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Une ville autrefois fortifiée, dont la charte remonte à 1286. Du Moyen-âge aux maîtres de forge De Dietrich : sur un parcours de 2 km dans les dédales de la cité, la visite guidée permettra de découvrir les témoins d’une histoire riche, parfois tragique, ainsi que certains aspects insolites de la cité.
RENDEZ-VOUS : à 14 h 30, Tour des Suédois, rue de Wœrth (parking devant la tour à côté du cimetière, derrière l’église) Durée de la visite : 2 h à 2 h30
Pour en savoir plus sur les sites historiques de Reichhoffen, consulter : https://sites.google.com/view/share-activite
Découverte des richesses géologiques, historiques et architecturales d’un ancien village de vignerons : le couvent, autrefois château des Comtes de Linange, l’ancienne maison du bailli, de nombreuses maisons des XVIe et XVIIe siècles, ses églises et ses remparts…
RENDEZ-VOUS : à 14 h 30, sur le parking en face du couvent
Durée de la visite : 2 h à 2 h30
Dans le cadre des Journées du Patrimoine, visite à pied avec commentaires historiques dans les vestiges industriels de Jaegerthal, berceau depuis 1684 d’une grande dynastie, les Dietrich et d’une fabuleuse aventure industrielle.
RENDEZ-VOUS : à 14 h 30, sur le parking du Restaurant Fischer
Durée de la visite : 2 h à 2 h30
Dans le cadre des Journées du Patrimoine, visite commentée du château : son histoire industrielle et familiale. Les visites sont organisées chaque heure par petits groupes à 14h, 15h, 16h et 17h. Parkings proches au centre-ville.
Inscriptions obligatoires au musée de Reichshoffen (nombre limité)
Durée de la visite : 55 minutes
A 90 ans, Simone POLAK vient de publier le livre de sa terrible expérience « Agis comme si j’étais toujours à tes côtés », la dernière recommandation de sa maman dans le train vers Auschwitz. Les temps actuels lui ont dicté la nécessité de laisser son témoignage, Elle a vécu les derniers mois de la guerre aux camps de Bergen-Belsen et Theresienstadt, d’où elle est libérée en 1945. Seule survivante de sa famille.
Le camp de concentration de NATZWEILER et ses camps annexes sur les deux rives du Rhin.
Les deux massifs ont une histoire commune en termes d’exploitation minière.
Cette exposition évoque les différents gisements de minerai, leurs exploitations au fil du temps, les vestiges laissés dans le paysage à travers des cartes, des photographies et des objets de collection significatifs. Elle est enrichie de zooms spécifiques concernant les Vosges du Nord.
Des figurines et plats d’étain prêtés par Jean-Luc Veinnant de l’AFCFEF (Association des Figuristes et Collectionneurs de Figurines de l’Est de la France), seront exposés au musée les 30 avril, 1er, 2 et 3 mai puis à la mairie jusqu’à fin juin.
Quel lien avec les de Dietrich, direz-vous ? Fin 19e siècle, l’Alsace est allemande et le peintre allemand Franz Hein établit une école de peinture à l’hôtel qui deviendra chez Anthon. Parmi les jeunes filles attirées par les arbres, les rochers et les châteaux des Vosges du Nord se trouve Amélie de Dietrich, une des filles de Charles, maitre de forges à Mouterhouse. Son destin exceptionnel l’a conduite en Virginie avec sa sœur Adèle, puis au Canada… Deux de ses œuvres seront exposées au milieu des œuvres de Franz Hein et de ses élèves.
Par Jean-François KRAFT
Au début du conflit franco-prussien de 1870-71, ni l’Etat-major français, ni l’Etat-major allemand n’avaient envisagé de livrer une bataille en Alsace du nord car cela ne correspondait pas à leurs stratégies. Le 6 août au matin, les instructions étaient encore de ne pas engager de combat. Et pourtant, la bataille eut lieu et elle deviendra une des pages les plus célèbres de ce conflit, sans bénéfice réel pour aucun des belligérants au cours de la campagne.
par Lise POMMOIS
Des têtes brûlées ou des héros hors du commun? Il fallait un courage exceptionnel à ces jeunes universitaires pour affronter la boue et la promiscuité des tranchées, puis les avions de chasse allemands, alors que leur pays était neutre.
Rencontrez Victor Chapman qui, bien que blessé, n’hésita pas à aller chercher des oranges à Paris pour un camarade grièvement blessé ou Gene Bullard, le seul pilote de couleur de l’équipe, en France pour échapper à la ségrégation, ou encore Whisky et Soda, deux lionceaux espiègles qui réconfortaient ces jeunes au cœur tendre venus défendre la démocratie…
Jeune Bâloise née à Hambourg dans une famille de banquiers et de marchands enrichis sur les rivages de la Mer du Nord, baignée dans la mouvance de l’Aufklärung, Sybille Louise Ochs est autant une femme du XVIIIe que du XIXe siècle. Contraire-ment à Philippe Frédéric de Dietrich qu’elle épouse à dix-sept ans en 1772 et à qui elle insuffle son esprit démocratique, elle survit à la Révolution. Veuve du premier maire élu de Strasbourg, arrangeuse – comme le veut la légende – de la partition du Chant de guerre pour l’armée du Rhin, connue plus tard sous le nom de Marseillaise, elle a connu tous les malheurs : l’éloignement des siens, les cachots, le procès, la condamnation et l’exécution de son époux à l’époque de la Terreur, la pauvreté, le difficile redémarrage des établissements de Dietrich après la Révolution, la perte terrible de ses quatre fils... Avec en notes de lumière, des amis tels les Turckheim, les Franck, les Berckheim, les Oberkirch, les Montbrison, son frère chancelier de Bâle, sa bru Amélie mais aussi la tendresse d’une “seconde maman”, d’une petite-fille “illégitime”, avec en point d’orgue la franc-maçonnerie et une histoire passionnelle...
Détail d’une huile sur toile © Familienstiftung Ochs-His’sches Fideikommiss
La tentation d’en faire une héroïne romantique est très forte, mais l’auteure, dans ce récit historique vivant et lumineux, authentique, étayé de pièces et d’échanges épistolaires inédits, ne cherche ni à construire ni à déconstruire le « mythe de Sybille » ni à fabuler. Sous sa plume, la citoyenne Dietrich qui réside dans diverses villes européennes et soutient Rousseau, Lafayette puis Napoléon, joue de la musique, lit, écoute et donne son avis, commente la politique, pleure et réconforte, nous raconte en détails ses enfants et son entourage, fait la promotion du thé ou déguste une bonne bouteille, et aime. En un mot, elle vit – ou revit – à chaque page tournée de cet opus .