors de Besançon, le lac naturel de Saint-Point est impressionnant, les berges paraissent lointaines et l’espace vaste. 7,2km de long, 800m de large. Les trois bateaux ne se croiseront pas, on se perd vite de vue.  Soleil, nuages, lumières, rien d’alarmant, on regarde, on zigue et zague un peu pour éviter les pêcheurs. 

Changement d’équipage après un premier tour : Maria remplace Rose-Marie. Le bateau avance bien, déjà le bout du lac. Le deuxième retour sera précipité : à l’heure dite les nuages s’amoncèlent, le vent se lève, les vagues aussi, sommes-nous encore loin? On oublie la nuit blanche, qu’on ne sait pas vraiment barrer en Un, qu’on reprend juste après des mois d’interruption et qu’on est habillé un peu trop chaud, et on essaye de continuer à préparer les pelles et à bien ramer ensemble. On rate le ponton en luttant contre les éléments J, mais en devançant la pluie. On aura fait une vingtaine de kilomètres, on est contentes et on a faim.

La belle équipe du club nous a préparé un barbecue et on déjeune joyeusement dans le chalet au bord de l’eau. Rose-Marie est presque prête à s’inscrire à Malbuisson. La trentaine de licenciés permanents s’organisent dès la belle saison pour ramer quand ils le peuvent sans horaires fixes. Nous repartons vers 15h30, on abandonne la balade à pied, il pleut. On se promet une visite retour à Besançon.

Merci encore à Vincent pour cette organisation, une bien belle journée.


-- Corinne --

Interview de notre Présidente dans nos futures locaux

Sortie Ski de fond 2023

Le 22 janvier, quelques rameurs se sont retrouvés au snb pour partir en covoiturage à la petite station familiale du l'amont au dessus de Pontarlier. Au programme, pour la majeur partie du groupe, ski de fond classique ou skating sur la petite piste débutant. Belle mise en jambes pour initier les débutants ou se remettre en jambes pour d'autres. Nous avons bénéficiés d'une neige splendide ! Les skieuses émérites sont, quant à elles, parties sur une grandes pistes avec un repas très tardif suivi d'une après midi café.

Pour le gros du groupe, après un repas sorti du sac dans la très belle salle prévue à cet effet, nous sommes finalement tous répartis pour du ski de fond pour une piste bleue un peu plus longue.

La journée s'est terminée par un goûté partagé avant de rendre le matériel et de repartir.

Nous nous sommes tellement régalés que nous serions prêts à faire une 2e journée plutôt raquette pour varier 😁.

-- Aude --

Rando Gorge de la loire 2022

L'aventure commence pour les 5 rameurs du SNB au départ des Gorges de la Loire, pour se faire une petite rando de 30 km aller/retour  dans un cadre naturel et magnifique.

Un départ tranquille, le temps de poser la belle Yolette en carbone Vega sur l'eau (On était dans les derniers à mettre la Yolette sur l'eau), prendre nos sièges et nos habitudes sur ce nouveau bateau.

Après quelques coups, nous arrivons vite à un rythme de croisière, qui nous permet de contempler le paysage qui nous entoure, sans pour autant, rester à la traîne. 

Nous pouvons apercevoir la Tour de Chambles, Château  St Victor et le Château d'Essalois, ou encore le hameau des Echandes, des Révotes, la chapelle de Ste Foy du Châtelet, le hameau des camaldules et pour finir, l'île et le château de Grangent. 

Notre rythme nous permet de faire la seconde partie de la randonnée ou nous avons vu le château de Cornillon. 

Toute la randonnée  s'est déroulée sous un soleil clair où nous étions loin d'avoir froid. 

Le château d'Essalois

L'île et le château de Grangent

Départ de la rando aux gorges de la Loire avec Hélène, Thomas, Rose Marie, Maria et Vincent (Et petit Stéphane qui a été la mascotte). 

Vincent à la nage et dans l'ordre, Rose Marie, Hélène et Thomas. 

Après cette randonnée, nous avons eu le droit a un très bon repas offert par le club, où nous avons pu parler de notre aventure sur l'eau, et surtout, reprendre des forces sur ce parcours qui totalise 32km

Malheureusement, nous devions déjà reprendre la voiture pour rentrer chez nous, mais avec une seul chose en tête, y retourner l'année prochaine. (10 - 11 juin 2023)


-- Vincent R --

Rando Roselière 2022

Vu de l'appartement

L'aventure commence la veille de la randonnée aviron. Les 5 bisontins sont allés récupérer leur appartement qu'ils ont loué pour l'occasion, dans un coin très calme avec une très belle vue. 

Une location très spacieuse  et confortable. Mais que nous n'avons malheureusement pas pu en profiter longtemps, vu qu'on voulait aller se balader dans un village avoisinante 

Cours de l'abbaye avec le restaurant "la tentation d'Antoine"

Visite du village Saint-Antoine-l'Abbaye ou nous pouvons visiter l'abbaye qui s'y trouve, manger au restaurant les tentations d'Antoine et cerise sur le gâteau, participer à la fête du village avec concert gratuit.

Mais nous ne pouvions rester plus longtemps, nous devions déjà repartir à notre hébergement pour nous reposer, car le lendemain matin, il fallait se lever tôt pour préparer la randonnée.


Maria à la barre, Vincent à la nage et dans l'ordre, Tilale, Aude et Rose Marie. 

C'est parti pour la randonnée des Roselières, avec un club accueillant et chaleureux. Départ avec Maria à la barre, Vincent à la nage et Tilale, Aude et Rose Marie pour ramer.

Nous commençons la descente de l'Isère avec un passage vers le pont de la Sône sur l'Isère et du vieux pont (ou il n'y a plus de pont, mais que leur extrémités) 

Durant la descente qui est plutôt nature, nous pouvons quand même apercevoir quelques domaines, jusqu'à l'arrivée du pont de Saint Hilaire du Rosier ou nous allons vite faire un demi tour avant le barrage. 

En remontant l'Isère nous faisons un détour à Saint Nazaire en Royans (le passage délicat sous le pont demande une confiance en soi au barreur) ou le paysage vaut vraiment le détour. 

Le retour au club nous fait découvrir le paysage du Vercors (qui se trouve derrière nous durant la descente). 

Arrivé au club dans les derniers, on se dépêche de ranger et de mettre les pieds sous la table pour manger le bon repas préparé. 

Encore une fois, le club hôte donne des récompenses pour les plus nombreux, les plus rapides à s'inscrire et les plus éloignés (nous aurions du avoir cette récompense qui nous est passée sous le nez ;) )

Retour à la maison avec plein de bons souvenirs, et qu'une envie, y retourner l'année prochaine. 

-- Vincent R --

Passage sous Saint Nazaire en Royan avec Maria à la Nage et Vincent à la barre. 

Régate Dole 2022

Journée conviviale et sportive, elle permet aux rameurs de tous niveaux de se tester sur des courses chronométrées en rivière.

Cet événement se déroule dans la bonne humeur en mêlant plaisir et partage d’un bon moment sportif avec ses coéquipiers et même ses adversaires. 

--Rose Marie--

Remise des prix