Le soir du mercredi 22 février, pendant le braquage place des cubes une autre histoire s'est déroulée en parallèle.
À la base, tout part de la banque. Les Vagos nous confient que s'ils étaient présents, c'est parce qu'ils avaient la volonté de braquer les braqueurs. Cependant, se faisant tirer dessus par une arme lourde depuis un hélico, ils ont décidé d'aller chercher des armes de catégorie 3 afin de pouvoir se défendre à armes égales.
C'est là que tout commence.
Les échanges de coups de feu entre l'hélico et les Vagos ne sont bien évidemment pas passés inaperçus.
Des unités de police ont été appelées pour s'occuper de cette situation.
Un membre du BCSO nous explique qu'il était dans le sud pour porter main forte au LSPD quand il a été appelé pour s'occuper “de véhicules qui étaient en train de tirer sur un hélicoptère civil”. Du point de vue des forces de l'ordre, les coups de feu ne venaient que du côté des véhicules des Vagos.
Une course-poursuite commence alors.
Après plusieurs minutes de course-poursuite, M. Flinch, le chef des Vagos décide de s'arrêter pour discuter, selon lui n'ayant tiré ni sur des civils ni sur des policiers, ils n'avaient rien fait de mal. Une négociation avec les forces de l'ordre commence.
Le membre du BCSO que nous avons interrogé reste assez évasif à ce sujet en nous disant juste : "On les savait lourdement armés donc la négociation avait pour but de faire une procédure certe, mais plus légère pour calmer la situation. l’objectif c'est de faire du donnant donnant"
Monsieur Flinch, quant à lui, nous confie qu'il lui a été demandé de céder la moitié du matériel illégal qu'il possédait afin de pouvoir repartir, ce qui ne lui convenait pas étant donné que pour lui, la seule chose d'illégal qu'ils avaient fait, c'était de se balader avec des armes lourdes. Il a donc décidé de reprendre la course-poursuite.
À ce moment-là, les Forces de l'Ordre ont ouvert le feu pour “faire les pneus” des véhicules. Les vagos se sont retrouvés avec un véhicule immobilisé.
C'est à partir de là que les choses dérapent et que la fusillade commence…
Quand nous demandons à l'agent du BCSO interrogé, il nous répond qu'il n'a pas eu connaissance que les pneus ont été faits. Du côté du LSPD, ces derniers n’ont pas voulu revenir sur les faits.
Ce soir-là, c’est 6 vagos et 7 agents de polices qui ont été blessés. À ce jour, toutes les personnes blessées vont mieux.
Suite à cette histoire, l’ensemble des Vagos présents ont été interpellés. Après une garde à vue qui s’en est suivie par les perquisitions de certains domiciles, ils ont écopé de 625 000 $ d'amendes au total ainsi qu’une heure d’emprisonnement au pénitencier.
Les saisies induitent ont permis de retirer 3 armes lourdes de la circulation ainsi que divers biens illégaux. Cela représente l’équivalent d’environ 2 200 000 $.
Article de Tara Bowman Anderson